Quand le Secrétaire général de l’ONU soutient le Hamas

ONU : Le Secrétaire général Guterres accusé de soutenir le Hamas par Israël

Les tensions au Moyen-Orient ont atteint de nouveaux sommets alors que le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, a accusé le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de soutenir le groupe terroriste Hamas. Cette accusation survient après que Guterres a activé l’article 99, un mécanisme rarement utilisé permettant au Secrétaire général de l’ONU de solliciter un appel à un cessez-le-feu immédiat dans le conflit à Gaza.

Eli Cohen a vivement critiqué cette décision, affirmant que les actions de Guterres étaient préjudiciables à la paix mondiale. Selon Cohen, le Secrétaire général « approuve le terrorisme du Hamas et donne son aval au meurtre de civils, à l’enlèvement d’enfants et au viol de femmes. » Il a souligné que ceux qui soutiennent la paix mondiale devraient plutôt appuyer la libération de Gaza du contrôle du Hamas.

L’ambassadeur d’Israël auprès de l’ONU, Gilad Erdan, a renchéri en déclarant que l’ONU avait besoin d’un secrétaire général soutenant la lutte contre le terrorisme, et non quelqu’un agissant selon les desseins du Hamas.

Face à cette controverse, les Émirats arabes unis, membres du Conseil de sécurité de l’ONU, ont présenté un projet de résolution en faveur d’un cessez-le-feu. Ce projet bénéficie du soutien du groupe arabe et de l’Organisation de la coopération islamique, soulignant l’importance morale et humanitaire de mettre fin aux hostilités. Les Émirats arabes unis prévoient de soumettre le texte au vote prochainement.

Cependant, les États-Unis, alliés d’Israël, se sont opposés à toute autre action du Conseil de sécurité. L’ambassadeur adjoint des États-Unis auprès des Nations Unies, Robert Wood, a indiqué que les États-Unis privilégiaient une approche diplomatique visant à libérer davantage d’otages, à fournir une aide accrue à Gaza et à assurer une meilleure protection des civils.

Dans sa lettre au Conseil de sécurité de l’ONU, Antonio Guterres a averti des conditions désespérées à Gaza, prédisant un effondrement imminent du système humanitaire. Il a condamné l’infiltration du Hamas en Israël, au cours de laquelle des civils ont été tués et des otages capturés. Guterres a également appelé à la libération des otages restants.

La situation demeure tendue, avec Israël soutenant une campagne militaire continue pour chasser le Hamas de Gaza. L’ONU n’a adopté qu’une seule résolution appelant à une pause dans les combats, sans condamner le Hamas jusqu’à présent.

Le différend entre Israël et l’ONU souligne la complexité de la situation au Moyen-Orient, avec des opinions divergentes sur la meilleure approche pour parvenir à la paix et à la stabilité dans la région.

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