Réfugiés et droit au retour
Par Michèle Mazel
« Quand la résolution de partition de la Palestine fut acceptée, l’Etat d’Israël fut établi mais le notre ne le fut pas. Ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas. » C’est au président de l’Autorité palestinienne, Abou Mazen, que l’on doit cette surprenante déclaration faite lors d’un discours prononcé le 15 janvier à Ramallah.
Ce que le vieux leader ne veut pas dire, c’est que si cet Etat avait été créé alors, il n’y aurait pas eu de réfugiés. Que disait-donc la résolution 181 votée par l’ONU le 29 novembre 1949 ? «… les états indépendants arabe et juif ainsi que le régime international prévu pour Jérusalem… commenceront d’exister en Palestine deux mois après l’évacuation des forces armées de la Puissance mandataire. » On notera au passage que la résolution parle d’un état arabe et non d’un état palestinien.
Aucune des parties concernées n’était vraiment satisfaite du plan de partage, mais les Juifs l’ont accepté et ont proclamé leur état. Les Arabes ont refusé. Le président Mazen sait très bien pourquoi. C’est qu’ils n’avaient pas l’intention d’accepter un état juif dans quelque frontière que ce fut. D’ailleurs des bandes armées arabes n’avaient pas attendu la proclamation de l’indépendance et le départ des troupes britanniques pour attaquer villes et villages juifs et se livrer à de sanglants attentats. De plus de janvier à mai 1948 ces bandes reçurent le renfort d’une « armée de libération arabe » – il n’est toujours pas question de Palestine – puis de la Légion arabe de Transjordanie que les Anglais laissent pénétrer sans encombre.
Des combats acharnés les opposent à la Haganah et à l’Irgoun, Tsahal, l’armée de défense d’Israël, n’existant pas encore. L’exode des populations arabes commence et va bientôt prendre plus d’ampleur lors de l’attaque concertée lancée par cinq pays arabes, l’Egypte, la Syrie, l’Iraq, le Liban et la Transjordanie avec le soutien de l’Arabie saoudite.
Sauf à rejeter la résolution de l’ONU et à déclarer l’existence d’Israël illégitime, ce que font malheureusement certains, il faut donc reconnaitre que ce sont les Arabes qui portent la responsabilité première de la création du problème des réfugiés. D’autant que loin de promouvoir la création d’un état sur les terres qui lui étaient destinées et qu’elle a occupée à la faveur des combats, la Transjordanie, qui s’est emparée de la vieille ville de Jérusalem, les annexe purement et simplement, devenant la Jordanie.
Quant aux réfugiés, elle les laisse s’entasser dans des camps où leurs enfants, petits-enfants et arrières petits enfants vivent encore aujourd’hui, secourus par l’UNWRA, une organisation des Nations Unies créée expressément pour eux et qui perpétue la condition de réfugié en la rendant héréditaire. Pendant ce temps près d’un million de Juifs chassés des pays arabes où ils s’étaient établis souvenant depuis des siècles arrivaient sans ressources dans le jeune Etat d’Israël. Ceux-là n’ont pas eu droit à l’aide internationale. Ils ont pourtant réussi à s’intégrer et se trouvent aujourd’hui aux plus hauts postes de l’état.
Il faut encore souligner que lorsque l’Organisation de Libération de la Palestine voit le jour en 1964, soit trois ans avant la guerre des Six Jours, ce n’est pas pour revendiquer la Cisjordanie et Jérusalem Est, annexés par la Jordanie, mais bien pour reconquérir ce qui est devenu Israël.
La marche du retour savamment orchestrée par le Hamas à Gaza n’a pas d’autre but. Faire déferler « pacifiquement » à l’intérieur des frontières internationalement reconnues d’Israël des millions d’individus et parmi eux des milliers de terroristes. Une entreprise applaudie par tous ceux qui continuent à appeler de leurs vœux la fin de l’Etat juif. Même au prix d’un bain de sang.
Par ©Michèle Mazel
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Chère Madame Michèle Mazel,
Un Terrien sérieux, objectif, ne peut qu’être totalement d’accord avec ce que vous avez écrit, visant à rafraîchir la mémoire de ceux qui, pour des raisons variées, souhaitent la disparition pure et simple de l’entité israélienne.
