Des responsables chrétiens ont pris dimanche la rare décision de fermer l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem, site du tombeau du Christ selon la tradition, pour protester contre des mesures fiscales israéliennes.
Pourtant la collecte d’impôts sert à investir dans l’économie, à corriger les inégalités sociales et aider les plus démunis. L’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem aurait-elle oublié ces principes élémentaires ?
La fermeture de l’église, annoncée par ces responsables religieux lors d’une conférence de presse, a débuté aux environ de midi. Sa durée n’a pas été clairement établie dans l’immédiat.
Considéré comme le site le plus saint de la chrétienté, le Saint-Sépulcre est construit à l’endroit où le corps de Jésus aurait été déposé.
Les autorités israéliennes tentent actuellement de mettre en place une collecte d’impôts sur les propriétés des Eglises considérées comme « commerciales ».
« En signe de protestation, nous avons décidé de prendre la mesure sans précédent de fermer l’église du Saint-Sépulcre », ont annoncé des responsables grecs orthodoxes, apostoliques arméniens et catholiques.
Selon eux, les récentes mesures israéliennes s’apparentent à « une tentative d’affaiblir la présence chrétienne à Jérusalem ».
En fait depuis juin 1967, la liberté de culte et d’administration des lieux des grandes religions à Jérusalem a été totalement garantie par les autorités israéliennes..