« Les Etats-Unis restent opposés à toute tentative unilatérale de changer le statu quo en mer de Chine

Une semaine après l’investiture de Joe Biden, le nouveau gouvernement américain a déjà envoyé plusieurs avertissements à la Chine sur son expansionnisme en mer de Chine.

M. Biden a ainsi rappelé mercredi au Premier ministre japonais Yoshihide Suga, « l’engagement indéfectible » des Etats-Unis à protéger le Japon, y compris l’archipel inhabité des Senkaku, appelé Diaoyu en chinois et revendiqué par Pékin.

Un engagement réaffirmé dès samedi par le ministre de la Défense Lloyd Austin, qui a rappelé que « les Etats-Unis restent opposés à toute tentative unilatérale de changer le statu quo en mer de Chine orientale », selon le Pentagone.

Des messages qui montrent que le nouveau gouvernement américain n’a pas l’intention de rompre avec la fermeté à l’égard de la Chine affichée par les Etats-Unis sous la présidence de Donald Trump.

Washington rejette par ailleurs depuis longtemps les revendications de Pékin sur la quasi-totalité des îlots et récifs de la mer de Chine méridionale face aux pays riverains (Malaisie, Vietnam, Philippines, Bruneï), mais l’ancien chef de la diplomatie Mike Pompeo a accentué la pression sur la Chine en les déclarant en juillet « totalement illégales ».

Autre signal clair destiné à Pékin, M. Austin a multiplié les appels aux alliés asiatiques des Etats-Unis depuis sa prise de fonctions vendredi.

Une semaine après l’investiture de Joe Biden, le nouveau gouvernement américain a déjà envoyé plusieurs avertissements à la Chine sur son expansionnisme en mer de Chine. M. Biden a ainsi rappelé mercredi au Premier ministre japonais Yoshihide Suga, « l’engagement indéfectible » des États-Unis à protéger le Japon, y compris l’archipel inhabité des Senkaku, appelé Diaoyu en chinois et revendiqué par Pékin. Un engagement réaffirmé dès samedi par le ministre de la Défense Lloyd Austin, qui a rappelé que « les États-Unis restent opposés à toute tentative unilatérale de changer le statu quo en mer de Chine orientale », selon le Pentagone.Des messages qui montrent que le nouveau gouvernement américain n’a pas l’intention de rompre avec la fermeté à l’égard de la Chine affichée par les États-Unis sous la présidence de Donald Trump. Washington rejette par ailleurs depuis longtemps les revendications de Pékin sur la quasi-totalité des îlots et récifs de la mer de Chine méridionale face aux pays riverains (Malaisie, Vietnam, Philippines, Brunei), mais l’ancien chef de la diplomatie Mike Pompeo a accentué la pression sur la Chine en les déclarant en juillet « totalement illégales ».

Autre signal clair destiné à Pékin, M. Austin a multiplié les appels aux alliés asiatiques des États-Unis depuis sa prise de fonctions vendredi. Le chef du Pentagone a ainsi appelé la ministre de la Défense australienne Linda Reynolds, pour réaffirmer l’importance de garder le Pacifique « libre et ouvert, sur la base des lois et normes internationales existantes, dans une région exempte de comportements malveillants ». Il s’est également entretenu avec son homologue sud-coréen Suh Wook pour réaffirmer « l’importance d’une étroite coopération entre les deux pays et d’un ordre international basé sur les réglementations », une allusion aux revendications territoriales de Pékin.

Soutien « solide » à Taïwan

M. Austin a aussi appelé mercredi le ministre indien de la Défense Rajnath Singh, autre signe de continuité de la stratégie américaine de renforcer ses liens avec les pays dont les relations avec Pékin sont les plus tendues, afin de tenter de contenir l’expansionnisme chinois. Les relations entre la Chine et l’Inde se sont distendues depuis un accrochage frontalier qui avait fait au moins 20 morts en mai dans la région himalayenne du Ladakh. M. Austin « a noté les grands progrès réalisés dans les relations entre les États-Unis et l’Inde, et il s’est engagé à coopérer avec le ministre de la Défense (indien) pour poursuivre ces progrès », a indiqué son porte-parole, John Kirby. Et dimanche, le porte-parole du département d’État, Ned Price, a réaffirmé que le soutien des États-Unis à Taïwan restait « solide comme un roc », un autre avertissement à Pékin qui considère l’île comme une province chinoise et menace de la reprendre par la force en cas de proclamation formelle d’indépendance ou d’intervention étrangère. Le porte-parole de la diplomatie américaine a en outre dénoncé les « tentatives d’intimidation » de Pékin, dont plusieurs avions venaient de pénétrer dans la zone d’identification de défense aérienne de l’île. Au même moment, le porte-avions américain USS Theodore Roosevelt entamait une mission dite de « liberté de navigation » en mer de Chine méridionale, la première depuis l’arrivée de M. Biden au pouvoir. Ces patrouilles de navires de guerre dans les zones disputées provoquent généralement l’ire de Pékin. M. Austin, qui a fait de la lutte contre la pandémie de Covid-19 la priorité numéro un du Pentagone, devrait limiter ses déplacements à l’étranger dans les prochains mois et il est probable que son premier déplacement se fera en Asie.

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