L’Iran confirme l’achat d’avions de combat Sukhoi-35 à la Russie : une coopération militaire en pleine expansion
Dans une déclaration qui marque une étape importante dans la coopération militaire entre l’Iran et la Russie, un haut commandant des Gardiens de la révolution iraniens a confirmé que Téhéran avait acquis des avions de combat Sukhoi-35 de fabrication russe. Cette annonce, rapportée lundi par le réseau Student News Network, reflète les efforts continus de l’Iran pour renforcer ses capacités militaires au milieu des tensions régionales et des inquiétudes croissantes des puissances occidentales.
Une première confirmation officielle
C’est la première fois qu’un officiel iranien admet publiquement l’achat de ces avions de chasse russes. Toutefois, Ali Shadmani, coordinateur adjoint du quartier général central de Khatam-ol-Anbia, n’a pas précisé le nombre d’appareils achetés ni si leur livraison avait déjà commencé. Cette omission alimente les spéculations sur le calendrier et l’ampleur de cet accord.
Dans sa déclaration, Shadmani a souligné la volonté de l’Iran de moderniser son arsenal :
« Chaque fois que cela est nécessaire, nous effectuons des achats militaires pour renforcer nos forces aériennes, terrestres et navales. » Il a également lancé un avertissement à Israël, ennemi déclaré de l’Iran, affirmant que toute « action stupide » de sa part serait sévèrement punie par des représailles militaires iraniennes.
Un partenariat stratégique renforcé
L’acquisition des Sukhoi-35 intervient dans le cadre d’un rapprochement stratégique croissant entre Téhéran et Moscou. En novembre 2023, l’agence de presse iranienne Tasnim avait déjà signalé que des accords pour l’achat de ces avions avaient été finalisés. Plus récemment, les deux pays ont signé un partenariat stratégique global, qui, bien qu’il ne mentionne pas explicitement les transferts d’armes, met en avant une coopération approfondie dans le domaine militaro-technique.
Cet accord témoigne de l’intensification des relations bilatérales, Moscou et Téhéran partageant des intérêts communs dans plusieurs conflits régionaux, notamment en Syrie. De plus, les sanctions occidentales ont poussé les deux nations à rechercher de nouvelles opportunités de collaboration, en particulier dans les secteurs militaire et technologique.
Une modernisation nécessaire pour l’armée de l’air iranienne
L’aviation militaire iranienne est confrontée à de nombreux défis. Avec une flotte vieillissante composée de quelques dizaines d’avions d’attaque, dont des modèles américains datant d’avant la révolution islamique de 1979 et des jets russes anciens, l’Iran peine à rivaliser avec les forces aériennes modernes de la région. L’introduction des Sukhoi-35, connus pour leurs capacités avancées en combat aérien, pourrait changer la donne et offrir à l’Iran un avantage stratégique significatif.
Ces avions, dotés de radars sophistiqués et capables d’emporter une large gamme d’armements, renforceraient considérablement la puissance de dissuasion de l’Iran. Ils pourraient également jouer un rôle crucial dans les scénarios de défense ou d’offensive contre des adversaires régionaux, en particulier Israël, souvent cité comme cible potentielle par les responsables iraniens.
Implications géopolitiques et régionales
Cette transaction suscite de vives préoccupations dans les capitales occidentales. La coopération militaro-technique croissante entre l’Iran et la Russie est perçue comme un défi à la stabilité régionale. L’Iran, déjà accusé de soutenir des groupes armés dans toute la région, pourrait utiliser ces nouveaux équipements pour étendre son influence militaire.
Par ailleurs, la perspective d’une modernisation significative de l’armée de l’air iranienne pourrait perturber l’équilibre des forces au Moyen-Orient. Les voisins de l’Iran, notamment les pays du Golfe, ainsi qu’Israël, surveillent de près ces développements. Cette dynamique risque d’intensifier la course aux armements dans la région.
L’acquisition des Sukhoi-35 par l’Iran marque un tournant important dans ses efforts pour moderniser son armée et renforcer sa position stratégique. Cette décision, inscrite dans un contexte de partenariats renforcés avec la Russie, a des implications majeures pour la sécurité régionale et internationale. Alors que Téhéran cherche à surmonter les limites imposées par les sanctions et à renforcer ses capacités militaires, cette évolution met en lumière les défis croissants auxquels la région devra faire face dans les années à venir.
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Et voilà, les enturbannés ont acheté des avions, maintenant, il faut qu’ils trouvent des pilotes pour s’en occuper.
Dommage que le ridicule ne tue pas….