Les manifestations se poursuivent samedi soir

Des milliers d’Israéliens ont récemment pris d’assaut les rues dans tout le pays pour exiger la libération des 101 otages restants détenus par le Hamas à Gaza. Ce mouvement, porté par une émotion intense et un sentiment d’urgence, est alimenté par des familles et des organisations d’otages qui appellent à une pression continue sur le gouvernement pour conclure un accord.

Les rassemblements, marqués par la participation massive de plus de 400 000 manifestants, ont eu lieu dans des villes comme Tel Aviv, Jérusalem, Haïfa et Beersheba. Les manifestants ont occupé des lieux symboliques, notamment devant le quartier général militaire de Tsahal et même aux abords de la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem, témoignant de la tension croissante entre le gouvernement et la population.

La mort tragique de six otages, tués juste avant l’arrivée des forces de Tsahal, a provoqué une vague de chagrin et de colère, déclenchant grèves et protestations à travers le pays. Le discours poignant d’anciens otages, tels qu’Adina Moshe et Daniel Aloni, témoigne de la souffrance qu’ils ont endurée et des critiques acerbes envers le gouvernement. Ces voix accusent Netanyahu de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour sauver les otages à temps.

Le récit d’Andrey Kozlov, qui a survécu à 246 jours en captivité, a particulièrement marqué les esprits. Il a partagé son expérience douloureuse aux côtés de son compagnon d’infortune, Alexander Lobanov, dont le corps a été retrouvé parmi les victimes. Ce témoignage souligne la tragédie humaine vécue par les captifs et l’urgence d’une solution.

Dans ce contexte, les manifestants expriment leur désespoir face à ce qu’ils perçoivent comme une inaction de la part des dirigeants israéliens, mettant en avant la nécessité de ramener les otages vivants, plutôt que de les voir revenir dans des cercueils. La pression publique sur le gouvernement pour parvenir à un accord reste plus forte que jamais, reflétant la profondeur de la crise et l’ampleur des attentes des familles concernées.

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Damran

C’est de la folie pure ! 
Nous n’avons jamais vu sur toute la planète pareil acharnement contre un premier ministre élu démocratiquement. 
Les moyens mis en oeuvre sont démentiels tant sur le plan financier qu’au niveau des complicités accordées aux putschistes qui ont dépassé toutes les limites. 
Si Israël était vraiment une « dictature » dirigée par un Premier Ministre crapuleux, pourraient-ils manifester avec autant de facilité, bloquer des routes, défier les forces de l’ordre, venir sous les fenêtres de ministres pour hurler leur haine, traquer des représentants du gouvernement en les empêchant de se déplacer librement, allumer des feux pour empêcher l’accès à des autoroutes ?
Si cette situation inadmissible se passait ailleurs, tout le monde s’accorderait pour dire qu’il s’agit d’un « putsch« . 
Les sommes englouties dans ces carnavals grotesques sont colossaux, elles doivent s’élever à plusieurs dizaines de millions de dollars. 
Pendant ce temps, les milliardaires Israéliens qui alimentent eux aussi, la caisse des putschistes n’ont jamais mis la main à la poche pour verser quelques shekels aux survivants de la Shoah qui vivent pour la plupart, sous le seuil de pauvreté. 
Nous souffrons tous les jours en découvrant les dégâts irrémédiables que ces racailles infligent à Israël et à la diaspora juive qui souffre de ces désordres…