Une frappe aérienne saoudienne au Yémen élimine des commandants houtis et d’Iran.
Un groupe de commandants importants, iraniens et houtis, a trouvé la mort dans une frappe aérienne de la coalition menée par l’Arabie Saoudite, dans la capitale du Yémen, le 23 octobre.
Cette frappe aérienne a pris pour cible la maison à Sanaa de l’ancien Général yéménite Mohsen Ali Ahmar, un allié du Président en exil Abbed Rabbo Mansour Hadi, selon les rapports des médias au Yémen.
Les responsables de la coalition saoudienne affirment que 98 rebelles houtis ont été tués lors de cette frappe et que 45 autres ont été blessés. Cette frappe a été lancée, après un renseignement affirmant que les dirigeants principaux iraniens et houtis menaient une réunion dans l’ancienne maison d’Al Ahmar.
Al Ahmar était un des principaux commandants et le conseiller d’Hadi au sein du gouvernement internationalement reconnu. Sa maison a été envahie et réquisitionnée par les Houtis, lorsqu’ils se sont emparés de Sanaa, en septembre dernier. Avant de rejoindre l’administration d’Hadi, Al Ahmar a été un allié du président Ali Abdullah Saleh, chassé du pouvoir, qui est aujourd’hui aligné sur les positions des Houtis.
Les sources déclarent que parmi les tués dans la frappe aérienne à Sanaa, on trouve les principaux responsables houtis : Saleh Ahmad Qarqash, Abdullah Ahmad Al Madani et Hussain Abdullah Aidha et le Commandant iranien Khouri Obaid Agha, ainsi que certains membres de l’équipe de la télévision Al Maseera contrôlée par les Houtis.
Dimanche 25 octobre 2015 | Posté par WorldTribune
Adaptation : Marc Brzustowski
A Marc Brzustowski. Bravo pour votre beau travail. Les articles que vous sélectionnez, et traduisez, sont remarquablement choisis. Merci beaucoup.