Merci de solliciter un visa pour voyager en Israël

Le 6 avril 2017, les affrontements entre palestiniens et israéliens se sont soldés par la mort de 9 palestiniens outre des centaines de blessés. Les palestiniens dissimulés derrière un écran de fumée (provoqué par l’incendie de pneus) et armés de frondes, ont lancés des pierres sur les soldats, provoquant leur riposte. Têtus, les palestiniens, n’ont pas voulu écouter les recommandations de Jason Greenblatt, (émissaire du président américain Donald Trump), qui leur avait suggéré de «rester en dehors de la zone tampon de 500 mètres» et de ne «pas s’approcher de la barrière de la frontière de quelque manière que ce soit».

Les palestiniens revendiquent toujours « un droit (imaginaire) au retour » en Israël, alors que le seul droit dont ils soient titulaires, est celui de rester là où ils se trouvent. Dès lors, la seule possibilité pour eux de se rendre en Israël suppose l’obtention préalable d’un visa. Qu’ils en fassent donc la demande au Ministre de Affaires Etrangères israélien, comme cela se fait classiquement dans les relations internationales. Tout autre modalité de venue en Israël est vouée à l’échec.

1°-sur l’échec annoncé d’une éventuelle plainte à la CPI   

L’Avocat Français Maître Gilles Devers, a publié un communiqué dans la presse informant de son intention de déposer un recours à la Cour Pénale Internationale, (qui devait l’être le 5 avril 218), contre les soi-disant « crimes de guerre » commis par Israël. L’article 14 du statut de la CPI permet, en effet, à tout Etat partie de déférer au Procureur une situation relevant de la compétence de la Cour. Bien évidemment, cette entreprise est vouée à l’échec pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, si l’Etat de Palestine est bien partie au statut de Rome depuis le 1er avril 2015, il ne dispose d’aucun représentant légal qui pourrait signer les plaintes, (faute d’élections organisées depuis 9 ans). Dès lors, Mahmoud Abbas n’a pas qualité pour représenter l’Etat de Palestine. Par ailleurs, les arguments de l’avocat sont inopérants. Tout d’abord il invoque la résolution 194 du 11 décembre 1948 qui offrait aux palestiniens « voulant vivre en paix avec les juifs », et « possédant un bien immobilier » d’y revenir, « le plus rapidement possible ». A défaut, il était prévu le versement d’indemnités. Le texte n’a rien prévu pour les personnes désireuses de détruire Israël, 70 ans plus tard, qui n’y ont aucun patrimoine foncier.

Il  fait également état du principe de souveraineté palestinienne. En réalité, la reconnaissance de l’Etat de Palestine le 29 novembre 2012 n’a pas défini de territoires sur lequel les palestiniens seraient souverains. Pour autant, le principe de souveraineté emporte réciprocité : les palestiniens doivent donc, avant tout, respecter la souveraineté juive et donc demander l’autorisation aux autorités israéliennes pour fouler le territoire juif.

L’Avocat français rappelle également les principes tenant à la « liberté de manifester pacifiquement sur le territoire de Gaza ». Au cas particulier, il s’agit de palestiniens armés qui cherchent à pénétrer sur le territoire juif sans autorisation. Le principe ne s’applique donc pas. Enfin, Maître Gilles Devers indique soutenir les initiatives visant à établir « la vérité et la justice » comme les « enquêtes indépendantes » sollicitées par Mahmoud Abbas, Antonio Guttieres, secrétaire général de l’ONU, et Federica Mogherini, représentante de la diplomatie européenne. Naturellement, lorsque le pyromane sollicite une enquête au Procureur sur l’incendie qu’il a lui-même provoqué, il risque d’être déçu par ses conclusions.

2°- sur l’entrée des palestiniens dans l’ère du Droit

Il est temps pour les palestiniens d’entrer dans l’ère du Droit. Les palestiniens sont nourris d’un discours appelant à la destruction d’Israël. Ils cultivent une haine et une frustration à l’endroit des juifs qu’ils alimentent avec des manifestations en  provoquant ce qu’ils appellent des « martyrs » pour mieux s’en plaindre. La méthode stérile est contre productive. Sur ce point, les palestiniens se confinent eux même dans une sorte de microcosme de type sectaire, organisé autour d’un discours de vengeance qui leur retourne le cerveau, et dont ils gagneraient à se libérer.

C’est le véritable sens de la « Libération de la Palestine », à savoir se libérer du carcan intellectuel dans lequel les Chartes OLP ou Hamas, les enferment. Les palestiniens doivent cesser d’être les instruments de la destruction d’Israël ou les soldats d’une cause religieuse supputée. Ils doivent apprendre à construire leur histoire, non sur les ruines projetées de l’Etat d’Israël, mais bien sur la bande de Gaza, et sur les zone A  et B de Cisjordanie (qu’ils contrôlent exclusivement).

