Mergui: la grande profanation ! VIDEO

Le Président Mergui avait convoqué les adhérents du consistoire de Paris à la synagogue Berit Chalom pour qu’ils donnent leur avis sur la réforme des statuts qui leur était proposée.

Le choix d’une synagogue pour tenir une Assemblée Générale, ayant soulevé nombre de contestations, n’était pas anodin, car les adhérents, très respectueux d’un lieu de culte, auraient dû normalement valider sans problème les changements inscrits dans les nouveaux statuts.

C’est, en fait, le contraire qui s’est produit. Les fidèles qui s’étaient déplacés, bravant les restrictions de circulation annoncées se sont comportées avec beaucoup de dignité, posant les bonnes questions et écoutant avec attention les propos du Président, de Maître Delsol et du grand rabbin à Paris.

Ce comportement a contrasté avec l’attitude de certains élus, proches du Président , qui ont tout  fait pour précipiter un vote, sans tenir compte de la demande expresse et écrite de 150 personnes qui avaient requis un vote à bulletins secrets, ce qui a été transmis au Président Mergui par l’intermédiaire de l’huissier de justice.

La vidéo inédite qui va suivre – exclusivité de JFORUM – montre le vrai visage de monsieur Mergui qui, dans l’enceinte d’un lieu sacré (choisi au demeurant par lui-même) n’a pas hésité à tergiverser, à mentir, à ignorer la demande des fidèles présents et à tout faire pour éviter le vote à bulletins secrets, très dangereux pour lui, car étant l’expression honnête et sincère de la Communauté.

Cette vidéo jette un coup de projecteur sidérant sur le comportement condamnable des dirigeants actuels du Consistoire de Paris, qui affichent publiquement le plus grand mépris des fidèles et plus grave encore, le mépris des règles édictées par la Torah dans les rapports humains.

En se mettant volontairement en scène devant les sifréi Torah, comme pour donner l’impression qu’il avait l’onction divine, après avoir eu celle du Grand Rabbin de Paris, Monsieur Mergui et ses partisans pensaient pouvoir imposer à la Communauté un président unique et totalitaire, tout en abolissant la démocratie directe.

C’est donc dans une synagogue, comme vous le verrez dans la vidéo, qu’ont été commises de multiples profanations.

– Pourquoi choisir ce lieu pour un tel sujet, si ce n’est que pour le détourner de sa vocation au profit d’un projet en totale opposition aux règles de la démocratie et des principes religieux du nécessaire respect de la Communauté et des personnes qui la composent.

– Pourquoi mentir sciemment et organiser la confusion lors du scrutin, pour dévoyer l’expression sincère des fidèles qui par leurs actions, leurs dons et leur soutien, sont le corps constitutif de l’institution.

– Pourquoi avoir pratiqué des menaces verbales et physiques à l’égard des opposants qui ne faisaient que réclamer leurs droits les plus élémentaires. Ces droits qui avaient aussi été bafoués lors des élections de novembre 2013 à l’occasion desquelles JForum.fr avait pu recevoir plus de 1300 plaintes de personnes qui n’avaient pas reçu leur invitation à participer au scrutin. Ce qui laissait entendre que plusieurs milliers d’autres adhérents, qui n’auraient sans doute pas voté Mergui, étaient dans ce cas.

– Pourquoi montrer tant de mépris à l’égard des lois civiles ou religieuses dans ce lieu ainsi profané pour des intérêts personnels.

Rien n’est fortuit. Cela s’est passé un dimanche 29 novembre 2015 (17 Kislev 5776), soit 23 ans moins 8 jours après que Benny COHEN ait voulu faire de même le dimanche 20 décembre 1992 (25 Kislev 5753) avec l’assemblée générale de la honte.

Cette synagogue a donc bénéficié des sept jours de purification et pourra allumer ce soir les lumières purificatrices de Hanouka.

Hanouka la fête des lumières, qui vient au plus profond de l’hiver, nous dire que dans l’obscurité, il y a l’espoir d’une lumière qui ira en grandissant jusqu’à la lumière totale.

Mais au-delà de cela, c’est aussi une triple défaite pour ce pouvoir totalitaire, qui ne cesse de violer les règles élémentaires de démocratie.

Bien sûr, c’est une minorité qui a su se mobiliser. Mais il en est ainsi de tous les combats pour les causes nobles. Seule une poignée de juifs en 1948 combattit pour la naissance de l’État d’Israël. Une poignée d’hommes et de femmes s’est engagée dans la résistance en France. Une poignée d’hommes et de femmes se bat pour nos droits à tous. C’est ainsi de tout temps.

Cette minorité est majoritaire dans les faits, et elle donnera du courage à ceux qui hésitaient à s’engager jusqu’à présent.

La seconde défaite, c’est que les partisans risquent d’être moins nombreux, car moins convaincus de pouvoir voler au secours des victoires faciles.

La troisième défaite, c’est vis-à-vis des pouvoirs publics et des médias, qui étaient persuadés qu’il n’y avait pas d’opposition crédible.

Les nouvelles urgences.

La première urgence est la nomination d’un Av Beth Din. Après avoir mis un terme brutal à la mission du Rav Yérmiyahou COHEN personnalité intègre, et insupportable à cause de cette qualité, il faudra très vite redonner du crédit à ce Beth Din de Paris qui est menacé de perdre sa reconnaissance par les autres institutions religieuses entre autres de Jérusalem et de Londres, puisque ne satisfaisant plus aux normes halakhiques.

La seconde urgence est l’arrêt des dépenses ruineuses en communication, à la seule gloire de M. Mergui. L’assemblée générale a vu s’envoler en fumée près de 150.000 €, uniquement pour conforter un pouvoir totalitaire. On se souvient que voilà deux ans une grande kermesse appelée pompeusement congrès, et dont il ne reste rien, avait coûté la bagatelle de 200.000€.

La troisième urgence, porte sur l’arrêt du projet du XVIIe arrondissement, pour lequel le consistoire n’a pas le moindre sou vaillant, et qui l’obligerait à vendre une grande partie du patrimoine communautaire, pour un projet pharaonique à la gloire du pharaon.

Les leçons à tirer

Dans une association respectueuse de la morale, l’équipe dirigeante prise la main dans le sac, comme le montre la vidéo, aurait dû démissionner. Bien sûr, cela ne sera pas le cas, au consistoire, qui n’est plus à une profanation près des lois morales.

Est-ce que les médias communautaires vous ont correctement informé de cette affaire. Nous vous en laissons juges. Certains tenus par les budgets publicitaires, oublient un peu vite que cet argent provient des dons et de la cacherout , et non de la personne qu’ils encensent et confortent dans son pouvoir au détriment justement de la communauté.

Il n’en demeure pas moins que cette victoire démocratique, à la veille de Hanouka, est plus qu’une lueur d’espoir.

Hag Saméah à tous.

Moshé COHEN SABBAN