Mais Israël tiendra bon, car il n’a pas le choix.
La légitimité d’Israël est liée à une décision internationale prise à San Remo Danilette’s
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La Seconde Guerre mondiale provoqua la dissolution de la Société des Nations elle fut remplacée en 1945 par les Nations Unies.
Harry S. Truman, ancien Président américain
La Charte des Nations Unies que vous signez en ce moment est une fondation solide sur laquelle nous pouvons construire un monde meilleur.
Selon le droit international, comment cela affecte-t-il les droits du peuple juif ?
Docteur Jacques Gauthier
Dans la seconde résolution adoptée par la Société des Nations, datée d’avril 1946, il est spécifié que l’intention était qu’après la dissolution de la SDN, il était primordial de « continuer à veiller au bien-être et au développement des peuples concernés par chacun des mandats, pour ce qui est de la Palestine, il s’agissait du peuple juif.
Howard Grief
Ainsi les droits reconnus comme étant inhérents au peuple juif étaient garantis par l’article 80.
Docteur Jacques Gauthier
Aucune disposition de la Charte ne peut être interprétée comme annulant ou modifiant, directement ou indirectement, les droits d’aucun peuple, même acquis avant l’établissement des Nations Unies. Je fais ainsi allusion à l’article 80 de la Charte.
Suite à l’établissement de l’Etat d’Israël en 1948, le pays fut envahi par cinq armées arabes, avec l’intention de détruire l’Etat juif. La partie est de Jérusalem fut annexée par la Jordanie. La ville fut divisée pendant 19 ans. La souveraineté jordanienne sur la Cisjordanie et Jérusalem n’a jamais été reconnue par les Nations Unies.
En 1967, Israël reprit Jérusalem-est lors d’une guerre défensive, et l’annexa par la suite.
Docteur Jacques Gauthier
La résolution 242 du Conseil de Sécurité, du 22 novembre 1967, est souvent désignée comme étant à l’origine des droits et devoirs de toutes les parties au Moyen-Orient. Concernant Jérusalem proprement dit, je soutiens l’idée qu’encore une fois, les droits ont été accordés sur la base de la reconnaissance des droits historiques, en se fondant sur le principe du rétablissement des possessions anciennes du peuple juif. L’Etat juif et le Peuple juif n’ont rien fait pour abandonner les droits qui leur ont été donnés concernant ce territoire, ni pour y renoncer.
Dore Gold
Quiconque consulte les données de recensement du XIXe siècle datant de la présence ici de l’empire ottoman, réalisera que le peuple juif avait réussi déjà au XIXe siècle à former de nouveau une majorité à Jérusalem et dans sa Vieille Ville. En 1864, le Consulat Britannique à Jérusalem a produit des données de recensement qui indiquent que sur 15 000 habitants de Jérusalem, en 1863, 8 000 étaient juifs. Nous parlons donc d’une ville qui a été juive depuis l’époque ottomane, depuis le milieu du XIXe siècle.
Docteur Jacques Gauthier
La Vieille Ville est sans doute la partie la plus controversée, la plus convoitée, au centre de la question la plus litigieuse. Lorsque l’on parle de la question de Jérusalem, il faut se souvenir qu’avant le milieu du XIXe siècle, Jérusalem était la Vieille Ville.
Dore Gold
Beaucoup de ceux qui disent à Israël de diviser à nouveau Jérusalem selon les frontières de 1967, et qui placent ainsi la totalité de la Vieille Ville du côté arabe palestinien, oublient les événements de 1948. En 1948, Jérusalem était envahie par 5 armées arabes. L’ONU avait alors assuré la création d’une ville internationale [il s’agissait, en fait de l’internationalisation de la ville de Jérusalem], mais les Nations Unies n’ont finalement rien fait. En définitive, il y eut un nettoyage ethnique des Juifs de la Vieille Ville de Jérusalem, et les Juifs furent obligés de partir. La Légion arabe, avec l’appui des habitants palestiniens détruisit 55 synagogues et écoles talmudiques : elles furent dynamitées.
