Expert de l’Iran : La République Islamique craint  d’être le Grand Perdant de la victoire de Trump

 

Iranian Supreme Leader Ayatollah Ali Khamenei and President Hassan Rouhani. Photo: Wikimedia Commons.

Le Gude Suprême iranien l’Ayatollah Ali Khamenei et le Président Hassan Rouhani. Photo: Wikimedia Commons.

L’Iran craint d’être le « grand perdant » de la victoire-surprise de Donald Trump contre Hillary Clinton, lors de l’élection présidentielle de mardi, selon les propos d’un expert de la République Islamique auprès de l’Algemeiner, jeudi.

« Je pense que les réactions qu’on peut observer en Iran – l’exhortation faite à Trump de respecter ord nucléaire, et la mise en garde contre le fait mise en garde contre le fait qu’il n’a pas le droit de l’annuler — ggère que les Iraniens sont inquiets du fait que la politique américaine existante, qui est très favorable à l’Iran, pourrait changer assez sensiblement  au cours des tous prochains mois », affirme Ilan Berman – du Think Tank du Conseil en Politique Etrangère Américaine, bé à Washinghton D.C.

En examinant ce que pourrait être la politique de Trump envers l’Iran, ouligne Berman, « Vous devez faire la part des choses entre ce qui va probablement changer et ce qui ne changera pas. Ce qui ne va pas changer, malheureusement, c’est l’accord nucléaire lui-même, parce que, même si Trump a beaucoup parlé de le renégocier ou d’annuler l’accord, la réalité est que la part du lion des bénéfices résultant de cet accord a déjà été attribuée à l’Iran. L’accord est aussi multilatéral, donc même si les Etats-Unis s’en retrient, rien ne dit que vos partenaires du P5+1 vont en faire autant ».

« Donc, si on doit conserver cet zccord d’une certaine façon durant un certain temps », poursuit Berman, « Nous devons penser sérieusement à ce qui vient ensuite. Et ce qui va se passe après, on peut l’espérer, est une stratégie qui devrait aller à l’encontre de la percée régionale de l’Iran. Cela requerra des ressources militaires, une volonté politique et, franchement, une posture bien plus prononcée s répliques contre les supplétifs de l’Iran, tels que lec Hezbollah [et ses petits frères afghans, pakistanais et irakiens]« .

Avant que Trump ne formule concrètement sa politique iranienne, dit Berman, ses conseillers et lui – qui fera partie de son personnel et quelle sera sa politique-  auront besoin de déterminer ce que les Etats-Unis veulent réellement accomplir sur le plan régional.

« S’agit-il de contenir la poussée iranienne? » demande Berman. « S’agit-il de renforcer la dissuasion? Et il y a une carte imprévisible dans cette équation, qui est la Russie. Les Iraniens sont liés très étroitement par un partenariat avec les Russes en Syrie et je pense qu’il est déjà clair que Trump cherche à atténuer l’escalade des tensions avec Moscou. Comment est-ce que cela se joue, s’il crée une approche de non-intervention et comment cela se traduit par la façon dont Trump traitera, finalement, l’Iran, tout cela reste à voir, mais c’est certainement quelque chose qui n’est pas exclu ».

le-ministre-des-affaires-etrangeres-laurent-fabius-d-et-son-homologue-iranien-mohammad-javad-zarif-g-signent-des-contrats-sous-le-regard-des-presidents-de-l-iran-hassan-rohani-et-de-la-france-francois

Pooya Dayanim – la Présidente de la Commission des Affaires Publiques Juives d’Iran, basée en Californie (IJPAC) a déclaré à l’Algemeiner, jeudi, « Si on se base sur ce qui a été publié dans les médias iraniens, le régime redoute que la nouvelle Administration Trump va instaurer l’accord iranien de manière plus contraignante et qu’il ne va pas le laisser s’en sortir par une interprétation minimaliste de l’accord. Et ils sont aussi inquiet que certains des bénéfices économiques dont ils espéraient profiter grâce à l’accord pourraient ne pas porter leurs fruits – par exemple, que la nouvelle Administration Trump n’approuve pas la vente d’a Boeing à l’Iran.”

Dayanim poursuit en disant: « Je comprends que le nouveau Président élu est un homme d’affaires et un pragmatique et qu’il veut s’assurer que les Etats-Unis obtiennent des marchés. Mais, il est important de s’assurer que la menace iranienne contre les intérêts américains et contre les alliés au Moyen-Orient soit contenue et qu’Iran mette un terme à son aventurisme dans les pays voisins. Et les Etats-Unis devrait recommencer à soutenir le mouvement favorable à la démocratie en Iran et à mettre en lumière les violations des droits de l’homme qui se déroule à un rythme quotidien en Iran et cesser de maintenir un silence de plomb sur ces questions ».

Dans une interview pré-électorale avec l’ Algemeiner la semaine dernière, le principal conseiller de Donald Trump, David Friedman a déclaré qu’une Administration Trump « se engagerait auprès des puissances nucléaires mondiales de façon qui cherchera à réintroduire un levier de pression sur l’Iran. Un Iran nucléaire d’ici neuf ans est inacceptable. Neuf ans cela peut sonner comme représentant une longue période, mais cela passe en un clin d’oeil ».

 

avatarPar Barney Breen-Portnoy

10 NOVEMBRE 2016 11:02 AM

algemeiner.com

Adaptation : Marc Brzustowski

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

1 Commentaire
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
stevenl

If they are willing to cooperate, Russia, China and the US can freeze the ME for ever! To everyone benefit including the PEOPLE of the ME but not their FANATICAL and GENOCIDAL leaders!