A Palestinian photographer reacts after he was wounded during clashes between Palestinian protestors and Israeli security forces near the border fence between Israel and the Gaza Strip on October 11, 2015, east of Gaza City. An Israeli air strike in Gaza killed a pregnant woman and her toddler and Hamas warned the Jewish state against "foolishness" as Palestinian unrest spun further toward a full-scale uprising. AFP PHOTO / MOHAMMED ABED / AFP PHOTO / MOHAMMED ABED

Soixante-cinq journalistes ont été tués dans le monde en 2017, dont cinquante professionnels, sept « journalistes-citoyens » (blogueurs) et huit « collaborateurs des médias », selon le bilan annuel de Reporters sans frontières publié mardi 19 décembre.

Ce bilan fait de 2017 l’année la moins meurtrière depuis 14 ans pour les journalistes professionnels, note l’ONG basée à Paris. Il est dû en partie à une meilleure protection des reporters mais également au fait que des pays dangereux « se vident de leurs journalistes ». Sur les 65 journalistes (professionnels et non-professionnels) tués au cours de l’année, 39 ont été assassinés ou sciemment visés et 26 ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions.

Comme l’an dernier, la Syrie demeure le pays le plus meurtrier pour les reporters avec 12 journalistes tués recensés, devant le Mexique (11), l’Afghanistan (9), l’Irak (8) et les Philippines (4).

Une baisse de 18%

Si moins de journalistes ont été tués dans le monde en 2017 par rapport à l’an passé (79 tués l’an dernier, soit une baisse de 18% cette année) c’est, estime RSF, en raison de « la prise de conscience croissante de la nécessité de mieux protéger les journalistes et la multiplication des campagnes menées en ce sens par les organisations internationales et les médias eux-mêmes ». Mais aussi par le fait que « des pays, devenus trop dangereux, se vident de leurs journalistes ».

« C’est le cas de la Syrie, de l’Irak, du Yémen, de la Libye où l’on assiste à une hémorragie de la profession », déplore RSF.

Si les conflits armés mettent en péril la vie des journalistes qui couvrent ces guerres, dans des pays comme le Mexique « des cartels et des politiques locaux font régner la terreur » contraignant aussi nombre de journalistes à « quitter leur pays ou leur profession ».

« Le Mexique est le pays en paix le plus dangereux au monde pour les reporters », souligne RSF. Au pays des cartels de la drogue, les journalistes qui traitent de la corruption de la classe politique ou du crime organisé sont quasi-systématiquement visés, menacés, voire exécutés. Cela a été notamment le cas de Javier Valdez Cardenas, journaliste chevronné de 50 ans, collaborateur de l’AFP et de médias locaux, froidement assassiné le 15 mai.

Le HuffPost avec AFP

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