Anne Sinclair, dans sa chronique pour le JDD, évoque l’attentat de Trèbes et le meurtre de Mireille Knoll.
Mireille Knoll et Arnaud Beltrame.
Les auteurs de ce beau film me pardonneront, j’espère, de reprendre leur titre pour qualifier cette semaine de drames, d’indignation, de communion. L’attentat de Trèbes a déclenché en France un ébranlement considérable.
Parce qu’il est survenu dans une toute petite ville de 5.000 habitants qui pouvait légitimement se croire à l’abri des désordres du monde. Parce que les cibles du terroriste ont été encore une fois des gens paisibles dans leurs activités quotidiennes.
Parce que l’acte d’héroïsme du colonel Arnaud Beltrame nous a tous remplis d’admiration, d’effroi, de détresse. D’une infinie tendresse aussi pour cet homme qui nous est devenu familier. D’une immense compassion pour sa famille, pour son épouse. D’une extrême fascination pour une décision qu’il a dû prendre en quelques secondes, pour le courage qui fut le sien d’échanger sa vie contre celle de l’otage qu’il a remplacée.
Braves parmi les braves
J’ai écouté son chef, ses camarades, j’ai regardé sa photo sans pouvoir détacher mes yeux de ce visage droit, au regard clair, en me disant qu’il y a des hommes que l’on doit côtoyer sans savoir ce dont ils sont capables.
Et puis, le magnétisme si fort de cet acte a fait remonter des images englouties. Celles des hommes de la guerre de 14 dans les tranchées de Verdun, sacrifiant leur vie pour quelques mètres de terrain reconquis puis reperdu. Ou celles des héros de la Résistance, qui, sous la torture, n’avaient pas parlé.
On croyait que le modèle de ces braves parmi les braves n’existait plus que dans les récits de chevalerie, sans d’ailleurs voir qu’ils sont toujours présents : chez les pompiers sur les échelles d’incendie, les médecins dans les zones de guerre, les militaires, dans le Thalys, maîtrisant un assassin.
Mais il est vrai que l’individualisme qui dessine aujourd’hui nos vies, nos idéaux, a relégué au rang d’image d’Épinal le sacrifice humain pour une cause plus grande que soi.
Mercredi, j’étais sur l’esplanade des Invalides, dans la foule serrée sous les parapluies et totalement silencieuse, devant l’écran géant qui retransmettait la poignante cérémonie et le discours sensible du Président. J’ai vu des jeunes se prendre par la main. Le chagrin et la fierté.
Envie d’hurler
Quelques heures après Trèbes, madame Knoll, 85 ans, est morte sous les coups de couteau de son voisin, avant qu’il ne brûle son corps. Elle était juive, elle avait échappé au pire en 1942, elle avait un prénom de soleil, Mireille, et elle avait le visage de nos grands-mères.
À découvrir sa photo, on avait envie de la serrer dans nos bras. Envie de hurler que la vie est trop cruelle qui la fit échapper aux nazis pour mourir des coups d’un assassin. Envie aussi que ce crime horrible remue l’ensemble des Français.
Le meurtre des juifs parce qu’ils sont juifs ne concerne pas que les juifs, mais est un affront à la nation tout entière.
La « marche blanche », organisée mercredi, elle aussi, devait dire tout cela. La maladresse insigne, le faux pas du Crif, qui excluait des élus de la République de ce rassemblement, a risqué de transformer la communion nationale en polémique stupide.
Le déroulement de cette marche a failli, lui aussi, déraper. Je peux témoigner que ceux qui étaient boulevard Voltaire, quand les cris et les insultes d’irresponsables ont manqué d’abîmer le sens de cette démonstration, étaient sincèrement indignés.
C’était idiot en ce qui concerne Marine Le Pen, dont il fallait au contraire se féliciter de la venue. C’était tout à fait injuste et blessant pour Jean-Luc Mélenchon, qui a toujours été personnellement inattaquable sur l’antisémitisme. Heureusement, à l’image du fils de Mireille Knoll, Daniel, qui eut l’attitude la plus digne et respectable, il restera de cette journée la volonté des Français de toutes origines de dire leur vigilance face à l’antisémitisme renaissant. No pasarán. Le chagrin et la révolte.
Mais que retenir finalement de cette semaine? L’espoir, infime, du « plus jamais ça », dont on sait bien, au fond de nous, qu’il recommencera. Les gendarmes sont à jamais marqués dans leur chair. Beaucoup de juifs ont la crainte de l’avenir. Alors, encore des lois, des mesures?
Difficile de dire oui, car elles sont déjà très nombreuses et, à l’évidence, ne sont jamais infaillibles. Difficile de dire non, car le manque de confiance d’une partie du peuple est le plus sûr moyen de sa démission, alors qu’Arnaud Beltrame, les trois autres victimes du terroriste de Trèbes et Mireille Knoll nous appellent à l’unité, au courage, à la résistance.
Hélas, il restera, comme toujours, un trou noir. Celui de la compréhension. De cette « banalité du mal » qui nous laisse à chaque fois pantelants devant la barbarie ordinaire qui choisit de poignarder un homme courageux ou une dame qui aimait la vie. Le chagrin et le chagrin.
Anne Sinclair
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les barbares musulmans rigolent face aux bougies discours fleures et jusqu à quand??
