Israël va acheter 4 avions de ravitaillement en vol
Des ravitailleurs Boeing KC-46A vont permettre à Israël de mener des raids à 1 000 kilomètres (621 miles) du territoire israélien. Le PDG de Boeing Israël déclare que l’ajout à l’armée de l’air renforce les capacités stratégiques d’Israël. L’achat était retardé depuis au moins 2 ans. C’est la fin de l’impasse politique
Israël a signé jeudi un bon de commande de 927 millions de dollars pour quatre ravitailleurs Boeing (BA.N) KC-46A pour son armée de l’air, les livraisons devant commencer en 2025, a annoncé jeudi l’entrepreneur américain de la défense.
Les responsables israéliens ont décrit les ravitailleurs comme importants pour la planification d’opérations militaires qui pourraient potentiellement inclure une attaque menacée depuis longtemps contre les installations nucléaires iraniennes.
Boeing KC-46A ravitailleur( Photo : US Airforce, Boeing )
Les États-Unis ont approuvé la vente de huit de ces jets avancés à Israël en 2020.
« La vente est une étape importante dans le renforcement des capacités à long terme d’Israël pour l’avenir », a déclaré le président de Boeing Israël, l’ancien chef de l’IAF, Ido Nehushtan, dans un communiqué.
« Les ravitaillements avancés seront un ajout important aux capacités stratégiques de Tsahal », a-t-il déclaré.
Israël a tenté de recevoir les deux pétroliers plus tôt que la date de livraison convenue, les responsables américains ont refusé.
L’achat, qui nécessitait un financement gouvernemental spécial, a été approuvé par le ministre de la Défense Avigdor Liberman en 2020, mais en raison de la crise politique, qui a bloqué les procédures gouvernementales nécessaires, a été retardé.
Boeing KC-46A ravitailleur( Photo : US Airforce, Boeing )
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Nouvelles de Ynet
Si Israël menait une frappe sur l’Iran, qui se trouve à plus de 1 000 kilomètres (621 miles), l’armée de l’air aurait besoin de capacités de ravitaillement avancées, essentielles au succès.
Le Premier ministre Yair Lapid a rencontré il y a peu de temps le chef du Mossad, David Barnea, avant son départ pour Washington où il doit discuter de l’accord nucléaire émergent avec l’Iran, avec des responsables américains.
Lapid s’est entretenu mercredi avec le président américain Joe Biden et a exprimé les préoccupations d’Israël concernant les détails de l’accord.
JForum avec Ynet
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