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Tsahal peut pirater les missiles du Hezbollah

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Un ancien général de Tsahal : nous avons la capacité de pirater les systèmes de guidage des missiles sophistiqués du Hezbollah Le projet de Tsahal d’intégrer ses unités de cyberguerre était aussi à l’agenda, alors que d’autres se demandent si cela « affaiblirait » les capacités d’Israël et que d’autres le voient comme une « évolution naturelle »

Israël a la capacité de pirater (« hacker ») les missiles du Hezbollag électroniquement programmées par ordinateur, afin de les neutraliser et les empêcher de poser une menace, a déclaré mercredi l’ancien Général de Brigade de Tsahal, inchas Barel Buchris, à l’Université de Tel Aviv.

S’exprimant sur la Cyber-révolution dans les affaires militaires, dans un panel d’anciens généraux de Tsahal, Yair Cohen et Daniel Gold, l’ancien Chef de la Sécurité intérieure (Shin Bet) Carmi Gillon et le Vice-Amiral de Tsahal Ophir Shoham, qui travaille sur les questions de cybernétique au Ministère de la Défense, l’ancien chef de l’Unité 8200 répondait aux questions d’Or Heller, de la Chaîne 10, au sujet des cybercapacités de l’Etat, face à l’arsenal de missiles deu Hezbollah qui s’élève à plus de 100.000 roquettes et missiles.

Bien que Buchris ait précisé que la majorité des roquettes du Hezbollah, qui sont faiblement équipées de technologies et donc moins destructives, du coup, elles ne peuvent être atteintes par les capacités de piratage par moyens électroniques, en revanche ses roquettes high-tech les plus perfectionnées en sont assurément la cible.

Ce panel de généraux et chefs des services de renseignements a débattu aussi l’annonce récemment faite par Tsahal que l’armée allait unifier toutes ses cyber-unités séparées, dont les unités offensives, défensives, des renseignements et de recherche sous un seul et même commandement – ce qui est salué par les Huiles comme un geste visionnaire – pour évaluer si c’est une évolution positive. ce problème est depuis longtemps en discussion, du fait qu’un responsable de premier plan de Tsahal ait commenté, lors d’une autre conférence d’avril 2014, qu’il ne s’attendait pas à ce que ces cyber-unités soient réunifiées.

Cohen, l’un des trois chefs principaux de l’Unité 8200, a affirmé qu’il perçoit les problèmes de cybersécurité comme cruciales, mais que si les capacités de l’Unité 8200 s’en voyaient amoindries, dès qu’elle serait rattachée au commandement des cyber-unités, cela serait problématique.

Les Etats-Unis, a t-il fait remarqué, ont mené un long débat pour savoir s’il fallait transférer la NSA sous un nouveau commandement unifié et, à la fin, ils ont décidé que non.

« L’Unité 8200 est une organisation qui a connu de nombreux succès jusqu’à maintenant », a t-il dit, ajoutant que Tsahal doit prendre la décision avec prudence ».

Faisant écho à certains des doutes formulés par Cohen, tout en lui apportant un soutien qualifié, Gillon a déclaré : « Je suis certain qu’on a besoin d’un commandement unifié des unités cybernétiques – est-ce que cela fonctionnera? Je n’en suis pas sûr, à cause d’autres expériences que nous avons eu dans la communauté de la sécurité.

Bien qu’elles ne soient pas toujours coordonnées, Gillon remarque que les capacités en cybernétique existent au sein de Tsahal depuis des années.

Gold s’est montré plus positif à propos de ce changement, en disant qu’il y a « d’énormes potentialités en intégrant les cyber-renseignements et la cyber-défense » et que « ce sont les résultats et l’efficacité qui sont bien plus importants que la structure ou la forme ».

Shoham, en même temps, a désigné ce mouvement comme une évolution naturelle, découlant des orientations qui lui servent de précurseurs et que Tsahal a réalisé il y a plus de dix ans.

Tsahal « continuera d’utiliser les piliers importants dont nous disposons déjà, tout en bâtissant de nouvelles capacités », dit-il.

L’opinion la plus favorable est venue de Buchris, qui a désigné cette unification comme « la meilleure décision prise par le Chef d’Etat-Major jusqu’à présent » et il a exprimé sa confiance dans le fait que l’unité 8200 pourra être absorbée « de la bonne façon qui sied ».

Un peu plus tôt, le Ministre de la Défense Moshe Ya’alon a pris la position la plus forte et la plus explicité en public, adoptée par un responsable israélien, concernant la volonté du pays, non seulement de mener des cyber-attaques de représailles, mais surtout de constituer un mur de dissuasion générale en matière de cyber-attaques.

Ya’alon a reconnu que des adversaires comme l’Iran, le Hezbollah et d’autres cyberpirates (hackers) « nous attaquent aussi bien militairement que sur leplan économique » et dit que « nous devons les attaquer en retour ».

Son prédécesseur, Ehud Barak, était bien plus circonspect dans ses commentaires sur les capacités offensives du pays en matière de cyberguerre, mais le monde virtuel a évolué rapidement depuis que Barak a démissionné, il y a deux ans et demi.

Ya’alon a aussi discuté du besoin d’établir des lois et des normes intenrationales plus claires, en matière de cyberguerre, parce que les attaques sont devenues plus fréquentes.

jpost.com

 

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