Les Palestiniens manifestent devant le mont du Temple après des affrontements entre des lanceurs de pierres palestiniens et les forces israéliennes sur le mont du Temple le 27 septembre 2015 (Crédit : AFP PHOTO / AHMAD GHARABLI)
Une semaine seulement après que le conseil exécutif de l’Organisation pour l’Education, la Culture et la Science des Nations unies (UNESCO) ait ratifié une résolution controversée qui ignorait les liens entretenus par les Juifs et les Chrétiens avec le mont du Temple, le Comité du Patrimoine mondial de l’UNESCO est appelé à voter un texte similaire.

Les 21 états-membres de cette commission du Patrimoine mondial devraient voter mercredi à Paris la résolution intitulée “la Vieille Ville de Jérusalem et ses murs”. Comme cela a été le cas du texte controversé de la semaine dernière, ce projet devrait drainer dans son sillage une confortable majorité.

Carmel Shama-Hacohen, ambassadeur d’Israël auprès de l’UNESCO. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Carmel Shama-Hacohen, ambassadeur d’Israël auprès de l’UNESCO. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

Une esquisse de la résolution obtenue par le Times of Israel se réfère encore une fois au mont du Temple sous ses uniques désignations musulmanes, “Al-Aqsa Mosque/Al-Haram Al-Sharif,” et ne le définit qu’en tant que “lieu saint d’adoration musulman”. Le mont est le site le plus saint du judaïsme.

Tandis que le texte de la semaine dernière comprend un passage mentionnant l’importance de la Vieille Ville de Jérusalem pour “les trois religions monothéistes”, la résolution du comité du patrimoine mondial n’inclut aucune référence aux liens entretenus par les juifs et les chrétiens au lieu saint de la zone.

Selon des responsables israéliens, il y a des chances que les nations arabes parrainant la résolution — Koweït, Liban et Tunisie — acceptent l’insertion d’un passage similaire dans le projet final afin de s’assurer le vote des pays occidentaux, ou tout du moins leur abstention.

La résolution votée la semaine dernière se référait à Israël en tant que « puissance occupante » des lieux saints. Ce n’est pas le cas de la nouvelle. Cette nouvelle version ne pose pas non plus de guillemets autour du terme juif « mur Occidental » comme c’était le cas dans la première résolution, ponctuation considérée en Israël comme renforçant le mépris de l’idée d’une connexion du judaïsme au site.

L’envoyé d’Israël à l’UNESCO, Carmel Shama-Hacohen, a indiqué ce week-end que ces changements qui paraissent mineurs dans un texte toutefois marqué d’hostilité représente des concessions significatives de la part des états arabes, qui n’auraient pas été possibles il y a seulement quelques moins.

La résolution de la semaine dernière, qui a été approuvée par le comité de l’UNESCO le 13 octobre par 24 voix “pour”, six voix “contre” et 26 abstentions, puis qui a été confirmée par le conseil exécutif de l’organisation le 18 octobre, avait suscité une vive condamnation de la part d’Israël, dénonciation reprise par le propre directeur de l’UNESCO et plusieurs dirigeants étrangers.

Un chœur de politiciens israéliens, avec à leur tête le Premier ministre Benjamin Netanyahu, aux côtés de législateurs d’extrême-gauche, avaient taclé à la fois la décision qualifiée d’absurde et l’UNESCO, considérée comme détachée de la réalité.

The Times of Israël 

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