Le Hezbollah serait sur le point de quitter la Syrie pour mieux préparer la guerre contre Israël |
Le groupe terroriste chiite combat, depuis 5 ans officiellement, aux côtés des forces syriennes contre les rebelles cherchant à renverser Assad, mais le Hezbollah s’inquiète de l’amenuisement de ses forces, au risque d’être exangues en cas de conflit contre Israël • De son côté, Tsahal révèle l’identité du nouveau commandant de la formidable force chiite libanaise installée dans le Sud de la Syrie, dans les flancs de l’Etat Hébreu.
Troupes du Hezbollah en Syrie |
Illustration: Reuters
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Le Hezbollah projette de retirer ses forces en totalité ou en grande partie, en 2018, dans le but d’étoffer sa présence le long des frontières avec Israël, selon ce que rapporte le site internet libanais Lebanon 24, mardi.
Selon ce reportage ou effet d’annonce, le haut-Commandement du Hezbollah a diffusé un nouvel ordre du jour, mandatant que les derniers combattants subsistant en Syrie doivent la quitter au début 2018.
Au cours des cinq dernières années, les forces du Hezbollah ont combattu aux côtés de l’armée syrienne, de l’Iran et de la Russie au beau milieu de cette brutale guerre civile. On pense que le groupe terroriste chiite, avec d’autres milices soutenues par l’Iran, le plus souvent à leur tête, a contribué (loin derrière l’aviation russe, cependant) à renverser la tendance de la guerre, défavorable au Président syrien Bachar al Assad, jusqu’à l’entrée en guerre des Russes, en septembre 2015.
Cette mesure est conçue afin de s’assurer que l’organisation sera encore capable d’exposer une présence suffisante le long de la frontière libanaise avec Israël si les hostilités étaient déclenchées.
Selon le reportage libanais, les Commandants du Hezbollah ont réalisé que le nombre de ses combattants opérationnels s’était considérablement amenuisé, au point que 85% des forces combattantes du groupe se trouve en Syrie. Une autre raison citée c’est le bilan catastrophique en nombre de tués -plus de 1800 agents opérationnels ont été tués, le triple au moins blessés ou invalides, au cours de la guerre civile syrienne – et une troisième,le besoin de reprendre l’entraînement d’autres miliciens opérationnels.
Ce site poursuit en prétendant que la première phase de ce retrait est prévu pour débuter dans les prochains jours et qu’elle pourrait concerner jusqu’à 60% des forces en Syrie, les autres phases s’étendant tout au long d’une période de plusieurs semaines.
Pendant ce temps, Tsahal a révélé, mardi 24 octobre, l’identité de Munir Ali Naim Shaito, comme étant le chef commandant les forces du Hezbollah, dans le Sud de la Syrie. Il est censé faire la liaison entre les forces toujours présentes dans les villes des rives de l’Euphrate comme Al-Mayadin, et les versants sud du Golan, où préparer le harcèlement et des opérations terroristes contre l’Etat Hébreu. Une fois démasqué publiquement, on peut imaginer que le sort de celui-ci, comme celui de ses prédécesseurs, Jihad Moughniyeh ou Samir Kuntar, est scellé.
Le chef du Hezbollah, Munir Shaito (à l’extrême-droite, position naturelle), camouflé dans un uniforme de l’armée syrienne, précisément afin de ne pas être repéré, fait une tournée du Sud Syrien avec le gratin de l’armée syrienne
Ces révélations s’inscrivent également dans le cadre des démarches diplomatiques israéliennes, auprès des Etats-Majors russes et américains, démontrant qu’Israël n’est pas dupe de ce qui se passe sur les soit-disant « zones de déconfliction » mises au point par lers deux Grands.
Shaito, aussi connu sous le nom de guerre de Hajj Hashem, commande pour le Hezbollah, tout le territoire à l’Ouest de la ligne Suweida-Damas et plus au sud, allant de Dera’a à la frontière avec Israël. Son grade au sein du Hezbollah est équivalent à celui du Commandant de Corps de la 1ère armée syrienne Mahmoud Al-Quzi, et il est subordonné à Ahmed Saleb, chef de toutes les forces du Hezbollah en Syrie (en lieu et place de Mustafa Baddredine, très probablement éliminé par le duo Nasrallah-Soleimani) et au chef duCorps syrien de la Force Quds des Gardiens de la Révolution Iranienne.
