L’armée israélienne se prépare à de nombreux changements stratégiques à l’approche du cessez-le-feu
Par David Israël
Avec l’entrée en vigueur du cessez-le-feu dimanche prochain, l’armée israélienne est prête à passer d’une position offensive à une stratégie défensive à Gaza. Dans le cadre de l’accord, Israël s’est engagé à retirer ses forces de la bande de Gaza, une mesure qui s’accompagne d’un changement dans les opérations militaires. Le bureau du Premier ministre a démenti les informations suggérant qu’Israël renoncerait au contrôle du corridor de Philadelphie, une voie de contrebande essentielle utilisée par le Hamas.
Si l’accord est maintenu, l’armée israélienne devrait se redéployer avec deux divisions chargées de sécuriser les secteurs nord et sud de la bande de Gaza. L’objectif principal de ce redéploiement sera de protéger les communautés israéliennes le long de la frontière et d’empêcher les incursions des terroristes, tout en garantissant le respect de l’accord de cessez-le-feu.
En Judée-Samarie, les forces israéliennes vont probablement intensifier leurs opérations dans les bastions terroristes du nord de la Samarie. Les analystes préviennent que la libération des terroristes arabes, un élément de l’accord, pourrait alimenter les tensions et enhardir les factions extrémistes, ce qui pourrait déclencher une recrudescence des activités antiterroristes.
Selon Reuters, l’accord prévoit un échange de prisonniers, Israël devant libérer 30 terroristes pour chaque otage israélien libéré, et 50 pour chaque femme détenue. Parmi les personnes devant être libérées figurent des détenus de moins de 19 ans, arrêtés après les événements du 7 octobre. Le nombre final de prisonniers libérés dépendra du nombre total d’otages libérés, les estimations allant de 990 à 1 650.
Des 33 otages israéliens qui doivent être libérés dans un premier temps, seuls 22 ou 23 seraient encore en vie. Les 64 ou 65 otages israéliens restants devront attendre, à supposer qu’ils soient encore en vie.
Pendant ce temps, l’équipe de négociation israélienne reste à Doha, au Qatar, pour finaliser la liste des terroristes à libérer. L’équipe ne devrait revenir qu’une fois ces détails réglés, ce qui retarde la réunion du cabinet initialement prévue jeudi matin.
Le bureau du Premier ministre a révélé que lors d’une réunion avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, l’équipe de négociation a fait état de tentatives de dernière minute du Hamas pour renégocier les termes de l’accord du 27 mai. Le Hamas chercherait à contrôler la sélection des détenus libérés, malgré une clause accordant à Israël un droit de veto sur la libération des meurtriers de masse identifiés comme des symboles du terrorisme.
Netanyahou a demandé à l’équipe de respecter l’accord initial et de rejeter fermement ce qu’il a qualifié de « tentatives de chantage de dernière minute » du Hamas.
JForum.fr avec jewishpress
Crédit photo : Oren Cohen/Flash90 Des soldats de Tsahal opérant à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 28 novembre 2024.
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Espérons que cette attitude honteuse n’est qu’un subterfuge pour obtenir la libération des otages en bernant les déchets antijuifs au pouvoir un peu partout. En particulier, en francekipu…