La Turquie envisage-t-elle de recruter des Syriens pour combattre l’Arménie?

La Turquie a intensifié sa rhétorique hostile contre l’Arménie ces derniers jours, en menaçant le pays, en affirmant que l’Arménie «joue avec le feu» et alléguant que l’Arménie a recruté des «terroristes».

Une vue montre une maison endommagée par un bombardement récent lors d'affrontements armés à la frontière entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie (crédit photo: REUTERS)
Une vue montre une maison endommagée par un bombardement récent lors d’affrontements armés à la frontière entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie (crédit photo: REUTERS)
Plusieurs centaines de réfugiés syriens ont été recrutés par la Turquie pour lutter contre l’Arménie dans la région contestée du Karabagh, selon les affirmations de commentateurs syriens, d’activistes et d’autres rapports. Ces revendications ont été publiées sur les réseaux sociaux cette semaine et diffusées parmi les réfugiés syriens, les dissidents et d’autres personnes qui surveillent la Syrie.
Les médias turcs et grecs ont également contribué à alimenter les rumeurs. La Turquie a intensifié sa rhétorique contre l’Arménie ces derniers jours, en menaçant le pays, en affirmant qu’il «joue avec le feu» et en alléguant que l’Arménie a recruté des «terroristes». La nouvelle rhétorique semble être un moyen pour Ankara de justifier une nouvelle crise et son implication dans le Caucase, recrutant potentiellement des Syriens comme elle l’a fait pour mener sa récente guerre en Libye.
La Turquie recrute des rebelles syriens depuis des années pour coopter la rébellion syrienne et en faire un instrument de la politique étrangère turque. Initialement sous la bannière de groupes soutenus par la Turquie tels que Faylaq al-Sham et plus tard sous le nom de l’Armée syrienne libre soutenue par la Turquie et de l’Armée nationale syrienne, la Turquie a rassemblé des milliers de Syriens pauvres pour combattre à Jarabulus en 2016. Plus tard, la Turquie a envoyé des dizaines de milliers des Syriens pour lutter contre les Syriens kurdes à Afrin afin de diviser et de conquérir le nord de la Syrie.
Ankara a encouragé l’extrémisme parmi ses recrues majoritairement arabes et turkmènes pour cibler les minorités kurdes, yézidies et chrétiennes dans le nord de la Syrie entre 2018 et 2019. Ensuite, la Turquie a pris les Syriens et les a envoyés se battre en Libye alors que le principal parti d’Ankara a signé un accord avec le gouvernement basé à Tripoli assiégé, pour acquérir l’énergie et les droits de bâtir une base militaire.
Maintenant, le parti au pouvoir de la Turquie, qui prospère en créant une nouvelle crise internationale chaque mois, cible peut-être l’Arménie. La Turquie a créé d’autres crises cette année: à Idlib en février et mars puis en Libye en avril et mai, puis en bombardant l’Irak en juin et juillet et en se déplaçant pour menacer la Grèce en Méditerranée orientale en août et septembre. Pendant ce temps, Ankara s’est engagée à soutenir l’Azerbaïdjan lors des récents affrontements avec l’Arménie.
Une source syrienne a fourni des photos et des vidéos d’autobus présumés avec, à bord, des mercenaires syriens recrutés par la Turquie envoyés en Arménie le mercredi 23 septembre. Majd Helobi, un journaliste kurde, a fourni des photos et des informations détaillant les allégations. Les allégations incluent des affirmations selon lesquelles ces Syriens recrutés par Ankara sont liés à ceux qui ont commis des crimes à Afrin et Tel Abyad, occupés par la Turquie. L’ONU a récemment accusé la Turquie et des groupes soutenus par la Turquie de viol et de pillage dans les zones occupées du nord de la Syrie. Un rapport de l’inspecteur général américain a également accusé des groupes soutenus par la Turquie en Libye de crimes similaires. «Ils subissent un lavage de cerveau et commettent des crimes de guerre», dit la source syrienne. Selon le rapport, il y avait un groupe de voitures et de bus avec 200 «mercenaires» liés au groupe Sultan Murad.
