Marine Le Pen au Parlement européen à Strasbourg (Bas-Rhin), le 26 octobre 2016. (FREDERICK FLORIN / AFP)
Selon l’Office européen de lutte antifraude (Olaf), Marine Le Pen doit 339 000 euros à l’Union européenne. D’après une enquête de Marianne et Mediapart, publiée lundi 31 octobre, l’organisme de contrôle de l’UE soupçonne en effet l’eurodéputée frontiste d’avoir salarié deux de ses assistants parlementaires alors qu’ils travaillaient en réalité pour le compte du Front national. Un préjudice dont le montant a été confirmé au site Politico (en anglais) par l’avocat de la présidente du FN.

Cette somme correspond aux salaires versés entre 2010 et 2016 à deux assistants. Il s’agit de Thierry Légier, garde du corps pendant vingt ans de Jean-Marie Le Pen, et également chargé de la protection de la présidente du FN. Dans le même temps, il devait la suppléer et tenir sa permanence à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) quand elle n’y était pas, au titre d’assistant local de l’eurodéputée. Une situation qui a duré quelques mois en 2011.

L’autre nom cité par l’Olaf est celui de Catherine Griset, ex-belle sœur de Marine Le Pen. Elle était, sur la période concernée, responsable du secrétariat de la présidente du FN, avant de devenir en février 2015, sa cheffe de cabinet. Problème, notent Marianne et Médiapart, son job d’assistante parlementaire était un « contrat à temps plein équivalent », donc impossible de cumuler ces deux fonctions.

Depuis 2015 déjà, les assistants parlementaires d’élus frontistes sont dans le collimateur des services européens pour un préjudice total estimé à 7,5 millions d’euros.

FRANCE INFO

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