Danger dans le nord: le Premier ministre Netanyahou doit pousser Trump à agir

Analyse: Avec la fin de la guerre en Syrie, tous les acteurs régionaux brouillent les cartes : l’Iran construit des bases, la Russie cherche de l’argent, Erdoğan dessine sa frontière et les Kurdes sont toujours en quête d’un Etat ; le seul absent est le président américain, et la première victime de cette abstention est Israël ; Avec tout le respect qu’on doive à l’ambassade de Jérusalem, il est temps que Netanyahu tape du point sur la table à Washington.

Alors que la guerre civile syrienne donne toutes les apparences de se terminer, les combats ne se termineront probablement pas en 2018, puisque les Russes ou même les Nations Unies – dans leurs tentatives de parvenir à un règlement politique pour ramener le calme – ont jusqu’ici échoué à promouvoir l’accord entre tous les acteurs et intérêts disparates impliqués. Ils ne peuvent même pas réussir à faire en sorte qu’ils acceptent de s’asseoir à la même table de négociation.

L’image de la situation militaire sur le terrain est néanmoins de plus en plus nette et on peut maintenant déterminer que la coalition militaire soutenant le régime du président Bashar Assad l’a emporté. La Russie, l’Iran et leurs supplétifs ont réussi à remettre en selle le président qui a massacré les autres ethnies censées appartenir à son propre peuple à travers la Syrie. Ou ce qu’il en reste.

On peut également déterminer que, malgré le fait que l’État islamique ait subi un revers mortel en perdant son califat autoproclamé – ou le territoire sous son contrôle en Syrie et en Irak – l’organisation djihadiste persévère toujours, et continue de se battre sur le terrain et pour conquérir le cœur des croyants.

Le président américain Trump (au centre) doit agir dans la Syrie de Bashar Assad ou le président russe Vladimir Poutine (L) (Photo: AP / EPA / Reuters)

Le président américain Trump (au centre) doit agir en Syrie de Bashar Assad ou ce sera le président russe Vladimir Poutine qui le fera (L) (Photo: AP / EPA / Reuters)

Nous pouvons également déterminer avec certitude que les groupes rebelles musulmans sunnites, qui ont déclenché la guerre civile, ont, depuis longtemps, perdu tout espoir ou toute chance de destituer Assad. Ils essaient encore de défendre une poignée d’enclaves qu’ils ont pu conserver depuis le début de la guerre et ils poursuivent leurs luttes intestines. Chacun d’entre eux est soutenu par un autre patron régional – la Turquie, l’Arabie Saoudite, le Qatar et ainsi de suite – principalement pour promouvoir leurs intérêts respectifs.

Enfin, on peut affirmer que la milice des Kurdes syriens, les YPG, qui a fait preuve de capacités guerrières impressionnantes, étayée par des conseillers américains et des forces spéciales, est devenue un facteur militaire et politique important dans l’arène syrienne.

Les YPG, en fait, ont été la seule force sur le terrain qui ait chassé l’État Islamique de ses principaux bastions à l’est de l’Euphrate (alors que les Américains et les Européens bombardaient depuis les airs).

La milice kurde n’a pas caché son intention de créer un pays – ou du moins un district autonome – dans le nord de la Syrie, avec la conquête de deux énormes enclaves près de la frontière turque, l’une à l’est de l’Euphrate et l’autre à l’ouest du fleuve.

Les milices kurdes en Irak. Les Kurdes sont la seule force à engager l'État islamique dans les offensives terrestres (Photo: AP)

Les milices kurdes en Irak. Les Kurdes sont la seule force à combattre l’État islamique dans des offensives terrestres (Photo: AP)

 

Cependant, c’est précisément ce qui a poussé la Turquie à envahir le nord de la Syrie et a approfondir encore la scission déjà existante entre ces deux alliés de l’OTAN – les Etats-Unis et elle-même.

De quoi Erdoğan a-t-il peur?

