Hormis Florian Philippot qui évoque une exclusion «logique», les cadres du FN sont apparus sonnés, tandis que le séisme à l’extrême-droite était également commenté à droite et à gauche.

Jean-Marie Le Pen : «C’est moi qui suis le Front national». Multipliant les déclarations, le fondateur du Front national a estimé vendredi matin que Marine Le Pen a commandé son «exécution politique». «Elle commandait de loin au téléphone le peloton d’exécution parce que ça fait sale, (…) ça fait vilain de tuer son papa», a-t-il affirmé sur RTL, précisant à 7h50 qu’on ne lui avait «pas encore signifié la décision». Mais «je l’attaquerai», a-t-il redit. «C’est moi qui suis le Front national. Je suis chez moi au Front national», a-t-il déclaré, expliquant que «les combats du FN depuis 40 ans, ce n’est pas des combats d’aventuriers».


Jean-Marie Le Pen: « Je me demande ce que j’ai… par BFMTV

Collard : «Une décision douloureuse». Gilbert Collard a évoqué sur BFMTV une «décision douloureuse pour tout le monde» : Jean-Marie Le Pen, les adhérents et la direction du Front national. En excluant tout règlement de compte personnel : «Je pense qu’il n’y a pas de querelle personnelle mais une espèce de lassitude sur la réitération de propos que nous ne supportons pas». Le député Rassemblement Bleu Marine estime que cette décision «a plus de chance d’être confirmée par la justice», «les griefs étaient parfaitement définis dans la convocation».

Gollnisch ne comprend pas. Bruno Gollnisch attend de la direction du FN qu’elle explique en quoi les propos tenus par Jean-Marie Le Pen dans Rivarol sur les chambres à gaz sont contraires à la doctrine du FN. «Qu’est-ce qu’il y a dans les propos qu’il a tenus qui serait contraire à la doctrine du FN ?», interroge l’eurodéputé FN, sur France Info, avant d’arguer que «les prises de position de Jean-Marie Le Pen étaient parfaitement connues».

Philippot ne veut pas de Jean-Marie Le Pen à l’université d’été. Comme Marine Le Pen jeudi soir, Florian Philippot a expliqué vendredi sur BFMTV que «cette exclusion était la seule issue logique et acceptable politiquement». «Nous demandons à nos élus d’être irréprochables», «on ne pouvait pas laisser Jean-Marie Le Pen continuer cette œuvre de destruction», a-t-il jugé. Selon le vice-président du FN, la décision du bureau exécutif est l’aboutissement du vote interne des militants pour la suppression du statut de président d’honneur, créé sur mesure pour Jean-Marie Le Pen. «Il n’a pas à venir à l’université d’été» qui aura lieu les 5 et 6 septembre, a-t-il estimé, cet événement étant réservé, selon lui, aux adhérents et aux invités de la présidente du FN.

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