Les États-Unis sanctionnent huit responsables et bailleurs de fonds du Hamas
« Le Hamas continue de s’appuyer fortement sur des réseaux de responsables et d’affiliés bien placés », a déclaré le sous-secrétaire américain chargé du terrorisme et du renseignement financier.
Washington sanctionne huit responsables et financiers du Hamas, ont annoncé mercredi le Trésor américain et le département d’État.
« Le Hamas continue de s’appuyer fortement sur des réseaux de responsables et d’affiliés bien placés, exploitant des juridictions apparemment permissives pour diriger des campagnes de collecte de fonds au profit du groupe et canalisant ces bénéfices illicites pour soutenir ses activités militaires à Gaza », a déclaré Brian Nelson, sous-secrétaire américain pour les affaires militaires. terrorisme et renseignement financier.
« Nous restons concentrés, tout comme nos alliés et partenaires, sur l’exploitation de nos outils collectifs et de nos autorités pour dégrader la capacité du Hamas à financer des attaques supplémentaires et à déstabiliser davantage la région », a ajouté Nelson.
Cette annonce constitue la quatrième série de sanctions imposées par Washington depuis les attentats terroristes du Hamas du 7 octobre. Des sanctions préalables ont été annoncées les 14 novembre , 27 et 18 octobre . Les États-Unis ont également désigné les bailleurs de fonds du Hamas en mai 2022 .
Washington « a étroitement coordonné cette action avec le Royaume-Uni, qui cible simultanément plusieurs responsables clés du Hamas avec des sanctions », selon le Département d’État .
Le Bureau de contrôle des avoirs étrangers du Département du Trésor a nommé les personnes sanctionnées, dont deux vivent à Gaza: Ismail Barhum, membre du bureau politique de la bande de Gaza qui travaille avec le ministre des Finances du Hamas, et Nizar Awadallah, membre du conseil d’administration du Hamas.
Trois des personnes sanctionnées vivent en Turquie : Haroun Nasser Al-Din, qui dirige le bureau du Hamas à Jérusalem ; Jihad Yaghmour, représentant officiel du Hamas en Turquie (où il a été exilé en échange du soldat israélien captif Gilad Shalit) ; et Mehmet Kaya, qui « a été impliqué dans de multiples transferts d’argent au nom du Hamas pendant plusieurs années, fournissant finalement des dizaines de millions de dollars de services financiers au Hamas ».
Ali Baraka, du Liban, qui dirige les relations nationales du Hamas à l’étranger ; Maher Obeid, du Liban, un haut dirigeant politique du Hamas ; et Hassan Al-Wardian, de Bethléem, un haut responsable du Hamas, ont également été sanctionnés.
Bien que le Département du Trésor ait noté dans sa description d’Ali Baraka que « le Hamas s’appuie depuis longtemps sur l’argent et la formation de l’Iran et des mandataires iraniens comme le Hezbollah tout en renforçant ses forces à Gaza », l’administration Biden a fait face à de nombreuses critiques pour avoir assoupli les sanctions , autorisant 6 milliards de dollars en dollars. les fonds gelés doivent être débloqués en Iran.
« Le Trésor reste déterminé à permettre le flux d’une aide humanitaire légitime répondant aux besoins humains fondamentaux des populations vulnérables, tout en continuant à refuser des ressources aux acteurs malveillants », a déclaré le ministère.
JForum.fr avec jns
Ali Baraka, du Liban, qui dirige les relations nationales du Hamas à l’étranger, s’entretient avec le journal officiel Russia Today. Source : YouTube/FID.
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