Une fusée Vega échoue à mettre sur orbite un satellite destiné aux forces armées des Émirats arabes unis

Ce 11 juillet, le quinzième tir du lanceur léger VEGA [Vettore Europeo di Generazione Avanzata / Vecteur européen de génération avancée], construit par l’italien Avia Spa pour le compte de l’Agence spatiale européenne [ESA] a échoué, alors qu’il devait permettre de placer sur orbite le satellite de reconnaissance optique FalconEye 1, commandé par les Émirats arabes unis auprès d’Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space.

En effet, deux minutes après le décollage depuis le Centre spatial guyanais [CSG], la trajectoire de la fusée a commencé à dévier de sa trajectoire en raison d’une « anomalie majeure », a précisé Arianespace, qui commercialise les lancements des Vega. La durée de la mission était estimée à 57 minutes.

Selon le Pdg d’Arianespace, Stéphane Israël, l’anomalie s’est produite après l’allumage du deuxième étage du lanceur, appelé Zefiro 23. « Des analyses de données sont en cours pour clarifier les raisons de cet échec. Une commission d’enquête indépendante sera mise en place dans les prochaines heures », a-t-il indiqué.

Initialement, le tir de cette fusée aurait dû avoir lieu dans la nuit du 5 au 6 juillet. Mais les conditions météorologiques [vents forts] avaient contraint Arianespace à le remettre au lendemain. Mais la situation n’ayant pas évolué, le lancement avait donc été reporté au 11 juillet.

D’une masse d’environ 1.197 kg au décollage, le FalconEye 1 devait être placé en orbite à 611 km de la Terre pour assurer une double mission, selon Arianespace : « répondre aux besoins des forces armées des Émirats arabes unis et fournir des images au marché commercial. »

Le contrat pour la livraison de deux satellites FalconEye, dérivés des engins français d’observation optique de type Pléiades, avait été signé en 2013 pour un montant de 700 millions d’euros. Et cela, aux dépens de l’américain Lockheed-Martin.

Mais les choses se compliquèrent par la suite, étant donné que Washington bloqua la mise en oeuvre de ce contrat en raison de la présence, dans ces deux satellites, de composants électroniques américains figurant sur la liste ITAR [International Traffic in Arms Regulations]. Les obstacles furent finalement levés avec la signature, un an plus tard, d’un nouveau contrat écartant les clauses pouvant poser un problème.

Source: www.opex360.com

 

 

Vu d’Israël. Échec du satellite espion FalconEye1 des Émirats arabes unis

Le lanceur italien Vega a connu son premier échec après quatorze lancements réussis (Israël n’a pas commenté cet échec).

Environ deux minutes après le décollage du lanceur, peu après l’allumage du deuxième étage (Zefiro 23), une anomalie majeure est apparue sur le lanceur, « entraînant la fin prématurée de la mission », a expliqué Arianespace dans un communiqué publié jeudi.

Les analyses de données sont en cours pour préciser les raisons de cet échec. Une commission d’enquête indépendante sera mise en place dans les heures qui viennent, a précisé la société européenne de services de lancements. Il s’agissait du sixième lancement de l’année pour Arianespace.

La retransmission vidéo du lancement a montré qu’après deux minutes, la trajectoire a commencé à dévier de la normale, puis s’est nettement « dégradée », selon le terme d’Arianespace.

Le lancement avait été reporté à deux reprises en raison de vents d’altitude au-dessus du Centre spatial guyanais (CSG).

Initialement prévu dans la nuit de vendredi à samedi à Kourou, il avait été reprogrammé une première fois à cause du vent puis à nouveau dimanche pour les mêmes raisons.

Cet échec intervient dans un moment très difficile pour la filière lanceur européenne, très durement concurrencée par les nouveaux lanceurs réutilisables notamment américains et par d’éventuels nouveaux entrants.

« Cet échec de Vega nous rappelle une fois encore que nous faisons un métier difficile, où la frontière entre le succès et l’échec est extrêmement ténue. Il est d’autant plus inattendu qu’il intervient après 14 succès qui avaient démontré la maturité de ce système de lancement. Nos équipes vont immédiatement se remettre au travail pour analyser, comprendre et corriger les causes de cette défaillance afin que nous puissions repartir en vol dans les meilleurs délais », a expliqué dans un communiqué publié jeudi, le président du CNES, Jean-Yves Le Gall

Le satellite espion émirati FalconEye 1 perdu

Le lanceur Vega devait mettre en orbite un satellite espion FalconEye1 pour le compte des Émirats arabes unis.

FalconEye est un programme d’observation de la Terre par satellite optique à très haute performance au profit des Forces Armées des Émirats arabes unis (UAEAF).

Le système FalconEye repose sur deux satellites identiques, FalconEye1 et FalconEye2, placés sur une orbite héliosynchrone (SSO). Chaque satellite est équipé d’une charge utile d’observation de la Terre dotée de capacités optiques à très haute résolution.

Il est complété par un système sol dédié à la surveillance, à la réception et au traitement des images.

La mission de FalconEye 1 était double : « répondre aux besoins des forces armées des Emirats arabes unis et fournir des images au marché commercial », selon Arianespace.

Il pesait environ 1.197 kg au décollage et devait être placé en orbite à 611 kilomètres de la Terre. Ce satellite avait été développé par un consortium mené par Airbus Defence and Space en tant que mandataire et Thales Alenia Space (TAS) en co-maîtrise d’œuvre.

Airbus, maître d’œuvre industriel, est responsable du design du satellite, de son intégration et des tests associés ainsi que de la fourniture de la plateforme.

De con côté, TAS a fourni la charge utile à haute performance comportant l’instrument optique à très haute résolution et le sous-système de transmission des images.

Source: www.latribune.fr

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