Le président turc Recep Tayyip Erdoğan considère que les mouvements des Kurdes syriens menacent directement la sécurité nationale de son pays, principalement parce qu’il craint qu’un pays – ou même l’autonomie kurde – dans le nord de la Syrie serve de modèle et de base aux exigences de la Minorité kurde dans le sud de la Turquie.

Cela mis à part, les Turcs se souviennent bien de la coopération étroite, qui a duré plusieurs années, entre les YPG kurdes syriens et le PKK turc kurde. À de nombreuses reprises, les combattants du PKK se sont lancés dans  des attaques terroristes sur le sol turc à partir du territoire appartenant aux Kurdes syriens et sont retournés au même endroit, lorsque les forces de sécurité turques les ont encerclés.

Le régime du père et prédécesseur de Bashar Assad, Hafez Assad, a fermé les yeux sur cette collaboration transfrontalière et, parfois, l’a même soutenue, mettant la Turquie et la Syrie au bord de la guerre, il y a 20 ans.

Les rues turques, autant que l’opposition politique d’Ankara, s’en souviennent très bien. Erdoğan a ainsi bénéficié d’un appui total lorsqu’il a fait fi des avertissements du secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson et envoyé l’armée turque, ainsi que des groupes rebelles sunnites syriens qui lui sont fidèles, envahir l’enclave kurde dans le nord-ouest de la Syrie.

Le président turc Erdoğan a supervisé une invasion de la Syrie pour empêcher la création d'un Etat kurde syrien indépendant (Photo: EPA)

Le président turc Erdoğan a supervisé une invasion de la Syrie pour empêcher la création d’un Etat kurde syrien indépendant (Photo: EPA)

 

L’objectif principal de l’invasion était d’empêcher la création d’une entité politique syro-kurde indépendante à la frontière entre la Turquie et la Syrie (en plus de la région autonome kurde irakienne près de la frontière entre la Turquie et l’Irak). Un autre objectif était d’instituer une «zone tampon» (ou zone de sécurité) assurant la sécurité des habitants du sud de la Turquie contre les forces hostiles et les groupes terroristes (tels que l’État islamique) qui pourraient tenter de mener des attaques contre eux depuis l’Etat syrien défaillant.

La réponse des Kurdes syriens à l’invasion était aussi presque un cas d’école. Ils ont contacté Bashar Assad et ont invité, même à reculons, les forces qui lui sont fidèles à entrer dans Afrin et le centre de l’enclave pour empêcher les Turcs et leurs alliés de s’en emparer.

Alors que les Kurdes syriens ont leurs propres comptes à régler avec la famille Assad – qui ne les a jamais reconnus comme des citoyens égaux, les a négligés et même assasinés à l’occasion – les Turcs sont bien pires que les Alaouites, quqi sont eux-mêmes minoritaires, après coup. Ils ont besoin du soutien d’autres groupes minoritaires tels que les Chrétiens, les Druzes et, bien sûr, les Kurdes.

Le Premier ministre Netanyahou obligé de repenser les choses

On peut se demander si l’invasion turque de la Syrie est justifiée et si elle ne porte pas atteinte aux normes du droit international. Ce qui est clair, cependant, c’est qu’Erdoğan a pris une décision aussi radicale, parce qu’Ankara craint sincèrement le règlement politique et militaire qui sera mis en place à la fin de la guerre civile syrienne et qui constitue une menace stratégique réelle pour la sécurité nationale de la Turquie.

Le destin d’Israël n’est pas radicalement différent de celui de la Turquie à cet égard. Jérusalem craint également – et à juste titre – que dans les prochains jours, les faits  sur le terrain ne risquent de s’inscrire dans la pierre, en Syrie, ce qui nuira à la sécurité nationale d’Israël et à la sécurité de son peuple.

