Marwan Barghouti, un enjeu clé pour le Hamas : vers une libération imminente ?
Le Hamas semble vouloir peser sur l’avenir politique palestinien en intégrant Marwan Barghouti et Ahmed Saadat dans les discussions entourant la seconde phase de l’accord d’échange d’otages. D’après les révélations de la chaîne publique israélienne Kan 11, l’organisation islamiste aurait assuré aux familles des deux prisonniers qu’ils figureraient parmi les détenus susceptibles d’être libérés.
Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large du Hamas visant à remodeler l’échiquier politique palestinien post-conflit. Marwan Barghouti, longtemps pressenti comme un successeur potentiel à Mahmoud Abbas (Abu Mazen) à la tête de l’Autorité palestinienne, pourrait voir son destin basculer si sa libération venait à être acceptée par Israël.
Un dilemme pour Israël
Le sort de Barghouti et Saadat a déjà été au cœur de nombreuses tractations, notamment lors de l’accord d’échange du soldat Gilad Shalit en 2011, où Israël avait fermement refusé d’inclure leur libération. Marwan Barghouti, figure emblématique du Fatah et considéré comme l’un des instigateurs de la seconde Intifada, purge plusieurs peines de réclusion à perpétuité pour son implication dans des attaques meurtrières contre des civils israéliens. De son côté, Ahmed Saadat, leader du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), a été condamné pour son rôle dans l’assassinat du ministre israélien du Tourisme Rehavam Ze’evi en 2001.
Toute concession sur ces prisonniers représenterait un choix hautement stratégique pour Israël, tiraillé entre la pression pour obtenir la libération des otages encore détenus et la crainte de renforcer le leadership du Hamas ou de figures politiques susceptibles d’affaiblir l’Autorité palestinienne.
Une libération imminente pour plusieurs otages
Pendant ce temps, les négociations aboutissent à la libération imminente de plusieurs otages israéliens. Parmi eux, Gadi Mozes, 80 ans, un des fondateurs du kibboutz Nir Oz, devrait retrouver la liberté après avoir été capturé lors de l’attaque du 7 octobre. Ce père et grand-père, impliqué dans le développement agricole de la région, avait été enlevé alors que sa compagne, Efrat Katz, était assassinée par les hommes du Hamas.
La vidéo de son enlèvement, largement diffusée, avait marqué les esprits. Sa famille, dont son ex-femme Margalit et la fille d’Efrat, Doron Katz-Asher, avait déjà vu plusieurs de ses membres libérés lors des précédents échanges. Gadi est le dernier otage de sa famille encore retenu, et son retour est attendu avec une grande émotion en Israël.
Un futur incertain
Alors que le Hamas tente d’influer sur le futur leadership palestinien et qu’Israël jongle avec des décisions stratégiques complexes, la suite des événements demeure incertaine. Accepter la libération de Barghouti et Saadat signifierait non seulement céder à la pression du Hamas, mais aussi bouleverser le paysage politique palestinien. Reste à savoir jusqu’où Israël sera prêt à aller pour récupérer ses otages sans compromettre sa propre sécurité à long terme.
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Bis repetitat : abondant le commentaire d’Alain,
ce serait non seulement « assour », mais aussi et surtout « hiloul Hachem »,
de ne pas profiter de la sortie des déchets d’un lieu où ils étaient protégés
par » ימח שמום » les rats de palais du bagats, pour ne pas les éliminer définitivement.
Ce serait en outre, désespérant.
Ok. Les terroristes prisonniers en Israël sont bien à l’abri de tout accident.
Une fois libérés, en sera-t-il de même ? Cela va prolonger la guerre contre les barbares du hamaSS. C’est peut-être le prix à pater pour libérer les otages et se débarrasser des barbares. Définitivement. Bénéfices : libérer des places de prison.
Cette histoire de libérations invraisemblables d’hyper terroristes n’aurait jamais dû avoir lieu, c’est un grand piège à cons concocté par le Qatar-Terroriste-Voyou qui a mené les négociations avec Biden la marionnette actionnée par Obama et sa clique, pour empêcher Israël/Tsahal de mettre hors d’état le hamas.
Il faut suspendre les négociations actuelles et redéfinir de nouvelles règles.
Il faudra convaincre TRUMP de la fin de cette folie et de lui demander qu’il continue à réclamer aux pays arabes, qu’ils récupèrent leurs « frères palestiniens » dont personne ne veut, autrement, la Bande de Gaza va devenir un enfer pour tous.
Il ne faut pas oublier que l’Egypte reçoit un milliard de dollars/an d’aides américaines, et que la Jordanie doit aussi accepter sa part de ces ordures.
Seule une très forte pression américaine peut débloquer cette folie….
Mais malheureusement, il semble que Trump a évolué en mauvais sens. Il avait promis que « si tous les otages n’étaient pas libérés avant le 20 janvier, le hamas subirait une tempête ». Or, c’est encore ces tarés de dirigeants Ashkénazes qui se sont fait mettre jusqu’au trognon avec cet accord d’échanges, anges otages contre des milliers de ratons. Les Juifs n’ont pas encore compris que nos soi disant amis sont pires que nos ennemis. D’autant que cette trève va permettre au hamas de se reconstituer. Les 70% de terroristes envoyés chez la tapette halah, vont vite se reconstituer.