Quiconque dit à Israël : Rendez Jérusalem, doit expliquer comment cela éviterait que l’histoire se répète. Souvenez-vous : de 1948 à 1967, avant qu’Israël ne réunifie Jérusalem, les Juifs n’avaient pas accès au Mur occidental. Israël est déterminé à ne pas voir cela se reproduire…………………
La légitimité d’Israël est liée à une décision internationale prise à San Remo Danilette’s
http://www.danilette.com/article-la-legitimite-d-israel-est-liee-a-une-decision-internationale-...
Mais quel droit au retour ?
Quels réfugiés , il faut arreter de dire n’importe quoi !
Ces bouseux ne sont rien d’autre que des envahisseurs qui croient que le monde leur appartient ,
On leur a laissé un territoire qui nous appartient et ils ont en fait un marécage ….
et la France leur donne de l’argent pour entretenir ce merdier …..
Pourritures !
Réponse à Ixiane : L’Etat n’a pris le nom d’Israël qu’avec la déclaration d’indépendance de David Ben Gourion du 14 mai 1948. Je crois que le traité de San Rémo n’avait plus cours dès le moment où les attaques arabes et les conquêtes d’Israël dans sa guerre d’indépendance avaient eu lieu. Un traité devient lettre morte quand les développements sur le terrain créent une nouvelle réalité que personne ne veut ou ne peut modifier. Ce type d’accord garde un intérêt historique pour ceux qui analysent plus tard la politique coloniale des Européens ou celle des chefs de file arabes locaux du désert. Ces études longitudinales (chronologiques dans le temps) sont parfois pleines d’enseignements. On sait depuis longtemps que les meilleurs spécialistes militaires anglais de la fin des années 1940 n’avaient pas de doute sur la victoire des Etats arabes, donc la mort du petit Israël naissant. Ils ont prouvé leur incompétence en ne comprenant pas le poids réel des faiblesses arabes et le poids réel des forces des immigrés juifs de culture occidentale. Tous se moquaient des rêves d’un officier anglais qui venait de mourir (Wingate) mais admiraient les rêves d’un autre officier qui leur plaisait plus (Laurence). J’élargis mon propos et suggère à tous de réfléchir. Pourquoi cette incompétence ? Et les diplomates sont souvent encore plus incompétents que les militaires déjà ridicules depuis la guerre 1914-18. Pourquoi les économistes de 1914 n’ont-ils pas compris que le système or allait s’écrouler ? Pourquoi n’ont-ils pas compris que le gonflement boursier des années 20 allait s’effondrer le jour où certaines conditions qu’on pouvait imaginer allaient coïncider (de même pour les sub-primes) ? Pourquoi tous ces soit-disants spécialistes se cassent-ils la gueule si aisément ? Comment se fait-il que l’homme supposé intelligent reste impuissant devant le réchauffement climatique ? Comment se fait-il que les intérêts égoïstes de quelques uns l’emportent longtemps sur les intérêts collectifs des nations jusqu’à ce que plusieurs catastrophes contraignent les hommes à changer à contre-coeur de politique ? Pourquoi sauver les baleines, les rhinocéros et d’autres espèces animales en danger est-il si lent, mal fait et compliqué ? Pourquoi les braconniers bien organisés l’emportent-ils sur des Etats ? Pourquoi les Arabes aujourd’hui, pas plus cons que nous, ont-ils toutes les peines à oser regarder l’état réel de leur monde, de leur tradition misogyne, de leurs croyances en la supériorité de leur islam… Pourquoi les Arabes intelligents doivent-ils cacher les évidences de leur monde pour éviter d’être violemment attaqués comme traitres au rêve collectif de grandeur de leur population ? Pourquoi la fatwa contre Salman Rushdie fonctionna-t-elle si facilement ? Pourquoi Kennedy a-t-il du intervenir pour qu’un seul étudiant noir puisse entrer dans une université en Alabama 80 ans après la guerre de sécession gagnée par les anti-esclavagistes ? Pourquoi le printemps arabe rata-t-il mais devint le ferment d’un renouveau économique et éducatif réel et lent actuellement à l’œuvre ? Pourquoi une population