La Paracha Devarim est toujours lue le Chabbat précédant Tichea beAv, le jour où nous observons le jeûne en souvenir de la destruction du Saint Temple.

La Haftarah est la troisième des « Haftaroth de Blâme » lues pendant les Trois Semaines de deuil. C’est le chapitre d’ouverture du Livre d’Isaïe, et il commence avec le mot « ‘Hazone » la vision d’Isaïe.

Il contient une réprimande émouvante : le prophète reproche au peuple d’Israël son éloignement de D.ieu :

« Sion sera racheté par la justice, et ceux de son peuple qui se repentent, seront sauvés par la vertu »« Cieux, écoutez ! Terre, prête l’oreille ! Car l’Éternel parle :« J’ai nourri et élevé des enfants, mais ils se sont révoltés contre Moi. »

Ainsi la Haftarah est un rappel opportun de la raison pour laquelle la terrible calamité de Tichea beAv nous a atteints.

La Haftarah a plus d’un rapport avec la Paracha. Car, dans celle-ci nous lisons la longue admonition de Moïse, qui occupe tout le livre de Devarim. Moïse commence par passer en revue toutes les quarante années d’errance dans le désert. Il rappelle au peuple ses défaillances et l’avertit que le châtiment sera terrible s’il n est pas fidèle à D.ieu. L’admonition s’achève sur une bénédiction adressée au peuple entier. Ainsi le Père des Prophètes donne à ceux-ci qui le suivront, l’exemple.

La Haftarah se termine sur une note heureuse :

« Sion sera racheté par la justice, et ceux de son peuple qui se repentent, seront sauvés par la vertu. »

Source

 

 

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