Shaito, 50 ans, est marié, a 4 enfants et réside dans un village du Sud-Liban, bien connu des services de renseignements israéliens, mais il passe la plus grande partie de la semaine à Damas. Il focalise l’essentiel de son attention sur cette partie sud de la Syrie, où sa mission est de garantir la pérennité des intérêts du Hezbollah. Ce serait un autre indice, qu’excepté du fait d’un remplacement par des milices chiites aguerries venues d’Irak, le Hezbollah devrait continuer d’assurer une présence relative dans ce secteur.
Cette information marque la première fois que le nom et le visage de Shaito sont exposés au grand public, alors que jusqu’à présent il avait réussi à continuer de conserver l’anonymat dans ses missions restées secrètes. Les médias arabes ont peu voire pas du tout d’information le concernant et il est même parvenu à ne plus laisser virtuellement d’empreintes digitales.
Au début des années 2000, Shaito a occupée le poste de Commandant-adjoint de « l’unité des Opérations en Palestine », au cours de laquelle il a expédié les terroristes qui ont mené, en 2002 l’attentat meurtrier près du Kibboutz Matzuva, lors duquel six Israéliens ont été tués.
Il avait, en définitive été promu au poste de Commandant régional, une position qu’il a occupée au cours de la Seconde Guerre du Liban, en 2006. Après la guerre, il a été promu au poste de Commandant en second de l’Unité Badr,responsable de la zone située entre les fleuves du Litani et Awali [Zone où le Hezbollah a interdiction formelle, selon la « FINUL, garante » de la Résolution 1701, de mettre les pieds et de déployer des armes et des ressources humaines pour y préparer la prochaine guerre. Ce que le fait le groupe terroriste depuis le lendemain du vote de cette résolution jusqu’à nos jours, sans s’être arrêté une seconde].
Shaito aurait été nommé à sa position actuelle en juin 2016. Ses prédécesseurs ont été Jihad Mughniyeh -le fils du commandant militaire deveune icone Imad Mughniyeh, effacé dans une opération conjointe du Mossad et de la CIA à Damas, le 12 février 2008-, liquidé le 18 janvier 2015 dans les Hauteurs du Golan ; et Samir Kuntar, qui avait assassiné trois membres de la famille Haran à Nahariya en 1979, et qui a aussi été éliminé en 2015. Le Hezbollah a, bien sûr, accusé Israël de ces remises à zéro des comptes et, chaque fois, a mené des représailles depuis le territoire libanais.
Cependant, alors que Kuntar et Mughniyeh junior étaient responsables de la construction d’une infrastructure terroriste sur le Golan syrien, afin d’être activé pour des attentats contre Israël, le job de Shaito est plus officiel de par sa nature. Similaire à ses homologues du Hezbollah dans d’autres régions de Syrie, sa mission fondamentale, à ce stade, est d’abord d’aider le régime du Président Bachar el Assad a remporter la guerre civile et à reprendre le contrôle de cette nation en situation sanglante. Ce n’est qu’une fois cette mission accomplie que sa mission se transforme plus directement dans l’instauration des intérêts iraniens et du Hezbollah en Syrie.
Dans ce cadre, Shaito est responsable de l’établissement de l’infrastructure du Hezbollah dans les zones situées au sud du Plateau du Golan. Il y a quelques semaines, Israël a abattu un droen du Hezbollah, piloté à distance par des techniciens sous les ordres de Shaito, qui survolait la zone frontalière. Il est aussi responsable d’opérations supplémentaires du Hezbollah, mais l’essentiel de la charge consiste à aider l’armée syrienne à vaincre les forces rebelles dans le secteur. Ses forces comprennent un groupe de jeunes officiers du Hezbollah et de plusieurs dizaines de combattants sous son commandement, une partie desquels servent quelques mois en Syrie, en service opérationnel, puis retournent au Liban pour être remplacés par d’autres.
Eviter l’escalade, au moins pour le moment
Les activités du Hezbollah en Syrie ont fait les gros titres, cette semaine, après que le Ministre de la Défense Avigdor Lieberman ait accusé une cellule commandée par l’organisation d’avoir tiré cinq roquettes délibérément en direction d’Israël, qui a répliqué en pulvérisant 3 canons d’artillerie syrienne.
Lieberman est même allé jusqu’à déterminer que le chef du groupe terroriste, Hassan Nasrallah, avait personnellement envoyé cet ordre, dans un effort pour cloisonner cette information, à l’insu d’Assad et de son armée. les responsables de Tsahal, qui ont modéré le propos en disant que Tsahal n’avait pas de preuve permettant d’établir avec certitude l’hypothèse du Ministre de la Défense, ont été pris de court par cette déclaration. O peut supposer avec une quasi-certitude que si c’est bien le Hezbollah qui a tiré ces projectiles, c’était, alors sous les ordres directs de Shaito sur le terrain.
