Révélations de Debka : des officiers supérieurs du Hezbollah ont atterri à Téhéran, en compagnie du Ministre syrien de la Défense. L’Iran donne son feu vert à leur stratégie anti-israélienne. 
 
 

 Une délégation de haut-niveau est arrivée secrètement à Téhéran, mardi 28 avril, aux côtés d’un vaste groupe militaire, conduit par le Ministre syrien de la Défense Fahad Jassim al-Freij, révèlent en exclusivité les sources des renseignements militaires de Debkafile. Ensemble, ils prennent part aux quatre jours de consultations militaires et des renseignements avec des dirigeants iraniens, au sujet de la situation de guerre en Syrie et des mesures planifiées contre Israël. Selon un responsable des renseignements dans le Golfe, « Les parties ont rapidement finalisé leurs plans d’action contre Israël et Tsahal sera confrontée, sans aucun doute, sur le Golan, à un front bien plus actif et intensif que celui auquel l’armée israélienne fait face jusqu’à présent ». 

La tentative avortée du dimanche 26 avril, menée par une escouade druze qui cherchait à placer une bombe près d’un poste militaire frontalier israélien, dans le nord du Golan, n’était qu’un avant-goût de l’offensive à venir, d’après cette source. 

Elle trouve que la participation active du Hezbollah aux pourparlers militaires irano-syriens à Téhéran est tout-à-fait naturelle, dans le cadre du doublement des troupes combattantes de l’organisation chiite libanaise qui se battent aux côtés de l’armée syrienne, avec près de 7.000 hommes. Cette configuration dépasse le nombre d’unités lance-missiles, des renseignements et de la logistique assistant l’effort de guerre syrien, qui en est à sa cinquième année, à présent. 

Debkafile a fait le lien, un peu plus tôt entre le tir de deux roquettes sur le Golan, mardi, et son minutage réalisé pour coïncider avec l’arrive du Général Freij à Téhéran afin d’y prendre ses nouveaux ordres. 

Ces deux roquettes ou obus de mortiers provenant de Syrie, qui ont explosé sur le Golan à misi, mardi 28 avril, prolongés par des alertes le long de la frontière de Galilée avec la Syrie, étaient programmés pour coïncider exactement avec l’heure de l’arrivée à Téhéran d’une forte délégation de militaires syriens conduits par le Ministre de la Défense.

Les sources des renseignements affirment que le Président syrien Bachar al Assad et le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah ont tenu des discussions d’urgence, au cours de ces derniers jours, sur la réaction à mener pour répliquer aux deux frappes aériennes israéliennes, dont ont parlé les médias arabes, qui ont eu lieu sur la montagne Qalamoun, contre leurs bases de missiles et de drones. 

Tous deux avaient besoin d’entendre, de la part de Téhéran, jusqu’à quel point ils peuvent compter sur le soutien iranien dans l’éventualité d’une épreuve de force avec Israël. 

Les porte-parole de l’armée israélienne se sont donnés beaucoup de mal pour minimiser le risque de toute détérioration sécuritaire à venir. Après la découverte des fragments des deux roquettes ou obus, mardi, sur le terrain du Kibboutz Ein Zivan, près de la barrière frontalière, en face de Quneitra, des sources militaires ont tenté de calmer les gens en les attribuant à un « débordement » en provenance des combats du côté syrien de la frontière. Les fermiers ont, néanmoins été avertis de stopper le travail sur les pommiers et ceriseirs, et ne seraient guère surpris, si les Syriens maintiennent leurs tirs par-dessus la frontière, pour apporter une « musique de fond » aux discussions de leur Ministre de la Défense à Téhéran. 

Tsahal a aussi mis un certain temps à préciser que l’escouadez de quatre terroristes qui ont tenté de placer un explosif près du poste frontière, dans cette même zone et qui ont été liquidé par les forces aériennes israéliennes – étaient des miliciens druzes, recrutés et entraînés par le Hezbollah et qui ont reçu leur affectation de mission directement du chef des renseignements du Sud syrien, Wafeeq Naser.  

Les sources militaires de Debkafile anticipent que les heures à venir peuvent être cruciales pour le front Nord d’Israël contre la Syrie et le Hezbollah. Téhéran est sur le point de donner son feu vert,  et on peut les croire désireux de faire monter en puissance leurs agressions contre le Golan et la région de Galilée. Ils n’auron,t pas besoin d’attendre le retour du Général Al-Freij pour prendre connaissance de ces décisions. Les directives appropriées peuvent être transmises à la vitesse de l’éclair, directement depuis Téhéran en direction des officiers iraniens basésdans les quartiers généraux syriens et occupant des postes stratégiques dans les installations militaires, dans le sud syrien et face au Golan. 

Assad peut accueillir favorablement cette orientation pour évacuer sa frustration, alors que son armée panse ses plaies, depuis la perte cuisante, samedi 25 avril, de la ville stratégique de  Jisr al-Shukjhour, dans la province d’Idlib, au nord de la Syrie, face à une coalition de forces de l’opposition (islamistes et rebelles) se faisant appeler : l’Armée de la Conquête. Cela met les rebelles en position de menacer l’un des plus importants bastions d’Assad, à savoir Latakieh, son fief. Le dirigeant syrien, s’il veut survivre, n’est pas en mesure d’éponger, à la fois, la défaite d’Idlib et les frappes aériennes israéliennes, en moins d’une semaine, sans répliquer. 

DEBKAfile Reportage Spécial 29 avril 2015, 8:50 AM (IDT)

Adaptation : Marc Brzustowski.

 

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