Les restes du F-16 israélien ont été détruits par un tir antiaérien syrien. Les FDI ne devraient pas tenter d'envahir les hauteurs syriennes du Golan (Photo: AFP)

Les restes du F-16 israélien détruit par un tir antiaérien syrien. Tsahal ne devrait pas tenter d’envahir les hauteurs syriennes du Golan (Photo: AFP)

 

Cela ne veut pas dire, pour autant, que Tsahal devrait nécessairement envahir les hauteurs syriennes du Golan et le bassin de Damas pour empêcher le retranchement des milices appartenant à l’Iran et la création de bases de missiles du Corps des gardiens de la révolution islamique (de façon assez similaire avec l’opération en cours contre les Kurdes dans le nord-ouest de la Syrie, et bien que les motifs ne soient absolument pas les mêmes).

La nouvelle situation qui se dessine en Syrie et sur la scène internationale oblige le Premier ministre et les chefs de sécurité israélienne à repenser stratégiquement et tactiquement, politiquement et militairement, les moyens et les méthodes opérationnelles nécessaires pour empêcher la Syrie de devenir une marionnette iranienne et une rampe de lancement pour les missiles ciblés et incursions des commandos chiites armés, en Israël.

De plus, l’enracinement iranien en Syrie augmentera de manière significative la menace posée par le Liban et constituera également une menace sérieuse pour le trafic aérien et maritime à destination et en provenance d’Israël et de ses plates-formes gazières offshore. En d’autres termes, le bien-être économique et l’indépendance énergétique du pays sont, ici, en jeu.

Le plan d’installation permanente de Qasem Soleimani en Syrie

Un article publié par le New York Times la semaine dernière traitait de l’enracinement (ou installation permanente des acteurs étrangers en Syrie. Un reportage de Fox News, présenté plus tard, a inclus une carte montrant des gardiens de la révolutions iraniens, le Hezbollah et les milices chiites (environ 20 000 forces irakiennes, afghanes et pakistanaises opérant avec un financement iranien direct) qui détiennent déjà plusieurs dizaines de bases à travers toute la Syrie.

Les bases ne sont pas très grandes, et la plupart d’entre elles sont loin des hauteurs du Golan et sont principalement utilisées pour préparer les incursions, le recueil de renseignements et la logistique dans la lutte contre les groupes rebelles qui combattent encore le régime d’Assad.

Carte des bases iraniennes en Syrie publiée par Fox News (Photo: Fox News)

Carte des bases iraniennes en Syrie publiée par Fox News (Photo: Fox News)

 

Cependant, si le commandant de la Force Qods des Gardiens de la révolution, Qasem Soleimani poursuit dans cette voie et atteint ses buts, les Iraniens étendront ces «installations» pour bâtir de véritables bases aériennes, terrestres, maritimes et des centres de renseignement.

Soleimani a également l’intention de faire en sorte que les bases soient suffisamment proches de la frontière israélienne pour permettre aux forces d’atteindre la limite du plateau du Golan en une seule nuit afin de faire incursion à travers la frontière israélienne et d’attaquer les communautés israéliennes.

On n’est pas à la veille que cela se produise, et cela n’arrivera pas tout de suite. Les Iraniens ont une liste de priorités quant à ce qu’ils souhaitent réaliser en Syrie. Premièrement, ils souhaitent que leur client, Bashar Assad, retrouve la quantité maximale de terres et stabilise son pouvoir en utilisant l’aide iranienne et russe. Les Iraniens – avec le Hezbollah, d’autres milices chiites et ce qui reste de l’armée syrienne – donnent aux Russes les forces terrestres («bottes sur le terrain») nécessaires pour étendre le territoire que le régime tente de reprendre.

Cela permet à Soleimani de creuser un couloir terrestre ouvert de Téhéran à Beyrouth en passant par l’Irak et la Syrie, ce qui permettra à l’Iran de devenir une force stratégique-militaire en Méditerranée orientale, d’étendre le front nord contre Israël et d’acheminer l’aide militaire au Hamas et au Jihad islamique palestinien à Gaza par la mer.

