Tout change et rien ne change vraiment. Le Pen a déjà des amis à Damas, Beyrouth et Téhéran, grâce à son ami Chatillon et son comparse Dieudonné (Soral était aussi du voyage). C’est Thierry Meyssan qui leur a ouvert la voie, dès les années 2000… 

Le premier ministre libanais met en garde Mme Le Pen contre tout « amalgame » entre islam et terrorisme

La candidate du Front national à l’élection présidentielle a rencontré, lundi, le chef du gouvernement libanais, Saad Hariri.

 

Marine Le Pen, à Baabda, au Liban, le 20 février.

Marine Le Pen, à Baabda, au Liban, le 20 février. © MOHAMED AZAKIR / REUTERS / REUTERS

Le président du Liban, Michel Aoun, a été, lundi 20 février, le premier chef d’Etat étranger à recevoir la candidate d’extrême droite à la présidentielle française, Marine Le Pen, qui cherche à gagner en crédibilité à l’international. « Nous avons évoqué la longue et fructueuse amitié entre nos deux pays », a déclaré la dirigeante du Front national à l’issue d’une rencontre de trente minutes au palais présidentiel à Beyrouth.

Mme Le Pen, en visite au Liban jusqu’à mardi, a également rencontré Saad Hariri. Le premier ministre libanais a mis en garde la candidate d’extrême droite à la présidentielle contre tout « amalgame » entre l’islam et le terrorisme. « Les Libanais et les Arabes, comme la majorité du monde, considèrent la France comme la patrie des droits de l’homme et de l’Etat républicain, qui ne fait aucune distinction ethnique, religieuse, ou de classe entre ses citoyens », a affirmé M. Hariri, leader de la communauté sunnite libanaise. « Les musulmans sont les premières victimes du terrorisme se réclamant de la religion », a-t-il ajouté.

Mardi, Mme Le Pen doit rencontrer le mufti de Beyrouth, le patriarche maronite et Samir Geagea, chef chrétien maronite des forces libanaises (droite chrétienne).

Le Liban est le seul pays du Moyen-Orient à être traditionnellement dirigé par un président chrétien, mais les pouvoirs du chef de l’Etat ont été rognés à la fin de la guerre civile (1975-1990). Le président Aoun est soutenu par le mouvement musulman chiite Hezbollah. M. Aoun avait déjà rencontré en janvier l’ancien ministre français de l’économie et candidat à la présidentielle Emmanuel Macron.

Peu de rencontres internationales

Depuis son arrivée à la tête du Front national en 2011, Mme Le Pen n’a rencontré que très peu de dirigeants étrangers en exercice, à l’exception, en 2015, du premier ministre égyptien de l’époque, Ibrahim Mahlab, et, en janvier, du chef de la diplomatie polonaise, Witold Waszczykowski. Ce dernier avait jugé « nuisible » le projet frontiste de réforme de l’UE.

La chancelière allemande, Angela Merkel, a, elle, exclu de rencontrer Mme Le Pen, tandis que son homologue de droite espagnol, Mariano Rajoy, a prédit une « catastrophe » en cas d’élection de la candidate d’extrême droite.

Présente en janvier dans la Trump Tower, à New York, elle n’avait été reçue officiellement ni par Donald Trump, devenu locataire de la Maison Blanche, ni par aucun membre de son équipe.

Celle qui a plaidé dès son arrivée pour « resserrer » les liens franco-libanais veut évoquer lors de ces rencontres la francophonie mais surtout la question des réfugiés syriens.

Le Liban, qui compte 4 millions d’habitants, accueille environ un million de réfugiés syriens et doit faire face aux lourdes conséquences de la guerre qui ravage ce pays voisin depuis le soulèvement de mars 2011 contre le président syrien Bachar Al-Assad.

Source : lemonde.fr

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Photini Mitrou

« …Marine Le Pen, qui cherche à gagner en crédibilité à l’international… » C’est quoi cette connerie? Ca ne veut rien dire du tout. Un candidat à la présidence française (ou autre, d’ailleurs) n’a besoin d’aucune allégeance étrangère. C’est le peuple souverain, et lui seul, qui désigne son candidat et une fois élu ce président est reconnu de droit et agréé par tous les autres pays qui n’ont aucun droit d’ingérence dans les affaires des autres. C’est ça les lois internationales. Il est fini le temps où l’on faisait une guerre pour mettre son candidat sur un trône. L’élection de Trump a beaucoup déplu à beaucoup mais c’est comme ça et pas autrement. A part dire, d’un air supérieur, que les Américains sont des cons, je ne vois pas ce que l’on pouvait faire contre les Américains qui ont si mal voté!
Et pourquoi cherchait-elle à rencontrer madame Merckel? Premièrement, Marine Le Pen n’est pas encore élue, et pas certaine de l’être. Son statut de candidat ne lui impose pas de rencontrer les autres chefs d’état qui, eux-mêmes ont des mandats courts voire révocables.
Deuxio, il n’est pas certain que Merckel soit réélue. Alors pourquoi perdre son temps à vouloir rencontrer des gens qui vont vous donner des leçons de moral ou se pincer le nez parce que vous êtes nauséabond!
Tous ces candidats brassent du vent, jouent aux importants et dépensent un argent, nôtre argent, dans des démarches imbéciles. Rencontrer les représentants religieux des minorités au Liban… j’aime mieux me taire.

alexandra

Elle ne fréquente que des infréquentables !

Jg

Deux pays pourris par l islam !