Il s’appelle  Salam Elhouzaïl et dirige une grande tribu bédouine d’Israël. Il encourage non seulement les jeunes de sa tribu à s’enrôler dans Tsahal mais il estime que ce n’est pas suffisant. Salam a donc pris quelques initiatives.

Le cheikh bédouin Salam Elhouzaïl n’est pas un inconnu pour les Israéliens. Les télévisions et les grands journaux lui ont déjà consacré de multiples reportages et interviews. Il faut dire que l’homme est exceptionnel. Il encourage les jeunes de sa communauté à s’enrôler dans Tsahal et à faire tout leur possible pour s’insérer dans la société israélienne.

Ce chef de tribu explique à qui veut l’entendre : « Comment ne pas se sentir reconnaissant envers Israël ? En tant que citoyens, nous possédons tous les droits. Nos enfants sont éduqués, ils vont à l’université, nous gagnons notre vie honorablement, profitons des services sociaux, des soins hospitaliers, de la retraite. Qui songerait seulement à partir pour un pays voisin ? Ici, nous sommes respectés et respectables. De plus, nos représentants sièges à la Knesset et notre voix est entendue ».

« Il faut aussi être en position de donner »

Mais pour le cheikh Elhouzaïl, profiter de ses droits c’est bien, mais pas suffisant.  « Avec tous ce que nous recevons de ce pays, il faut aussi être en position de donner », affirme-t-il.

« Mais pour ma part, je suis un vieil homme. Je ne peux pas faire grand chose.  Alors j’ai décidé de rendre visite aux soldats blessés dans les hôpitaux. Ils risquent leur vie pour nous, pour le pays. La moindre des choses c’est de leur montrer à quel point nous leur sommes reconnaissant ».

Plusieurs fois par mois, Salam se rend en autobus dans les hôpitaux et centres de rééducation. Il achète des fleurs et des friandises, se présente à l’accueil et demande si des soldats sont hospitalisés dans les différents services. Il entre dans les chambres indiquées, remet une rose aux familles, un paquet de bonbons et échanges quelques mots d’encouragement avec les blessés. « Je ne m’éternise pas car je ne veux pas déranger. Il s’agit pour moi de leur apporter du réconfort et surtout la reconnaissance des gens simples. Leur dire que nous pensons à eux et que nous sommes fiers d’eux. C’est tout ».

« C’est un ange »

Pour Tsyla, une infirmière de l’hôpital Soroka de Beersheva, Salam est un ange. « Nous le connaissons bien, sa présence nous est désormais familière. Il est à la fois discret et efficace.

Lorsqu’il s’en va, les patients n’en reviennent pas. Ils nous parlent de lui et de son action complètement bénévole et désintéressée. En fait, il parvient en quelques instants à redonner des forces et de l’espoir à des personnes parfois très diminuées par leurs blessures. En quelque sorte, il nous aide à sa manière à regonfler le moral des troupes, y compris du personnel soignant », reconnait-elle avant de conclure : « c’est un ange ».

David Sebban

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parole de jj

bravo pour ses gens qui donnent leurs temps a des œuvres caritatives, l’aide aux personnes âgées ,et aux enfants malade ,bravo a vous tous , nous avons beaucoup a apprendre d’eux .