Indépendamment de cet incident, les responsables de Tsahal ont, plusieurs fois, souligné ces dernières années, la stratégie du Hezbollah, orchestrée par l’Iran, pour prendre pied sur les hauteurs du Golan, d’où il pourrait ouvrir une second front contre Israël. Les opérations militaires attribuées à Israël – dont, parmi elles l’élimination de Mughniyeh, Kuntar et tant d’autres – ont été en mesure de contrecarrer l’expansion des infrastructures terroristes de l’organisation. Il apparaît, cependant, clair que le Hezbollah n’a pour autant, jamais renoncé et colle complètement à ses plans, qui sont à présent sous la responsabilité et à la discrétion de Shaito.
Au-delà de ce point (guerre de basse intensité), les responsables de la défense pensent que le Hezbollah cherche, pour le moment, à éviter quelque incident que ce soit qui puisse déboucher sur une escalade avec Israël. La priorité du groupe, partagée avec son patron iranien, est d’abord et avant tout de gagner la guerre civile syrienne et seulement ensuite, d’intensifier ses opérations le long des frontières d’Israël- une zone qui, – six ans après et malgré de multiples opérations visant à la récupérer – actuellement sous le contrôle des rebelles, dont une partie plut^tit favorable à Israël et l’autre appartenant à l’Etat Islamique ou à Al-Qaïda.
Daniel Siryoti
Adaptation : Marc Brzustowski
une chose est sur le regime d iran est le plus dangereux du monde ,non pa que pour israel , aussi les pays arabes et du golf et l europe , j espere que le monde va bougez et s associe a israel pour en finir avec se regime de cingle , le peuple diran n est pa comme ses dingues lui aussi a le droit a la liberte ,nous vaincrons c est une evidence .
Iran will make of S Lebanon a « no-Muslim » land.
Je ne crois pas qu’Israël va être le premier à actionner la bombe atomique dans la région. Israël est assez fort pour détruire l’arsenal atomique de l’Iran et de mener une attaque totale et décisive contre les salauds criminels du Hezbollah pour les éliminer une fois pour toute. Et je crois qu’aussi bien l’Iran et les salauds criminels du Hezbollah le savent très bien. Idem pour les salauds criminels du Hamas et Fatah, ils sont aussi entraine de comprendre que le frère Hussein Obama n’est plus à la Maison Blanche pour les soutenir dans leurs actions criminels.
Madeleine vous etes dans le vrai malheureusement mais que faites vous de la réaction de l Iran ?? ce sont des malades capables de TOUT. il n attendent que ça pour justifier leurs actions contre l Etat hebreux..
Et vos deux peuples paieront cette folie.. Quoiqu il arrive sachez O peuple juif que nous sommes nombreux à souhaiter votre victoire , il faut QU ‘ ISRAEL VIVE pour tous les peuples assoiffés de democratie de liberté de respect des différences du triomphe de l Intelligence et du progrés..
VIVE ISRAEL sincèrement bien que je sois d origine , je crois arabe…….
Après les bombardements par le Japon de Pearl Habour où la quasi flotte américaine a été détruite, et où des milliers de soldats américains ont trouvé la mort, il a été décidé par Roosevelt d’arrêter le massacre de ses hommes et d’utiliser, pour la première fois, la bombe atomique sur les villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki. Bien sûr, de gros dégâts en matière de pertes humaines japonaises étaient prévus et ont eu lieu. Le monde entier, sidéré, s’est répandu en critiques virulentes. Et puis a oublié et rangé définitivement dans les placards ces horreurs. L’empereur japonais était têtu. Le premier bombardement sur Hiroshima ne l’avait pas fait plier. Et le nombre de morts américains ne cessait d’augmenter. Le deuxième bombardement sur Nagasaki a eu raison de l’entêtement de l’empereur japonais. La paix est revenue et surtout, pour Roosevelt, ses hommes ne mouraient plus. Israël doit se montrer ferme. Les Israéliens ne sont pas nombreux, chaque vie compte, chaque mort est un déchirement pour le peuple d’Israël et pour les Juifs en diaspora. Natanyahu doit prendre une décision difficile. La critique continue d’Israël sera pire que jamais et…. cessera comme elle a cessé d’exister envers les Etats-Unis il y a huit décennies. Israël doit utiliser sa bombe sur l’Iran. Sans tarder. Pour sauver la vie de beaucoup de soldats de Tsahal et de civils. Un grand nombre de pays, hypocrites et lâches, respireront mieux derrière leur critiques d’Israël, qui lui, en sortira plus respecté que jamais.
CHAMPAGNE juste après vive TSAHAL