Israël sera bien évidemment à leur disposition pour les aider à réaliser cette entreprise beaucoup plus constructive. A défaut, ils disparaîtront ou resteront à jamais, le symbole, non « du droit des peuples à disposer d’eux mêmes », mais bien de celui d’un « peuple inventé par la Charte de l’Olp en 1968 » tenu, pour l’éternité, de vivre « sous la tutelle de la communauté internationale ». Le Prince Mohamed Ben Salmane l’a bien compris. Il a reconnu que les Juifs avait le droit d’établir un État dans « une partie de leur patrie ancestrale » et que Jérusalem en était bien la capitale. Si les palestiniens s’en inspirent, ils obtiendront leur visa.

3°- le droit au retour à Rome, en mer Egée ou en Arabie saoudite

Si les palestiniens s’obstinent à retourner dans le pays dont ils sont originaires, la solution sera vite trouvée. Actuellement, les résidents de Gaza sollicitent le droit de vivre en Israël au motif que leurs grands parents auraient vécu sur le territoire qui s’appelait, antérieurement, « Palestine ». Or, s’ils se disent « palestiniens », c’est qu’ils s’associent à la décision de l’Empereur romain Hadrien qui a rebaptisé la « Judée Samarie » (conquise en -63) pour l’appeler « province de Palestine » en 135. (Cette mesure avait été prise à la suite des révoltes juives de Bar Kokhba contre le pouvoir romain). En pareille hypothèse, il serait préférable pour les palestiniens de solliciter un droit au retour… en Italie (après avoir, au préalable, entamer des recherches généalogiques pour vérifier leurs origines romaines).

Le cas échéant, rappelons qu’Hadrien avait choisi ce nom de « Palestine », en référence aux « philistins », ce « peuple de la Mer » qui avaient combattu l’Egypte au 12ème siècle avant notre ère, et dont une partie s’était établie dans la Bande de Gaza. Si donc les palestiniens sont les descendants des philistins, ils ont aujourd’hui la chance, sinon le privilège, de vivre à l’endroit choisi par leurs ancêtres lorsqu’ils se sont posés dans la région. A défaut, et en approfondissant encore les recherches, on découvre que les philistins étaient originaires de la Mer Egée. Si tel est le cas, les palestiniens devraient pouvoir solliciter un droit au retour au sud de la Grèce (et organiser, non pas une « marche » mais plutôt « un vol du retour »)…

Dans la dernière hypothèse, il se pourrait bien que les palestiniens (qui font partie de la grande Nation arabe) soient tout simplement les descendants des arabes venus envahir la Palestine en 635. Auquel cas et après s’être rapproché du Prince héritier Mohamed Ben Salman, leur droit au retour pourrait s’exercer en Arabie Saoudite. Ce n’est toutefois pas gagné, eu égard aux excellentes dispositions d’esprit du prince à l’égard d’Israël. En tout état de cause, les palestiniens n’ont rien à faire en Israël.

Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach 

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Macronyme-Crimeur-Contre-l'Humanité

Perso, je préfère soutenir la création d’un Etat Basque, d’un Etat Breton ou même d’un Etat Kabyle plutôt d’un énième état arabe dit « palestinien ».
Les Basques, les Bretons et les Kabyles sont des peuples millénaires.
Les « palestiniens » ont été inventés après la Guerre des 6 Jours.
Je m’étonne que Schlomo Sand n’ait pas encore écrit le livre « Comment le peuple palestinien fut inventé » ?

Danielle

C’est tout de même surprenant Mathieu, vous courrez au secours des Palestiniens alors qu’on vous explique historiquement la position de ce peuple Arabe des montagnes qui veut créer leur état dans un état existant.
Notre historien aurait du préciser aussi que la Jordanie fait partie de leur état !
Avez-vous déjà partagé votre sympathie pour le Peuple Juif après toutes souffrances qu’il a subi et qu’on veut encore lui faire subir ?
Désolé, mais on ne peut pas refaire l’Histoire !

Mathieu Clément

Quel manque d’empathie face à ces morts, qui manqueront éternellement à leurs familles. Ou est votre humanisme s’il ne réside que dans la défense d’un territoire, dont le sol restera marqué à jamais par la violence qu’il a nourrit de toutes parts. Le cynisme est toujours le témoignage d’une profonde déchirure intérieure que l’on cherche à dissimuler sous un trait d’esprit. Puisse votre esprit s’apaiser, au nom des générations à venir. Je soutiens l’Etat d’Israël, tout comme la possible création d’un état palestinien.

penelope

et vous habitez où?

Rachèle Boker

Mathieu,
Nous ne pourrons jamais empêcher les obscures d’exister mais nous devons impérativement nous battre pour que les lumières continuent de briller, sinon, tout ne sera qu’un trou noir béant …..Pour ce faire, il faut laisser les lumières s’imposer même au prix de la guerre, c’est inévitable …..

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