comme la russe actuelle accepte-t-elle une semi-dictature à la Poutine malgré des assassinats, des emprisonnements, des mensonges de médias aux ordres ? Pourquoi défend-t-on si mal ses propres libertés parce qu’on ne s’y est pas encore habitués ? Pourquoi des Européennes entrent-elles si facilement dans une organisation terroriste même quand elles furent violées, rabaissées au niveau d’esclaves domestiques ? Et pourquoi le syndrôme de Stockholm fonctionne-t-il encore si bien ? Pourquoi les parents actuels, même les pacifistes de gauche, prennent-ils si peu de mesures et dépensent-ils si peu d’efforts pour que leurs filles sachent se battre et pour que leurs fils ne puissent jamais devenir des violeurs, malgré ce que leur apprennent les médias ? Pourquoi tant d’Américains défendent-ils les intérêts du National Rifle Association malgré les 35.000 morts par balle annuels aux states et malgré les massacres réguliers par balles dans les écoles américaines où tous les locataires de la Maison Blanche ont l’air tellement bêtes avec un air penaud ? Pourquoi faudra-t-il qu’un enfant du président américain crève dans une de ces fusillades pour que son père ose commencer à réfléchir à casser cette spirale grotesque (ce qui n’est pas encore arrivé) ? J’ai de la famille aux states d’origine belge qui est gênée de la situation mais ne bouge pas. Pourquoi fallut-il les centaines de cas de pédophilie de prêtres contre leurs propres enfants pour que quelques bons catholiques cessent de se boucher les oreilles et commencent à un peu réfléchir avec trente ans de retard (mais pas ou presque pas en public) à cette conséquence du célibat imposé aux prêtres ? Comment se fait-il que des millions de gens épris de justice ne se battent pas durement dans nos pays et ne prennent pas de risques pour interdire (contre la police et avec violences pour déstabiliser le gouvernement ultra-libéral) aux entreprises de licencier des dizaines de milliers d’emplois en même temps (sans même attendre un an), qu’ils doublent ou triplent les bénéfices distribués aux actionnaires ? Pourquoi tant de gens épris de libertés font-ils semblant de croire à la légende idiote d’Adam Smith qu’ils ne critiquent jamais sur « la main invisible » qui arrange l’économie au mieux des intérêts des agents économiques ? Et alors, nous, citoyens, nous ferons quoi quand ce ne seront plus les Juifs qu’on molestera dans les rues ou les vieilles femmes juives ou les jeunes enfants juifs qu’on assassinera , mais les femmes qu’on violera en groupes sous divers prétextes, mais nos enfants qui se feront insultés et rossés, ou bien nos étudiants qui seront arrêtés par une police ou des milices qui aiment l’ « ordre moral » et les marches aux flambeaux ? A quoi sert une conquête de liberté ou d’autonomie si on l’abandonne par paresse, lâcheté ou calculs ? Bâtondepessah (qui comprend ce nom de scène ?)
Ce qui fait chier les musulmans, c’est qu’Israël ait pu faire verdir un désert.
Et ça, ça les fait chier grave !
Israël est la preuve de leur incapacité à être productifs.
Mais tant qu’ils ânonneront leur coran, ils ne risquent pas d’avancer.
C’est simple ces soit-disant palestiniens devraient aller occuper le vide laissé par les communautés juifs des pays arabes
Il y a quelque chose qui m’échappe : La Terre du Peuple JUIF sous mandat devait être déclarée indépendante sous le nom « ETAT d’Israël » de la Mer au Jourdain à SAN REMO , après que la GB fût partie ; n’était-ce pas dans la TRAITE de SAN REMO ? les arabes avait eu leur part , 3 X plus !!! Alors ces traités sont devenus caduques grâce aux résolutions de l’ONU pour les arabes , bien que les juifs aient déclaré l’indépendance de leur ETAT de la Mer au Jourdain , comme décidé dans le traité ???
D’ailleurs j’ai toujours entendu dire que la Charte de l’ONU interdit de toucher à un ETAT SOUVERAIN !!
Alors pour les arabes ( peuple palestinien inventé ) , l’ONU serait prête à décrocher la lune ????