FRANCE prnez exemple sur ISRAERL et réagissez fermement il n y a plus d autres solutions..
Binationaux ou pas fichés S dehors et vite si vous voulez retrouver votre FRANCE LAIQUE DEMOCRATIQUE, fini imam mosquées burquas barbus S qu attendez vous ??
Je suis d origine arabe et je tremble de colère face à tant de lacheté de laxisme d irresponsabilité,ma belle ma chère France se laisse envahir par la racaille barbare..
A chaque mort, juif ou non, c’est toujours la même réponse : bougies, marche blanche, nounours.
STOP !
Face aux musulmans, une seule réponse, la fermeté, si ce n’est la force : c’est la seule chose qu’ils comprennent.
C’est ainsi qu’opère Israël.
Et cette barbarie ordinaire a un nom le fanatisme islamique .
… qu’on le traitE d’… J’aurai pu ne pas rectifier mais, moi aussi, je me fais plaisir. Monsieur Mélenchon, nous sommes dans un combat de krav maga, pas dans un salle de petits et petites danseurs (ses) classiques. Nous cognons là et très fort : à force d’insultes et de coups, je vous jure que vous finirez par comprendre.
Mélenchon a traité lors des Universités d’été du Front de Gauche la communauté juive de communauté agressive et qu’il ne nous dise pas qu’il parlait du Crif : il ne s’est jamais, je dis bien jamais gêné, pour prononcer le mot Crif; il s’en régale même. Pourquoi a-t-il entretenu le flou ce jour-là en ne prononçant que le mot communauté si ce n’est pas que pour viser la communauté juive toute entière ? Je suis certaine que c’était dans ce but là. Face une foule d’islamo-gauchistes antisionistes enragés suite au conflit entre Gaza et Israël à l’été 2014, l’occasion était trop belle et comme il est un spécialiste du dérapage, je dirai qu’il s’est fait plaisir.
Il a largement mérité qu’on le traité d’; si j’étais présente, je lui aurai foutu mon point dans la g et mon genou dans le bas-ventre : il aurait dégagé mais sur une civière avec moi.
Point numéro 1 : JE DIS NON, NON ET NON à toute forme de récupération politique lors de manifestations donc les politiques de quelque parti que ce soit doivent être absents. C’est ce que le CRIF aurait du exiger mais cette association est trop à la botte des partis politiques « modérés » : il n’y a qu’à lire l’un des derniers tweets d’Olivier Faure, secrétaire du PS, amalgamant Juifs et armée israëlienne pour comprendre que ces modérés ne le sont pas.
Point numéro 2 : le FN et la France Insoumise hébergent en leur sein beaucoup de sympathisants, voire d’adhérents, antisémites. C’est une insulte vis à vis des juifs lorsque leurs représentants viennent dans une manifestation suite à l’assassinat atroce d’une vieille dame parce que juive.
Imagine-t-on cinq minutes Baupin, Polanski, Ramadan, Hulot ou DSK, l’ex-mari de Madame Sinclair se pointer dans des manifestations contre les violences sexuelles ??? Ce serait intolérable et ils se feraient dégager séance tenante. Mais il est vrai que Madame Sinclair est restée avec un conjoint violeur pendant des lustres, donc elle est incapable de comprendre ce qui est tolérable et ce qui ne l’est pas.
Que sait Anne Sinclair de la colère des juifs d’en bas qui subissent vexations et peur du quotidien en plus des difficultés sociales. Ne sont-ils pas légitimes à crier leur colère contre les hypocrites qui ont le cruel cynisme de venir manifester à leur côtés. Mme Sinclair pour sans doute continuer à fréquenter les salons parisiens se sent obliger de Servir la sauce de mauvaise foi médiatique coupable. Cette histoire de consigne du crif n’a juste servi qu’a fournir Aux antisemites un prétexte pour Inverser la pression. La Défense par l’atta C’est bien connu. En attendant c’est encore les juifs les plus vulnérables qui pâtissent de la haine. Alors Mme Sinclair on n’a pas besoin de ces platitude
J’ignore de quelle facon Melenchon (inattaquable ? absolument pas) a ete repousse. Moi aussi, j’aurais prefere que le CRIF traite par le mepris la presence d’individus de cette sorte. Ce serait different (etait-ce le cas ? je n’en sais rien) s’il avait joue des coudes pour pavaner au premier rang des pourfendeurs de l’antisemitisme. C’est bien possible, souvenons-nous du mot de Cocteau: « Ces choses-la nous depassent: feignons d’en etre les organisateurs ».
À côté de la plaque. Madame Sainclair.
L’heure n’est pas de savoir si l’arsenal législatif existant suffit ou pas.
Le moment est venu de prendre des mesures concrètes pour protéger les français et éloigner de l’hexagone cet antisemitisme des banlieues : expulsion des imams salafistes, expulsion des fiches S -expulsion avec interdiction de retour, bien sur-, retrait de la nationalité française a tous les bi-nationaux d’origine maghrébine ou africaine condamnés pour des délits par la justice française par une peine de plus de cinq ans,etc
La « bien pensance » gaucho-bono- islamophile continue à faire des ravages.
Il ne faut éviter d’être toujours dans l’émotionnel et tenter de réfléchir. Anne Sinclair est une grande Dame qui assume ses engagements pour de nobles causes, elle mérite notre respect..
Toujours plein d’intérêts de lire Anne Sinclair !