Depuis une semaine, le mouvement des policiers crie sa colère dans la rue. Si les policiers sont moins nombreux qu’au début des mobilisations, les pourparlers avec le gouvernement n’ont pas suffi à totalement tarir les manifestations.
C’est à Toulouse, que les policiers se sont le plus mobilisés, samedi 29 octobre. Près de 400 d’entre eux étaient en effet réunis en civil depuis l’après-midi jusqu’à tard dans la nuit de samedi à dimanche, place du Capitole à Toulouse.
Des civils mais aussi les pompiers leur ont apporté un bruyant soutien, escortant le cortège jusqu’à la préfecture.
Treize véhicules de pompiers, dont certains portaient la mention «pompiers en colère», sont arrivés sur la place du Capitole toutes sirènes hurlantes et sont passés sous les applaudissements nourris des policiers.
Malgré la présence festive des riverains célébrant Halloween, les policiers n’ont pas décoléré : ils demandent toujours l’amélioration de leurs conditions de travail.
Les négociations du gouvernement et des syndicats de police n’ont visiblement pas suffit à apaiser la grogne des officiers, puisque dans toute la France encore, le mouvement, certes moins important qu’au début de la semaine, persiste.
Le 26 octobre, le ministre français de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a pourtant annoncé le déblocage de 250 millions d’euros pour renforcer les moyens de la police.
Malgré cette annonce, trois jours plus tard, à Vanves et Marseille, environ 200 d’entre eux poursuivaient leurs revendications, pour demander plus de moyens, d’effectifs, une modification des règles de la légitime défense, ainsi qu’une meilleure protection juridique.
es policiers manifestent depuis mi octobre, suite à l’agression de quatre de leurs confrères dans l’Essonne au cocktail Molotov. Exaspérés par les violences à leur égard, leurs revendications ont repris de plus belle samedi 29 octobre, suite à l‘audition de cinq agents par la police judiciaire, en raison de leur implication dans la mort d’un forcené dans l’Isère.