Nous consommons trop de somnifères ! Chiffres à l’appui, nous sommes en France, un des deux pays européens où ces produits sont le plus vendus. L’utilisation des somnifères est donc un piège, dans lequel tombent un grand nombre de mauvais dormeurs.
Le somnifère donne au début un sentiment récupérateur mais l’accoutumance et la dépendance apparaissent bien vite. Les somnifères ne peuvent être recommandés comme une saine solution aux insomniaques.
Mais d’autres solutions existent. Elles font appel à des techniques reposant sur l’hygiène du sommeil, la relaxation et les techniques comportementales. Ces thérapies sont efficaces mais impliquent une participation active des patients.
Elles sont toutes basées sur la méthode de Schultz, un célèbre médecin berlinois qui a travaillé sur les techniques psychothérapeutiques. Considérant l’homme dans sa totalité somatique et psychique, il insiste sur les effets de la concentration psychique sur les fonctions végétatives. Sa technique le training autogène, est à l’origine de nombreuses techniques dérivées : méthode de Jacobson, sophrologie…
Miel et vinaigre de pomme pour vaincre l’insomnie naturellement
Si le relâchement physique est relativement facile à obtenir, le contrôle mental l’est moins. Faire le vide dans sa tête, ne plus penser à rien au moment de se coucher, est justement un des problèmes de l’insomniaque. Un travail progressif est proposé, basé sur la détente musculaire,, la perception des sensations du corps, le contrôle de la respiration, l’évocation d’images positives. Il permet en douze à vingt séances d’éduquer les insomniaques à gérer leur insomnie s’ils ne veulent pas dépendre des Somnifères.
Insolite : dormir sous la tente peut soigner l’insomnie – Topsante.com
La technique du biofeedback, relativement peu utilisée en France, fait également appel aux techniques habituelles de relaxation. Elle s’en distingue cependant par l’utilisation d’un appareil dont le rôle est d’indiquer au patient le degré de relaxation atteint. Il peut s’agir de l’électromyogramme, de la résistance cutanée ou de l’activité électro-encéphalographique.
Dans cette technique le patient n’est pas en train de ressentir une sensation. Il la visualise et la provoque. Ce traitement convient aux tempéraments volontaristes qui veulent échapper à la dépendance passive des somnifères connaissant leurs dangers. La technique bien assimilée finit par rééduquer à l’endormissement spontané. L’insomniaque aura repris confiance dans sa capacité à dormir.
Synthèse à partir d’un dossier sur le sommeil dans un hors série « Science et vie »