Netanyahu qualifie de très importante la conversation à Paris avec Poutine
« La conversation avec le président Poutine a été bonne et concrète », a déclaré le Premier ministre Netanyahu à la presse après les commémorations de la Première Guerre mondiale à Paris; ajoute-t-il, il cherche à empêcher une guerre inutile à Gaza.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré s’être entretenu avec le président russe Vladimir Poutine lors de la commémoration de la Première Guerre mondiale, dimanche, pour la première fois depuis l’écrasement d’un avion russe lors d’un raid aérien israélien en Syrie en septembre.

« La conversation avec le président Poutine a été bonne et réaliste. Je la qualifierais même de très importante », a déclaré Netanyahu à la presse à l’issue de la cérémonie à Paris, ajoutant qu’il s’était également entretenu avec le président américain Donald Trump.

Moscou a annoncé le mois dernier avoir livré des missiles sol-air S-300 à la Syrie, où Israël a fréquemment frappé des cibles iraniennes.

La cargaison de missiles a eu lieu après que la Russie, principal soutien du gouvernement de Damas, a accusé Israël d’avoir indirectement provoqué la destruction d’un avion militaire russe par des attaques aériennes syriennes à la suite d’une attaque aérienne israélienne à proximité.

Russie Poutine (à gauche) et le Premier ministre Netanyahou

Poutine (à gauche) et le Premier ministre Netanyahou

Netanyahu a souligné qu’il avait parlé avec d’autres dirigeants mondiaux. « Je pense que la manière dont nous avons été reçus ici est très importante pour l’Etat d’Israël et ses intérêts internationaux.

« Ce qui est intéressant, c’est que les dirigeants africains parlent de l’importance de la coopération avec Israël et de la manière dont cela peut profiter à leurs pays. Il n’est pas contesté qu’Israël est une puissance croissante, et la preuve en est la diversité des contacts réalisés à Paris », a expliqué le Premier ministre.

Le Premier ministre Netanyahu (à gauche) et le président américain Donald Trump

Le Premier ministre Netanyahu (à gauche) et le président américain Donald Trump

Le dirigeant israélien a également déclaré qu’il était favorable à la conclusion d’un « arrangement » qui éviterait une guerre ouverte à Gaza et éviterait une aggravation de la crise humanitaire.

« Suite à ma recommandation, le Cabinet de la sécurité s’est fixé pour objectif de rétablir la situation qui prévalait à Gaza, avant le 29 mars, quand Gaza était fournie en électricité et que les salaires étaient encore versés. Le manque d’électricité et d’argent entraîne un effondrement dans de nombreux domaines, y compris le système de santé « , at-il expliqué.

Le Premier ministre Netanyahu (Photo: EPA)

Le Premier ministre Netanyahu (Photo: EPA)

Netanyahu a ajouté que « l’argent qatari transféré à Gaza doit être supervisé. J’espère que le mécanisme de supervision s’améliorera avec le temps. Nous autorisons le renouvellement des conditions qui prévalaient dans la bande avant le 30 mars. »

« Je n’ai pas peur d’une guerre si et quand elle est nécessaire, mais je cherche à l’éviter si ce n’est pas nécessaire. Nous voulons obtenir le calme et, si possible, un accord.

« C’est ce que les dirigeants devraient faire : trouver le chemin de la sécurité, éviter l’effondrement humanitaire et les guerres inutiles. Allons-nous réussir? C’est trop tôt pour le savoir. »

S’exprimant sur  l’opération Bordure Protectrice, le dirigeant israélien a déclaré que la campagne militaire de 2014 à Gaza avait permis de contenir l’offensive du Hamas. « La stratégie du Hamas reposait sur des tunnels terroristes ainsi que sur des plans militaires aériens, navals et terrestres, et nous n’avons fait que les vaincre sur tous ces terrains. »

Je pense que le Hamas avait tort. La volatilité interne de Gaza, que nous sommes en mesure de prévenir, est ce qui provoque des troubles, et non un changement dans l’équilibre de la dissuasion -qui reste globalement ce qu’elle était à la fin de la guerre de 2014-.

Vendredi, Israël a autorisé 15 millions de dollars d’argent qatari à entrer dans la bande de Gaza, contrôlée par l’organisation terroriste. L’Égypte, le Qatar et les Nations Unies tentent de conclure un cessez-le-feu à long terme entre le Hamas et Israël. Ce qui n’empêche les incursions préventives de Tsahal contre des responsables de la stratégie des tunnels, comme ce soir du 11 novembre, avec l’élimination de Noureddine Baraka et de 7 autres terroristes du Hamas.

Reuters, Itamar Eichner et Tamar Shabak | Publié: 11.11.18, 21:27

ynetnews.com

Adaptation : Marc Brzustowski

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

1 Commentaire
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Élie de Paris

Ouf…
Les cadres du hamas avaient besoin de leur argent de poche. En fait, ils se foutent éperdument du sort des gazaouis, qui servent à l’occasion de blindage charnel_ et bien fragile _à leurs opérations de « defenses ».
Rappelons qu’Ysraël, qui n’est pas judeonazi comme le clame l’infâme noam chomsky, pourrait arracher cette bande de gaza comme on arrache presque aussi rapidement un pansement sur une plaie, en y soutirant quelque poil, concèderais-je…
Et ce ne sont pas ces gangsters à torchons qui pourraient s’y opposer.

Revenons à nos mutants…
« La cargaison de missiles a eu lieu après que la Russie, principal soutien du gouvernement de Damas… »
Elle a quoi ? eu lieu… Des missiles ont été livrés ?
Detruits ? Cuisinés façon Daf ? Tcholent ?
Et comment percevoir une conversation « bonne et concrète » avec un tsar qui positionne des S300 autour des bâtiments recelant des livraisons de missiles de haute précision killerjuifs ?
Tout ça pue la provoque. Ysraël ne peut attendre la traduction de « messieurs les hezbo, tirez les premiers ». Il y a longtemps deja qu’on aurait dû désintégrer la première babouche hezbolique qui passa en syrie. Sous couvert de lutte antidaesh.
Les arts de la guerre précisent qu’il est bien plus difficile de chasser quelqu’un installé dans la place que de l’empêcher de s’y installer.
Où sont nos stratèges ?