Quds Force Soleimani, commandant de l'IRGC, en tournée en Syrie. Soleimani préside à la création d'un corridor terrestre de Téhéran au Liban

Le Général des Quds Force Soleimani, commandant de l’IRGC, en tournée en Syrie. Soleimani préside à la création d’un corridor terrestre de Téhéran au Liban

 

Ce couloir terrestre existe déjà, mais il existe plusieurs goulots d’étranglement (Vallée de l’Euphrate – Base d’Al Tanf) à la frontière irako-syrienne, que les Américains et leurs alliés kurdes pourraient fermer à tout moment.

Moscou, Téhéran courent après l’argent

L’économie est au sommet des priorités de l’Iran en ce moment. Téhéran a investi 15 milliards de dollars dans le régime d’Assad, son armée et les besoins fondamentaux de son peuple (comme le carburant) tout au long de la guerre civile. Le régime iranien est impatient de voir un retour sur son investissement, sous la pression de l’opinion publique.

À cette fin, Téhéran demande à Assad de lui fournir des licences pour extraire le pétrole, le gaz et les phosphates des riches champs de la vallée de l’Euphrate et des déserts syriens, au profit des sociétés économiques iraniennes – dont la plupart sont liées aux Gardiens de la Révolution. qu’ils détiennent.

Ils exigent également une partie du port de Tartous, pour exporter ce qu’ils produisent dans ce pays déchiré par la guerre, tout en gagnant une position navale stratégique.

Assad n’est pas non plus le dernier des pigeons, et n’a que des dettes massives dans ses coffres d’Etat. Il a aussi une famille qui s’est habituée à mener un haut train de vie et à accumuler de grosses sommes d’argent sur des comptes bancaires suisses aux dépens de l’homme syrien de la rue et des modestes ressources naturelles du pays.

Le président Poutine embrasse son vassal, le président syrien Assad. L'amitié de Poutine vient à un prix élevé (Photo: AP, TV présidentielle)

Le président Poutine embrasse son vassal, le président syrien Assad. L’amitié de Poutine revient à un prix élevé (Photo: AP, TV présidentielle)

 

Le président syrien est donc réticent à donner aux Iraniens ce qu’ils demandent, notamment parce que le président russe Vladimir Poutine réclame également sa part du gâteau, même s’il est pour le moins ratatiné.

Le Kremlin sait très bien qu’aucune entité n’est disposée à payer la facture des centaines de milliards nécessaires pour restaurer la Syrie de ses ruines actuelles, et la Russie comprend donc qu’il faudra aller chercher ailleurs le salut de l’économie russe.

Néanmoins, Poutine souhaite couvrir les frais de l’intervention militaire de son pays en Syrie et demande donc des licences pour la prospection de pétrole et de phosphates.

Ce tarif vient en plus des bases navales et aériennes que la Russie a obtenues en récompense de ses bons et loyaux services dans le bassin méditerranéen. Assad sait bien qu’il peut marchander avec les Iraniens, mais qu’il ne devrait même pas essayer de le faire avec Poutine.

Tsahal agit, mais ce n’est pas assez

Poutine n’est pas le seul à tenter de façonner le «lendemain» syrien, cependant, avec les Iraniens, le régime d’Assad, les Kurdes et les Turcs qui entrent tous dans la mêlée. Les Américains sont également là, agissant secrètement pour empêcher l’État islamique de revenir sur les terres qu’il a perdues et pour empêcher la formation du corridor terrestre iranien.

Le Pentagone projette de créer une force mixte de 30 000 combattants syriens kurdes à cette fin, pour servir de « police des frontières » dans le nord-est de la Syrie et à la frontière avec l’Irak. C’est en tête de liste des priorités de l’establishment américain de la défense.

Le Premier ministre Netanyahu (R) fait du lobbying à Moscou et avec le président Poutine au nom des intérêts d'Israël (Photo: EPA)

Le Premier ministre Netanyahu (R) fait du lobbying à Moscou, auprès du président Poutine au nom des intérêts d’Israël (Photo: EPA)

 

De manière générale, on peut dire que toutes les entités impliquées à remuer les cartes et de tirer les meilleurs atouts en Syrie sentent un règlement politique imminent et se déplacent pour promouvoir leurs propres agendas politiques et économiques. Alors qui s’occupe des intérêts d’Israël, vous demandez-vous? Surtout l’armée israélienne, assistée par le lobbying diplomatique du Premier ministre Benjamin Netanyahu auprès des présidents Poutine et Trump.

