Le général de brigade Dan Goldfus

Intensification des opérations militaires israéliennes à Gaza et tensions croissantes à la frontière nord

L’armée de défense d’Israël (Tsahal) a repris ses opérations d’envergure dans la bande de Gaza, marquant un nouveau chapitre dans le conflit en cours. La ré invasion de Khan Younes, dans le sud de l’enclave, a été lancée lundi, seulement 14 semaines après le retrait initial des forces israéliennes de cette zone.

Cette décision stratégique fait suite à des renseignements indiquant une tentative de réorganisation du Hamas dans la région. La division 98 de Tsahal, sous le commandement du général de brigade Dan Goldfus, mène l’offensive qui a déjà neutralisé plusieurs dizaines de combattants du Hamas.

L’opération se caractérise par une approche multidimensionnelle, combinant frappes aériennes, bombardements de chars et actions au sol. L’armée de l’air israélienne a déjà mené plus de 50 frappes ciblant des infrastructures terroristes, notamment des caches d’armes, des postes d’observation et des réseaux de tunnels.

Parallèlement, dans le centre de Gaza, le Hamas a tenté de lancer des roquettes vers Israël, mais ces tirs se sont avérés infructueux, certains projectiles tombant même à l’intérieur de la bande de Gaza. Tsahal estime qu’environ un cinquième des roquettes tirées par les groupes terroristes retombent dans l’enclave, mettant en danger la population civile gazaouie.

À Rafah, à l’extrême sud de Gaza, les forces de la Division 162 ont également mené des opérations fructueuses contre des éléments du Hamas, en étroite coordination avec l’appui aérien.

Sur le front nord, la situation s’est considérablement tendue avec une escalade des attaques du Hezbollah. Le groupe libanais a lancé plusieurs salves de roquettes et de drones vers la Galilée israélienne. Bien que la plupart aient été interceptés, certains ont réussi à passer les défenses, provoquant des incendies significatifs dans la région pour la première fois depuis plusieurs jours.

En réponse, Tsahal a mené une série de frappes contre des positions du Hezbollah, ciblant notamment des membres haut placés de l’organisation. Ces opérations ont résulté en l’élimination d’au moins un agent récemment impliqué dans des tirs contre Israël.

Dans une démonstration de force, l’armée de l’air israélienne a également effectué des survols à basse altitude au-dessus de Beyrouth, créant des bangs supersoniques. Ce geste souligne la capacité d’Israël à projeter sa puissance aérienne jusque dans les zones les plus sensibles du Liban.

Cette intensification des opérations militaires sur plusieurs fronts témoigne de la détermination d’Israël à neutraliser les menaces à ses frontières. Cependant, elle soulève également des inquiétudes quant à une possible escalade régionale du conflit, alors que les tensions restent vives avec le Hezbollah au nord et que la situation humanitaire à Gaza demeure préoccupante.

Jforum.fr

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

3 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Asher Cohen

Du baratin de raté pour essayer de se rassurer sur son inefficacité. Quand après 10 mois de guerre, sur une bande de terre de 40 km sur 10, une armée ne réussit pas à éradiquer l’ennemi, c’est qu’elle est inefficace. Il faut donc changer les généraux et les remplacer par des gens efficaces. Imaginez Clemenceau en 1914-18, face à l’inefficacité de ses généraux, et ne les changeant pas après 10 mois, il aurait alors perdu la guerre. N’était-ce pas lui qui affirmait que la guerre est une affaire trop importante pour être laissée aux militaires? Cette guerre de Gaza coûte extrêmement cher à l’économie israélienne, et en nombre de Juifs tués. Elle doit donc être menée avec compétence et rigueur, au lieu de faire de la figuration et du théâtre à la mode francaouie.

VictorJ

Mi-vrai. En réalité le bilan affirmé de 14/15000 affidés du hamas mis hors course sur un total de 30000, n’est pas nul bien qu’insuffisant. C’est l’intense retenue des FDI qui serait en cause du retard à l’allumage, pour ne pas nuir aux « civils » ou soi-disant tels, pour le qu’en-dira-t’on des medias complices et des arbitres biaisés de l’ONU, sinon des activistes obcènes du CIJ de La Haye.

Asher Cohen

Je vois combien vous reconnaissez le manque d’efficacité de Tsahal, mais vous cherchez des excuses pour l’expliquer. Les actuels généraux de Tsahal sont des losers. Tsahal signifie Tsva-Haganah-LeYisraël, et Haganah veut dire défense. La première responsabilité de l’Armée Israélienne est d’assurer la défense de l’État Juif, et le droit du citoyen Juif à vivre en paix sur la Terre de ses ancêtres, tout le reste n’est que de la littérature et du commentaire des claques-merde et des langues de putes.. Le citoyen Juif ne finance pas Tsahal pour être tué, mais pour rester vivant. On se soucie des civils gazaouis, mais qui se soucie de la vie des civils Juifs?

L’excusite est la première maladie des ratés. On ne gagne pas une guerre avec la maladie de l’excusite. Tsahal doit faire ce qui est nécessaire et non ce qui est expédient. Il est plus dur de gagner la guerre que de la perdre. La route de la géhenne est pavée de bonnes intentions. La première chose à faire pour les généraux de Tsahal est d’arrêter d’avancer des rationalisations et justifications élaborées pour leur échec. S’il y a une guerre à mener, c’est à eux de la mener. Les losers avancent des excuses, les winners font des progrès. Il y en a bien d’autres dans le Monde qui ont eu la même excuse, et qui ont réussi malgré-tout. Si les généraux de Tsahal investissaient autant d’énergie à éradiquer le hamas, qu’ils n’en dépensent en excuses pour leurs échecs, ils se surprendraient eux-mêmes, mais ils doivent d’abord se guérir de l’excusite. Voilà pourquoi je dis qu’il faut changer les généraux.