Après plus de vingt ans d’études, de planification et de travaux, le musée d’histoire naturelle Steinhardt de l’Université de Tel-Aviv construit à l’image de l’arche de Noé a ouvert ses portes la semaine dernière.


Il est situé à Tel-Aviv et abrite 5,5 millions de spécimens du monde entier, des premiers crânes humains aux pièces de taxidermie rares (l’art de donner l’apparence du vivant à des animaux morts).

L’entreprise qui a coûté plus de 140 millions de dollars a été rendue possible grâce à l’effort conjoint du philanthrope et homme d’affaire américain Michael Steinhardt, et de plusieurs ministères et organisations.

 

Le bâtiment en forme d’arche de Noé de plus de huit mille mètres carrés a ouvert la semaine dernière  le long du campus de l’Université de Tel Aviv.

En entrant dans ce nouveau musée considéré comme le centre le plus vaste et le plus complet de la région pour la recherche, l’éducation et la conservation de la biodiversité, les visiteurs sont accueillis par une reconstitution vivante des grandes migrations aviaires d’Afrique vers l’Europe à travers la vallée de Hula en Israël, avec des faucons, des pélicans et des vautours au plafond du bâtiment.

Selon l’Université de Tel Aviv, c’est «le premier et le seul centre de recherche et de sensibilisation à l’histoire naturelle au Moyen-Orient». Le but principal du musée, selon les conservateurs, est de sensibiliser le public sur le monde naturel et l’environnement à l’échelle locale et mondiale.

Israël attire chaque année des millions de visiteurs du monde entier impatients de découvrir les artefacts culturels et religieux du pays.

Le musée, qui devrait accueillir 150 000 visiteurs par an, sera désormais en mesure d’offrir aux visiteurs en Terre Sainte un regard en profondeur sur l’histoire naturelle unique de la région, à la fois ancienne et moderne. Le musée présente huit expositions permanentes ainsi qu’une exposition temporaire.

Des milliers de pièces provenant des collections nationales d’histoire naturelle qui n’étaient pas disponibles auparavant sont à présent accessibles au public a l’instar de pièces de la fin du 19ème siècle, comme la collection d’Ernst Johann Schmit le zoologiste et prêtre catholique allemand  qui a vécu en Israël il y a un siècle.

Dans l’exposition «Treasures of Biodiversity», on trouve des pièces empaillées de Schmitz comme le dernier ours de 1916, le guépard asiatique de 1911 et le dernier crocodile de la rivière Taninim.

Au sein d’une autre exposition, une carte interactive d’Israël  de 6 mètres de haut présente les problèmes environnementaux actuels en Israël dont l’assèchement de la mer de Galilée ou le rétrécissement de la mer Morte de près d’un mètre chaque année.

Source : tel-avivre.com

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Bernadotte

Pendant ce temps le musée qu’ont construits l’Autriche pour les palos es désespérément vide car chaque fois qu’ils ont fait des fouilles ils ont trouvé des vestiges juifs qu’ils se pressent de faire disparaître.