Il nous arrive de suivre la presse arabe, et de constater que la perception d’Israël à beaucoup évoluée dans certains pays arabes. La parole s’est libérée dans certains pays, comme au Maroc, et on voie l’existence d’une parole plus lucide qui rejette la propagande propalestinienne alimentée par l’Iran. En exemple – et cela parmi tant d’autres-, nous avons relevé l’article ci-dessous qui est révélateur de cette évolution. Cette dernière, est certainement contrariée ailleurs par un discours d’état. Cela doit nous interpeller quand nous procédons à des généralisations abusives et simplistes. Israël est un sujet sous haute surveillance dans certains pays, et de ce fait la parole y est bridée. Il n’est donc pas certain que la propagande soit vraiment et réellement la pensée unique, bien que publiquement elle apparaisse comme telle.

Manifestation propalestinienne à Rabat : les vidéos trafiquées d’une chaîne pro-Iran épinglées.

La marche propalestinienne organisée à Rabat la semaine dernière s’est accompagnée sur les réseaux sociaux de photos et vidéos décontextualisées ou bidonnées par des chaînes algériennes ou pro-iraniennes.

À Rabat, des manifestants — une cinquantaine selon les témoins-, se sont réunis la semaine dernière à l’appel d’ONG et de groupuscules, ont fustigé Israël et ont «condamné la visite de Benny Gantz au Maroc». D’anciennes images de manifestations ont été ressorties en les faisant passer pour des actions publiques actuelles, à l’instar de celles diffusées par la chaîne Al-Mayadeen, réputée proche du Hezbollah libanais et dirigée par un ancien cador d’al-Jazeera. Certains extraits auraient été conçus pour servir à des campagnes de désinformation – surtout parce qu’elles sont combinées avec des effets de voix illusoires.

 

La marche propalestinienne, pourtant anodine, a fourni l’occasion d’un matraquage médiatique «antisioniste» à base de rumeurs, d’accusations abusives, d’amalgames diabolisants et de mensonges éhontés, réveillant les plus anciens stéréotypes antijuifs par des chaînes algériennes ou pro-iraniennes. Les vidéos des foules qui s’affairent dans les rues de Rabat sont celles des enseignants qui manifestaient en 2019 en faveur d’une revalorisation de leurs conditions de travail. Les manifestants, hommes et femmes de 20 à 30 ans, avaient défilé dans le calme dans les rues de la capitale marocaine, comme l’avaient indiqué des rapports médiatiques.

Plusieurs membres du PJD étaient en tête du cortège, en compagnie de militants de l’AMDH et de Khalid Sefiani, coordinateur du Groupe d’action marocain de soutien à l’Irak et à la Palestine, un des organisateurs de la marche. Beaucoup d’images en font état sur les réseaux sociaux. Cependant, certaines sont trompeuses, souvent bien antérieures aux manifestations, ou actuelles mais présentées sous une fausse lumière.

Parallèlement une marche à laquelle ont participé de nombreux militants d’ONG et d’islamistes de l’Association Al Adl Wa el Ihsane (justice et bienfaisance, mouvement radical interdit) s’est déroulée dans les rues du centre de Rabat malgré l’interdiction formelle des autorités.

Le Maroc favorable à une approche équilibrée

Le Maroc est disposé à «mettre à profit» ses liens avec toutes les parties du conflit israélo-palestinien pour favoriser la reprise du processus de paix, a déclaré, le 29 novembre, le roi Mohammed VI. «Le Maroc poursuivra ses efforts afin de réunir les conditions propices à un retour des parties à la table des négociations», a déclaré le monarque à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Pour ce faire, le royaume «mettra à profit sa position et ses relations privilégiées avec toutes les parties et les puissances internationales agissantes», a-t-il ajouté dans un discours.

Dans son discours, le roi Mohammed VI a réclamé «des efforts diplomatiques intensifs et efficaces» afin de «relancer les négociations entre les deux parties dans la perspective de trouver une issue favorable à la question palestinienne dans le cadre de la solution à deux États», sur la base des frontières de 1967 et des résolutions du droit international.

Le souverain marocain a en outre appelé à préserver l’identité arabe et islamique de Jérusalem ainsi que «son statut juridique, historique et démographique». Mohammed VI est président du comité Al-Qods, chargé de contribuer à la sauvegarde des lieux saints musulmans à Jérusalem.

JForum Barlamane.com

 

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yacov

Faites sauter el aska et construisons le 3ème temple
Amen