Les directeurs d’hôpitaux monteront une tente de protestation devant le bureau du Premier ministre.

Les directeurs d’hôpitaux monteront une tente de protestation devant le bureau du Premier ministre.

Les hôpitaux publics israéliens intensifient leurs protestations contre le refus persistant du gouvernement de transférer les budgets promis aux hôpitaux. Jeudi matin, ils ont fermé leurs salles d’opération, et des milliers d’employés manifestent maintenant devant le bureau du Premier ministre à Jérusalem, et d’autres bloquent les rues avoisinantes.

Les directeurs d’hôpitaux prévoient d’installer une tente de protestation tout au long de la journée. Le professeur Ofer Marin, directeur du centre médical Shaare Zedek, a déclaré aux médias : « Il semble que notre cri n’ait pas encore atteint les bonnes oreilles. Maintenant, nous sommes ici, devant le bureau du Premier ministre, car il devrait intervenir dans cette crise ».

« Nous allons ouvrir une tente de protestation ici, les sept directeurs d’hôpitaux, et nous resterons ici jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. Nous célébrerons ici nos repas de Shabbat (samedi) et même nos repas de Roch Hachana (Nouvel an juif), avec nos familles, jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. Nos médecins et infirmières crient avec nous : ils sont avec nous, ici dans notre protestation, donc ils ne peuvent pas soigner les patients dans les hôpitaux».

« Des milliers de chirurgies et autres procédures ont été annulées depuis que nos budgets sont épuisés », a ajouté le professeur Yoram Weiss, directeur de l’hôpital Hadassah. « Et pourtant, les ministères de la Santé et des Finances ne semblent pas trouver le moyen de tenir les promesses qu’ils ont faites. C’est douloureux pour moi de voir ce qui se passe ici. Nous espérons qu’une solution sera trouvée avant Roch Hachana. Il ne s’agit pas de nous, mais des habitants de Jérusalem, Nazareth, Netanya et Bnei Brak. Nous menons cette bataille pour eux».

Il y a six mois, le gouvernement a signé un accord avec les hôpitaux publics du pays promettant de transférer 300 millions de shekels pour les besoins de base. Depuis, le gouvernement a rompu l’accord.

JForum ‒ Infos Israel-news

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Asher Cohen

Gérer un hôpital demande des compétences étendues, certes en Médecine Hospitalière, mais aussi en économie et gestion, ce qui représente de bien nombreuses années d’études, et doit être rémunéré en conséquence.

On peut ainsi déterminer la demande de santé sur le secteur de l’hôpital, et seulement ensuite adapter l’offre de soins à cette demande. Le Marketing Management d’un hôpital est un marketing de demande et non d’offre. Le budget prévisionnel établi est censé assurer l’offre de soins répondant à cette demande, et le contrôle de gestion régulier permet d’ajuster le plan.

Le problème est que dans de nombreux pays, la France certes, et Israël, les directeurs d’hôpitaux n’ont pas nécessairement les compétences adéquates. Il y a des raisons pour que les budgets soient épuisés avant l’heure et c’est souvent parce les directeurs d’hôpitaux ne sont pas les managers adéquats pour la circonstance. Il s’ensuit ainsi d’interminables conflits entre eux et le gouvernement.

Dans une entreprise privée on prévoit ce dont on va avoir besoin et si le budget s’épuise avant l’heure, on ne va pas pleurnicher dans le gilet du gouvernement pour obtenir une rallonge budgétaire sur le dos du contribuable. En conclusion, il vaut mieux payer à sa juste valeur les services d’ un directeur d’hôpital compétent, que de payer moins cher un directeur d’hôpital incompétent.