L’armée israélienne opère sur deux registres : en utilisant des opérations secrètes de la « guerre entre deux-guerres », elle ralentit le retranchement iranien en Syrie et l’acquisition d’armes de qualité par le Hezbollah. On peut également supposer que l’assistance humanitaire aux «entités locales» sur le plateau du Golan syrien, y compris les Druzes, a produit plusieurs fruits stratégiques en matière de renseignement et de sécurité quotidienne aux frontières.

Le lobbying de Netanyahu au Kremlin, quant à lui, garantit que les forces russes sur le sol syrien restent à l’écart de ces opérations et que Poutine refuse de fournir aux Syriens et aux Iraniens des armes qui restreignent la liberté d’opération.

Les Russes et Israël fonctionnent selon le même principe directeur, qui dit que chaque partie veille à ne pas nuire aux intérêts vitaux de l’autre partie.

En ce qui concerne l’avenir, il semble que les pressions exercées par Assad sur les Syriens aient réduit la volonté du Kremlin de fermer les yeux sur les opérations préventives des Tsahal.

Le Premier ministre Netanyahu (L) devrait forcer le président américain Trump à agir en Syrie (Photo: AP)

Le Premier ministre Netanyahu (L) devrait forcer le président américain Trump à agir en Syrie (Photo: AP)

 

La Maison Blanche, pour sa part, n’accorde même pas un telavantage à Israël, permettant aux Russes d’administrer, à la fois, tous les mouvements militaires et les cessez -le -feu et en les lassant mener les efforts de règlement politique.

En conséquence, Israël n’est pas seulement absent de l’arène politique, il lui manque également un puissant levier diplomatique pour peser lors des futures négociations. Le lobbying de Netanyahou à Moscou et les opérations d’entre-deux-guerres, quand on y a recours, ne parviendront pas à empêcher le grave préjudice qui pourrait être porté à nos intérêts vitaux dans le nord, si l’Iran parvient à s’y retrancher durablement.

La conclusion est qu’Israël doit frapper fort du poing sur la table à Washington et demander au président Trump d’engager son pays de façon plus déterminante – diplomatiquement et peut-être militairement – dans toute la Syrie et pas seulement à l’est de l’Euphrate.

Cela servira aussi les intérêts stratégiques de la Jordanie ainsi que ceux des autres pays du camp arabe sunnite pro-occidental. Abandonner l’arène syrienne aux Russes permettra, au contraire, aux Iraniens d’atteindre leurs propres objectifs stratégiques.

Avec tout le respect dû à cet événement haut en couleurs symboliques, la cérémonie d’inauguration d’un autre bureau de l’ambassadeur américain en Israël à Jérusalem n’apportera rien de plus pour promouvoir les intérêts stratégiques existentiels d’Israël, même d’un iota. Si Trump est un véritable ami d’Israël, comme il le prétend, il doit le prouver en Syrie. Et il doit le prouver maintenant.

Première publication le 03/03/18, 14h29

Ron Ben Yishai | Publié: 03.03.18, 14:22

ynetnews.com

Adaptation : Marc Brzustowski

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

1 Commentaire
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
pioni

Excellente mis au point. Israel a besoin d’une profondeur stratégiqe qui lui manque. Nous voulons récupérer en Syrie le territoire historique du Grand Israel confisqué par la Syrie. Les Kurdes ont besoin d’un territoire national, ils nous respectent et nous les respectons. Comme suggere votre article, si Israel et les USA agissent maintenant pour occuper la Syrie, en chasser les Iraniens, les terroristes chiites et sunnites, les Russes partiront sur la pointe des pieds, et nous reglerons la crise syrienne fabriquée de toute piece par les Freres musulmans et les Amalekites modernes, ennemis implacables des Juifs, nous ne les voulons pas autour des frontieres d’israel.