Les forces aériennes d’Israël frappent des cibles du Hezbollah à la frontière libanaise
Israël refuse de commenter les affirmations des médias libanais sur une attaque au-dessus de la région des Monts Qalamoun
Un avion de combat israélien décolle au cours d’une sortie d’entraînement en février 2010. (photo credit: Ofer Zidon/Flash90)
Les médias libanais et syriens affirment, samedi, que les avions de chasse des forces aériennes d’Israël ont attaqué des cibles en Syrie appartenant au groupe terroriste du Hezbollah. Les cibles et la localisation exactes de ces frappes, cependant, varient.
Selon un reportage du site internet Débat Libanais, six avions de combat des Forces aériennes israéliennes ont mené cette frappe au-dessus de la région des montagnes du Qalamoun à l’ouest de la Syrie et auraient pris pour cibles des convois d’armes destinés au Hezbollah, selon la Chaîne 10 israélienne.
Les médias syriens, cependant, disent que les avions de combat israéliens ont frappé plusieurs cibles du Hezbollah dans le sud de la Syrie.
Les reportages provenant du Liban, vendredi, affirmaient qu’il y avait une présence massive de forces aériennes dans le secteur. Une agence de presse officielle libanaise a déclaré que 14 avions de combat avaient pénétré l’espace aérien libanais dans l’après-midi. Environ vers 11h 30 de la nuit, des avions de combat israéliens auraient été observés en train de voler à basse altitude près de la frontière entre la Syrie et le Liban.
Al-Jazeera a rapporté peu de temps arpès minuit que des avions de combat russe auraient conduit des attaques dans le Qalamoun.
L’appareil de la défense d’Israël s’est refusé à tout commentaire sur ces reportages, selon la même chaîne 10.
L’Etat juif a, selon les médias étrangers, mené plusieurs frappes sur les convois d’armes syriens destinés au Hezbollah, bien qu’il se refuse, d’ordinaire à confirmer ce type d’opérations. Il a, cependant, averti qu’il ne permettrait pas au groupe terroriste libanais du Hezbollah d’obtenir ce qu’il appelle « des armes avancées qui modifieraient l’équilibre des forces ».
Le Premier Ministre Binyamin Netanyahu a déclaré le mois dernier, à la suite de sa rencontre avec le Président russe Vladimir Poutine à Moscou qu’Israël et la Russie se sont mis d’accord sur la mise en place d’un mécanisme visant à éviter des confrontations militaires entre les deux pays en Syrie.
La Russie, l’allié principal du Président syrien Bachar al Assad se trouve au beau milieu d’une opération militaire, ostensiblement pour combattre les djihadistes de l’Etat Islamique qui se sont emparés de vastes parties de territoire. Les critiques cependant, prétendent que les frappes russes prennent pour cibles, non seulement ce groupe fondamentaliste, mais aussi les groupes de l’opposition soutenue par l’Occident qui cherchent à renverser Assad.
« Mon but est d’éviter des incompréhensions entre les forces de Tsahal et les forces russes. Nous avons instauré un mécanisme pour empêcher de telles incompréhensions. C’est très important pour la sécurité d’Israël », avait déclaré Netanyahu aux reporters israéliens au cours d’une interview par téléphone depuis la capitale russe.
« Notre conversation s’est entièrement consacrée à la situation sécuritaire complexe sur la frontière nord. J’ai expliqué notre politique de différentes manières pour tenter de déjouer les transferts d’armes meurtrières de l’armée syrienne vers le Hezbollah – des actions qui sont en réalité entreprises sous la supervision de l’Iran ».
Netanyahu avait dit avoir parlé à Poutine « dans des termes sans la moindre ambiguïté », rappelant qu’Israël ne tolérerait pas les efforts de Téhéran visant à armer les ennemis d’Israël dans la région et que Jérusalem entreprenait des actions et continuera de le faire pour contrer de telles tentatives. « C’est notre droit, et aussi notre devoir. Il n’y a eu aucune objection (de la partie russe) à nos droits et à ce que je disais. Tout au contraire : on sentait une préparation des esprits à s’assurer que quelles que soient les intentions de la Russie en Syrie, la Russie ne serait pas partenaires des tentatives de l’Iran contre nous »…
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