Le Commandant des Forces bassijies d’Iran tué en Syrie, près de la frontière avec Israël. 

Nader Hamid a subi des lésions très graves avant de succomber à ses blessures, lors des combats à Quneitra. 

BEYROUTH – Un Commandant des Bassijis, forces paramilitaires d’Iran est mort de ses blessures subies lors des affrontements contre les forces rebelles dans la province syrienne de Quneitra près de la frontière israélienne, qui constitue le dernier décès important connu d’un officier supérieur iranien en guerre dans ce pays tourmenté.

« Le Commandant du Basij iranien Nader Hamid est mort de ses blessures qu’il a subies il y a plusieurs jours en combattant en Syrie contre l’opposition armée », a raporté Al Jazeera, lundi.

Cette chaîne de TV citait l’agence de presse iranienne FARS, disant qu’Hamid avait été blessé en combattant les rebelles à Quneitra, où le Hezbollah et le régime syrien se sont engagés dans des batailles continuellement faites d’avancées et de retraits, contre les groupes armés de l’opposition.

L’agence de presse ajoute qu’Hamid avait rempli un rôle de coordinateur parmi les milices des Forces de Défense Nationale, qui sont des groupes auxiliaires du régime et des mercenaires du Hezbollah, actifs dans la région frontalière.

Les funérailles de cet officier supérieur iranien se dérouleront dans la province du Khuzestan au Sud-ouest, dès l’arrivée du corps revenant de Syrie.

 

basijhospital

Nader Hamid recevant des soins à l’hôpital. (Instagram/Hassan Shemshadi)

 

Un reporter de l’IRIB (Le Programme de la République Islamique d’Iran, entièrement contrôlé par les ayatollahs) avait initialement fait part de la mort d’Hamid sur Instagram, à la fin de la semaine dernière, mais l’annonce avait rapidement été retirée et remplacée par uneimage de l’officier blessé à l’hôpital.

La mort d’Hamid survient à la suite d’une série noire entraînant le décès d’un certain nombre d’officier de très haut-rang dans la hiérarchie iranienne, uniquement au cours de ces deux dernières semaines.

Encore dimanche, des rapports sont survenus attestant de la mort de Muslim Kheizab, Commandant au sein des Gardiens de la Révolution Islamique, alors qu’il servait en tant que « conseiller », lors d’une mission en Syrie.

La semaine dernière, l’Iran a confirmé les décès du Général Farshad Hasounizad, l’ancien chef de la Brigade d’élite Saberin des Gardiens de la Révolution et d’Hamid Mokhtarband, l’ancien chef d’Etat-Major de la 1ère Brigade des cracks de la 92ème Division Blindée, qu’on considère comme la meilleure unité blindée de tout l’Iran.

Leurs morts ont fait immédiatement suite à celle du Général du CGRI, Hussein Hamdani, qui était l’un des généraux dominants en Iran, et le principal conseiller iranien présent sur le terrain en Syrie.

Le Département des Relations Publiques des GRI a déclaré qu’Hamdani avait été tué par des « membres du Groupe Daesh » dans les faubourgs nord d’Alep, alors que d’autres communiqués dans la presse iranienne, ainsi que dans celle du régime syrien prétendaient qu’il serait mort dans un simple accident de voiture…

Hamdani qui commandait le Corps Rassoulollah des GRI, responsable de la sécurité à Téhéran – avait joué un rôle capital dans la répression menée par le régime d’Iran contre les manifestations du Mouvement Vert qui avaient secoué le pays, entre 2009 et 2010 -mais très vite lâchées par Obama et l’Occident-

In a 2014 article, The Wall Street Journal said that Hamdani was a “recognized authority and strategist in Iran for fighting separatist movements and guerrilla urban war.”

Dans un article de 2014 – le Wall Street Journal disait qu’Hamdani était  » une autorité reconnue en Iran et un stratège en matière de lutte contre les mouvements séparatistes et les combats de guérilla urbaine.

Publié le : 20/10/2015 03:45 PM

now.mmedia.me/

Adaptation : Marc Brzustowski

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires