Armin Arefi, envoyé spécial du magazine Le Point, dit être venu écrire sur les 70 ans de la création de l’Etat d’Israël. Plus encore que sa description hypocrite du contrôle de routine qu’il a subi à la frontière de l’aéroport de Tel Aviv, ses choix d’interviews font douter qu’il souhaite 70 autres années d’existence à cet Etat.  

Un envoyé spécial expérimenté

Les principaux médias internationaux entretiennent à l’année des correspondants en Israël, pays où ils sont assurés d’avoir de quoi alimenter leurs chroniques sans se départir d’un confort et d’une sécurité que d’autres zones plus agitées du monde ne leur garantiraient pas. Vivre sur place est aussi la meilleure solution pour s’immerger dans la société qu’ils veulent décrire.

Par manque de moyens ou en raison de priorités différentes, certains médias optent pour une solution plus légère : ils confient à un envoyé spécial le soin de se rendre sur place pour une durée limitée.

Armin Arefi est un reporter expérimenté. En 2014, il est allé couvrir la guerre en Irak. La même année, il a voyagé à Alger pour y interviewer des acteurs de l’économie. En 2016, il a été envoyé par a rédaction du Point pour enquêter sur la situation au Népal un an après le tremblement de terre dévastateur de 2015.

Et comme il est d’origine iranienne, Armin Arefi a naturellement suivi de près l’actualité de ce pays qu’il connaît bien pour y avoir également passé deux ans en tant que correspondant de Marianne, Le Parisien, Itélé, La Tribune et la Tribune de GenèveLe Point l’a donc envoyé à Téhéran couvrir les élections de 2017.

La flexibilité d’un envoyé spécial est tout indiquée pour couvrir des catastrophes naturelles ou des événements ponctuels tels qu’une guerre ou des élections. Mais est-ce vraiment la solution idéale pour saisir la complexité d’un conflit vieux de plusieurs décennies ? Toujours est-il qu’Armin Arefi a embarqué dans un vol pour Tel Aviv au prétexte d’y réaliser des reportages dans le cadre du 70e anniversaire de la création de l’État d’Israël.

Ce n’était pas tout à fait une première, puisqu’Armin Arefi était déjà venu dans la région. C’était il y a sept ans. Tout frais débarqué après cette longue absence, voilà qu’en cinq jours (du 6 au 11 mars), le reporter du Point a déjà réussi la prouesse de signer quatre articles.

A ce rythme, pas sûr que l’enquête de terrain ait été bien profonde. Le menu devait déjà être largement connu à l’avance. Israël ne manque pas de fixeurs, ces travailleurs locaux qui aident les reporters en les guidant, en leur servant d’interprètes et en les mettant en contact avec des interlocuteurs de leur réseau. Cela permet de gagner du temps.

 

Regards croisés sur les aéroports de Tel Aviv et Téhéran

Le premier reportage est celui qui paraît le plus spontané. Pas d’interview, exercice facile à planifier avant le voyage, mais une histoire personnelle. L’aventure commence dès l’atterrissage.

A suivre

infoequitable.org

 

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3 Commentaires
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cohen

Tout cela ne sert à rien Rachel,
L’histoire demontre qu’il y aura toujours des antisionnistes, mais qu’Israel est toujours là et les pays arabes « grâce » à leur betises se détruisent.
Quant à l’iranien journaliste, demandons lui pourquoi il est en occident et a fui son pays musulman

rachel

Rectificatif : …ce pour quoi elle est missionnée…
Médias, « Justice », Etat, depuis quelques décennies filent un mauvais coton dans les démocraties occidentales en dérivant de plus en plus vers une pensée unique de gauche et vers un multiculturalisme obligatoire et virent à une dictature qui ne dit pas son nom : il faut les remplacer par des institutions du peuple par et pour lui. Il faut mettre en place un Président sans aucun pouvoir pour une durée d’un an comme en Suisse pour ne pas qu’il ait le temps de se prendre pour un monarque et un régime parlementaire avec des députés (on supprime le Sénat) révocables à tout moment par des référendums populaires élus pour une durée de deux ans uniquement et le gouvernement sans Premier Ministre aurait à répondre constamment de son action devant les députés.
En ce qui concerne les juges, ils doivent être élus par le peuple comme aux Etats-Unis et aucun cas nommés et les chefs de rédaction de presse, de radio et de télés doivent être élus également.

rachel

La solution : interdire à tous les journalistes étrangers d’entrer en Israël car leur but n’est plus d’informer mais de désinformer depuis au moins un demi-siècle et toujours en défaveur d’Israël. Quand une entreprise fait le contraire de ce pour quoi il est missionné, elle devient criminelle. Un exemple simple et facilement compréhensif : si dans certains hôpitaux, le personnel tuait au lieu de soigner et de sauver, il faudrait mettre un terme à l’activité de ces hôpitaux. Donc, il est plus que temps de mettre fin à la présence de journalistes étrangers anti-israëliens dans l »Etat Juif.