La Journée mondiale de l’eau, marquée le 22 mars, est l’occasion tous les ans pour les ONG pro-palestiniennes d’attirer l’attention sur la question du partage de l’eau entre Israéliens et Palestiniens, que d’aucuns qualifient de « nouvel apartheid au Moyen-Orient ». Un nouveau rapport publié par l’organisme NGO Monitor prouve que les ONG et organismes internationaux qui crient à l’apartheid se fondent le plus souvent sur des données volontairement biaisées.

Israël accusé de priver les Palestiniens d’eau

La Journée mondiale de l’eau, ce 22 mars, attire l’attention sur la question de l’eau en Israël et dans les territoires sous contrôle des Palestiniens, sujet qui suscite des polémiques depuis des années.

Israël a notamment été accusé en janvier 2014 de pratiquer un apartheid en matière de partage des ressources hydriques avec les Palestiniens par le député socialiste français Jean Glavany dans un rapport parlementaire sur la géopolitique de l’eau. Par ailleurs, le président du Parlement européen, Martin Schulz, a déclaré en février 2014 devant la Knesset qu’un Israélien disposait de 70 litres d’eau par jour, tandis qu’un Palestinien devait se contenter de 17 litres.

Ces allégations quasi officielles sont également reprises par les médias internationaux. On se rappellera par exemple des informations erronées, voire mensongères parues dans la presse fin février 2015 et accusant Israël d’avoir ouvert les vannes de barrages (inexistants) dans le sud du pays provoquant une inondation dans la bande de Gaza.

Le Daily Mail avait même alors lié l’inondation de l’enclave gazaouie à la coupure de courant temporaire effectuée par la Compagnie d’électricité israélienne dans les villes de Naplouse et Djénine sous contrôle des Palestiniens, en Samarie. « Les inondations ont été aggravées aujourd’hui après que la Compagnie d’électricité israélienne a coupé l’électricité de deux des principales villes de Cisjordanie de Gaza », affirmait le quotidien britannique, alors qu’une centaine de kilomètres séparent Gaza de la Samarie. En outre, constatait alors la presse israélienne, il n’y a pas de barrages dans la région de Nahal Habesor (Wadi Gaza) susceptible de provoquer une quelconque inondation.

Des rapports mensongers dénoncés par une ONG pro-israélienne

NGO Monitor, qui s’est donné pour mission de dénoncer les informations et rapports tendancieux à l’égard d’Israël, a publié une étude montrant que les accusations visant Israël s’inscrivent dans une large série de mensonges diffusés contre l’État hébreu. Ces allégations sont essentiellement véhiculées par un groupe d’organismes appelé EWASH accusant Israël de tous les malheurs hydrauliques de la bande de Gaza, en raison du blocus imposé à l’enclave palestinienne.

Les auteurs de cette étude écrivent notamment que contrairement à ces allégations, « en réalité, d’après les Accords d’Oslo, la responsabilité en matière de ressources hydriques a été entièrement transmise aux Palestiniens, à l’exception des localités et des bases militaires israéliennes. Pour sa part, Israël s’est engagé à fournir cinq millions de mètres cubes d’eau par an aux Palestiniens. » L’État juif a par ailleurs doublé la quantité d’eau fournir à la bande de Gaza à 10 millions de mètres cubes d’eau par an, rappelle le rapport publié ce dimanche. Et d’ajouter : « Malgré les tirs de roquettes incessants du Hamas et des autres organismes terroristes ciblant ses citoyens, les responsables de l’autorité hydrique israélienne continuent à réparer et entretenir les infrastructures permettant d’approvisionner la bande de Gaza en eau. »

YA – Israepresse

 

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