Plus rien : le Liban fait face à une pénurie croissante de pain

Michael Hamati est sorti d’une longue file d’attente dans une boulangerie de Beyrouth avec de la sueur coulant de son front, alors que l’effondrement économique du Liban a entraîné des pénuries croissantes, y compris des produits de base comme le pain.

« Il ne reste plus rien dans ce pays », a déclaré l’homme de 72 ans, alors que des dizaines de personnes se pressaient derrière lui dans la chaleur étouffante pour attendre leur tour.

Les Libanais ont afflué vendredi dans les boulangeries avant l’aube, cherchant désespérément du pain abordable dans un pays où le carburant et les médicaments manquent déjà cruellement.

La ruée est survenue après que la banque centrale a déclaré mercredi qu’elle ne pouvait plus subventionner le carburant au Liban.

15/08/2021

infos-israel.news

 

Nasrallah promet l’amélioration des choses

Nasrallah a de nouveau tenté de noyer le peuple libanais dans des paroles d’espoir sans fondement. Il a multiplié les promesses, comme il le promet depuis des décennies, que très bientôt le salut viendra. Mais bien sûr les choses ne font qu’empirer dans le pays et les citoyens libanais ont déjà perdu tout leur avenir économique et ils dépendent de la bonne volonté du Hezbollah qui leur permettra de continuer à vivre. Le peuple libanais a longtemps cru au grand avant-poste. Il sait qu’à partir du moment où l’Iran prendra le contrôle du pays, son sort sera similaire à celui de la Syrie, du Yémen et de l’Irak. Une grande destruction attend le pays.

Nasrallah a dit, entre autres :

* – : Nous sommes dans une situation très critique dans le pays et tout le monde est obligé de se sacrifier. Nous ne vous demandons pas de sacrifier votre sang ou le sang de vos enfants. Un gouvernement doit être formé à tout prix.
Nous sommes dans une situation problématique au Liban qui pourrait dégénérer en chaos total.
* – L’une des principales raisons de cette crise est la cupidité humaine. Je ne vais pas inclure, mais presque toutes les sociétés d’importation de pétrole ont donné l’ordre de cacher l’essence et le diesel après leur arrivée au Liban, en attendant que les prix augmentent et génèrent plus de profits. avoir assez pour lui-même. Ce sont des mensonges. L’offre de l’Iran est toujours valable et nous importerons certainement de l’essence et du diesel d’Iran.
Lorsque nous importons de l’essence d’Iran, nous pouvons l’importer à la lumière du jour, fièrement. Quand on fait ça, à qui c’est donné, et à quel prix… Tous ces détails seront révélés plus tard ou par une déclaration officielle du Hezbollah uniquement. Ne vous fiez pas à ce que disent les médias.
* – Les Américains sont derrière tout le chaos dans notre pays, et leur première salle d’opérations est l’ambassade.
À tous ceux qui, dans notre pays, appellent à une intervention étrangère, je vous demande de regarder l’Afghanistan aujourd’hui. Des années après l’intervention américaine pour créer un conflit entre les différentes ailes de l’État, ils ont décidé de partir sans sourciller. L’Amérique a laissé derrière elle des millions d’Afghans pour un destin inconnu. S’il est vrai que les États-Unis se sont retirés d’Afghanistan en accord avec les talibans, alors c’est la preuve que les États-Unis ont trahi et laissé derrière eux leurs « amis ».

* – Les seuls à défendre le Liban sont les habitants du Liban, la résistance et l’armée. Nous combattrons et gagnerons cette guerre, les États-Unis sortiront de cette guerre humiliés et vaincus. Nous n’adorons personne d’autre qu’Allah. Ce sont des moments très difficiles, mais nous pouvons les traverser avec l’aide de notre forte volonté et de notre persévérance.

* – Pour construire un État, nous devons mettre fin à l’hégémonie et faire tout ce qu’il faut pour soutenir notre peuple. L’Iran est là pour nous aider avec tout ce dont nous avons besoin.

Image Crédit photo : Réseaux sociaux

  

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Yéochoua Sultan

Il ne faut pas se réjouir de la chute de son ennemi. Mais ça ne veut pas dire qu’il faut éprouver trop de peine pour lui. Nous n’oublierons ni ne pardonnerons la joie et l’allégresse dans les rues de Beyrouth quand la Galilée était bombardée, ou quand des soldats de Tsahal ont été enlevés à le frontière.