Le gouvernement danois vient de prendre une décision déterminée en indiquant qu’il ne financerait pas des organisations liées au terrorisme et qu’il ne cautionnerait pas des tentatives visant à boycotter Israël ou à contester son droit à l’existence. L’information a été communiquée par le site JTA.
Cette nouvelle prise de position a été annoncée récemment par le ministre danois des Affaires étrangères Anders Samuelsen, dans le cadre d’un rapport sur ‘les conditions exigées pour l’aide apportée par le Danemark aux organisations de la société civile israéliennes et palestiniennes’.
Dans le document, il est précisé que ‘l’utilisation de fonds danois à des fins politiques, y compris pour les activités du BDS (qui prône le boycott d’Israël), est inacceptable’.
Olga Deutsch, la directrice du bureau européen de l’organisation NGO Monitor dont le siège se trouve à Jérusalem, a salué cette initiative.
Elle a en outre rappelé que la Suisse et la Norvège avaient fait une démarche similaire tout en soulignant que ‘le Danemark était allé plus loin encore’.
Précisons qu’en décembre dernier, le Danemark avait suspendu l’aide apportée jusque-là à plusieurs groupes palestiniens et avait ensuite réduit de moitié le nombre de ceux qui en bénéficiaient.
En fait, le Danemark a commencé à se poser des questions et à enquêter après l’ouverture, en mai dernier, d’un centre pour femmes dans le village arabe de Buraq (en Samarie), portant le nom de la terroriste Dalal Mughrabi, responsable du massacre perpétré sur l’Autoroute près de Tel Aviv, en 1978, qui avait fait 38 victimes civiles, dont de nombreux enfants, et des douzaines de blessés.
Comme on pouvait s’y attendre, la localité arabe a refusé de changer le nom du centre ‘quel qu’en soit le prix’, prétendant vouloir ‘rendre hommage à ‘l’héroïne palestinienne’ (à savoir la meurtrière) qui avait (soi-disant) sacrifié sa vie pour son pays’. Edifiant !!
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