Des conseillers militaires russes soutiennent les forces du Général Khalifa Haftar en Libye.
Les Russes ont envoyé plusieurs conseillers militaires en Libye afin de prêter assistance aux forces fidèles au Général Khalifa Haftar.
« Cet appui russe est mené grâce à la médiation pour assistance des Emirats Arabes Unis t de l’Egypte » selon un reportage de la semaine dernière du Journal saoudien basé à Londres Asharq Alawsat.
« Il y en a des dizaines d’entre eux (des conseillers russes) et ils sont spécialistes de différents domaines d’expertise de la guerre, a déclaré une source au journal d’actualité arabe.
La source a déclaré que le contingent russe se destine à aider à rassembler les forces d’Haftar, à renouveler les systèmes d’armement dont ils disposent et à réviser leurs systèmes de défense aériens et navals.
« L’ensemble du système de défense aérienne employé par les forces d’Haftar a été remis à jour par les experts russes », selon le reportage.
Les sources disent que plusieurs réunions entre le gouvernement basé à Tobrouk qu’appuie Haftar et les responsables russes se sont déroulés au Caire cette année.
Les forces du GEN, qui ont lancé l’offensive en mai, ont reconquis de vastes quartiers de la ville côtière, mais n’ont pas réussi à déloger plusieurs poches de résistance de Daesh. Scénario qui risque de se reproduire ailleurs, comme à Mossoul, en Irak.
« L’assaut final est encore en suspend… du fait, principalement, qu’il débouchera sûrement sur des combats de rue très intensifs et que Daesh est déterminé à défendre ses positions jusqu’au dernier plus petit mètre carré », déclare à l’AFP, Rida Issa, porte -parole des forces pro-GEN.
Ethan Chorin,, ancien diplomate américain en poste à Tripoli, a déclaré que « ceux qui combattent Daesh à Syrte avec l’appui occidental ne sont pas tous motivés, pas plus qu’ils ne sont hautement organisés ».
Le 9 novembre, les Etats-Unis ont annoncé une relance des frappes aériennes contre Daesh, à Syrte, après une semaine d’interruption.
Avec ces djihadistes contenus dans une zone de moins d’un kilomètre-carré, » il n’est pas évident du tout de savoir ce que pourra être l’impact de nouvelles frappes aériennes », déclare Mattia Toaldo, un analyste libyen au sein du Conseil Européen des Relations Extérieures.
Le combat du GEN pour libérer Syrte a « pris plus longtemps qu’on ne s’y attendait, pour un certain nombre de raisons : d’abord, ils ont rencontré plus de résistance que prévu, … ils ont connu bien plus de pertes et, en définitive, ils ont commencé à ressentir la fatigue de cette guerre », dit-il.
Russian military advisers supporting Gen. Haftar’s forces in Libya
 |
 |