Syrie: enquête US sur l’échec contre les drones iraniens

Le principal système de défense aérienne de la base de la coalition n’aurait pas été pleinement opérationnel lorsque des drones iraniens ont attaqué les forces américaines en Syrie le 23 mars, tuant un entrepreneur américain et blessant plusieurs soldats américains.

Le 24 mars, des milices soutenues par l’Iran ont attaqué des bases de la coalition avec des missiles et des drones, intensifiant le conflit dans le nord-est de la Syrie.

Les deux attaques contre les forces américaines en Syrie se sont déroulées à environ 45 minutes d’intervalle.Les forces de la coalition au Centre d’assistance au combat de l’aéroport – Koniko ont été la cible de la première attaque, qui s’est produite à 22h39 heure locale.

Lors de la deuxième attaque, trois drones suicides ont attaqué la ville d’al-Hadara’ – Al-Khadra vers 23 h 23. Deux drones ont été détruits par la défense aérienne de la coalition. L’un d’eux est entré dans l’enceinte et a endommagé un bâtiment. Cependant, aucun blessé n’a été signalé.

Les attaques de vendredi étaient les dernières d’un nombre croissant de représailles entre les États-Unis et des groupes soutenus par les gardiens de la révolution iraniens.

Le conflit, parmi les pires de la région depuis 2019, menace les dernières tentatives de calmer les tensions au Moyen-Orient.

Le Commandement central de l’armée américaine (CENTCOM) a signalé des dizaines d’attaques par des milices soutenues par les Gardiens de la révolution iraniens, visant les forces et les installations de la coalition américaine, contre l’Etat islamique, depuis 2021. Mais cette vague de combats a commencé suite à la mort d’un entrepreneur américain, cinq militaires Des Américains et un autre entrepreneur américain ont été blessés.

Selon le Pentagone, les blessés ont été causés par une attaque de drone sur une base d’une coalition de pays combattant l’organisation Etat islamique dans le nord-est de la Syrie, près de Hasaka, vers 13h38 heure locale le 23 mars.

Un rapport du New York Times a affirmé vendredi que le principal système de défense aérienne de la coalition n’était « pas pleinement opérationnel » lorsque l’attaque a eu lieu.

Un responsable américain a déclaré au réseau d’information que le système de défense antimissile Avenger déployé sur la base avait peut-être eu des problèmes de maintenance et était en panne au moment de l’attaque.

Vendredi, le général Patrick Ryder, attaché de presse du Pentagone, a déclaré aux journalistes que le radar de défense aérienne était opérationnel, mais a refusé de fournir plus d’informations pour des raisons de confidentialité.

Il n’est pas certain que le système aurait détecté la menace même s’il avait été pleinement opérationnel, car les drones et les munitions perdues peuvent parfois fonctionner à très basse altitude, ce qui rend difficile leur détection par les systèmes radar.

Le Pentagone et d’autres responsables américains ont déclaré qu’ils hésitaient à divulguer les failles ou les défaillances potentielles du système de défense en couches, de peur de donner un quelconque avantage aux adversaires de la région.

« Nous prenons diverses mesures pour protéger notre peuple », a déclaré le général Ryder. Mais encore une fois, c’est un endroit intrinsèquement dangereux. »

Les analystes du renseignement américain ont confirmé que le drone impliqué dans l’incident était de fabrication iranienne.Le général Ryder a ajouté que les États-Unis avaient lancé des frappes aériennes contre des sites militaires liés au Corps des gardiens de la révolution islamique iraniens.

Deux avions polyvalents F-15E de l’US Air Force ont attaqué des positions utilisées par des groupes fidèles aux Gardiens de la révolution iraniens. Plus tard, les mêmes milices ont tiré 10 missiles sur la ville d’al-Hadara’, dans le nord-est de la Syrie, où sont stationnées les forces de la coalition.

JForum avec Nziv

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