Le rapport allègue que les hommes qui adhèrent seront payés 500 dollars par mois, plus pour les officiers. Cela semble similaire aux dispositions prises pour payer des milliers de Syriens pauvres que la Turquie a recrutés et envoyés illégalement en Libye. Le Guardian a affirmé que 2000 Syriens combattaient déjà en Libye en janvier. Certains ont par la suite affirmé qu’ils n’étaient pas payés à temps et ont cherché un moyen de partir.
Recruter des Syriens pour combattre les Kurdes, puis combattre en Libye et maintenant peut-être combattre l’Arménie peut être un moyen pour la Turquie de les détourner et distriare leur attention, du fait qu’elle travaille avec l’Iran et la Russie, qui soutiennent le régime d’Assad et que les rebelles syriens voulaient combattre.
Le régime turc s’est fait passer pour un protecteur des musulmans et a utilisé une certaine terminologie pour donner l’impression qu’il menait une cause «islamique» contre la Grèce, Israël et aussi en Libye et en Syrie. Par exemple,  la transformation en fanfare de Sainte-Sophie en mosquée en juillet faisait partie de ce thème de l’islamisation à marche forcée.
Parallèlement à l’utilisation des mercenaires, l’entrepreneur paramilitaire turc Sadat a gagné en importance. Cela semble être la manière d’Ankara de reproduire ce que la Russie a fait avec des groupes tels que Wagner ou ce que l’Iran a fait avec la force Qods du CGRI, créant un moyen d’exporter la révolution d’Ankara en recrutant d’autres milices pour mener les combats plutôt que la propre armée de la Turquie.
Ankara a cherché à occuper l’armée turque depuis une tentative de coup d’État en 2016, afin de la détourner de nouvelles tentations. Cela fait également partie de la raison des crises mensuelles. L’invasion de Jarabulus puis d’Idlib, d’Afrin et de Tel Abyad, les nouvelles tensions en mer puis à la frontière grecque, ainsi que le déploiement de drones et de forces spéciales en Libye, en faisaient partie.
Fin juillet, le ministre turc de la Défense a promis de «venger» les soldats azéris tués dans les affrontements avec l’Arménie. Cela faisait partie de la rhétorique croissante d’Ankara sur une éventuelle implication en Arménie.
Comme parler de la Turquie prenant le contrôle de régions du nord de l’Irak et d’Idlib, il semble qu’il s’agisse de raviver les revendications de l’ère ottomane. La Turquie a souvent fait des déclarations historiques pour soutenir son implication. Par exemple, elle a affirmé qu’il y avait des «Turcs» en Libye pour justifier leur participation. Il s’agit donc d’une approche à plusieurs niveaux : avec l’histoire, la religion, les mercenaires, les entrepreneurs liés au gouvernement, la nécessité de garder l’armée occupée, la nécessité de crises pour détourner l’attention de l’échec économique dans le pays et la nécessité de distraire les Syriens quand la Turquie brade leur cause à la Russie et à l’Iran – tous mélangés dans un sandwich politique.
Ce sandwich a-t-il commencé à envisager l’implication turque en Arménie et dans d’autres conflits? Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a demandé à l’Arménie d’arrêter son «agression» contre l’Azerbaïdjan le 22 septembre. Il a déclaré qu’Ankara se tenait aux côtés de l’Azerbaïdjan et «souhaitait la miséricorde d’Allah» pour les soldats récemment tombés au combat.
Cela fait partie du langage d’Ankara pour faire du conflit une question religieuse, tout comme il l’a fait pour convaincre les Syriens de combattre les Kurdes sous la bannière de «l’Islam» contre les «athées» et «kuffar» (mécréants kurdes pro-Occidentaux). Le ministère turc de la Défense a déclaré que l’Arménie «jouait avec le feu» et qu’elle «occupait illégalement le Haut-Karabakh».
Cela jette les bases d’une éventuelle implication militaire turque. Le parti au pouvoir d’Ankara a rendu opérationnel ses médias pro-gouvernementaux. Ankara a emprisonné presque tous les journalistes critiques en Turquie et a continué d’arrêter les critiques quotidiennement afin de contrôler totalement les médias et de les utiliser pour télégraphier ses plans.
Le 25 septembre, le Daily Sabah a écrit que «l’Arménie transfère les terroristes des YPG / PKK dans la zone occupée pour former des milices contre l’Azerbaïdjan». Ce titre visait à créer la justification pour la Turquie de prétendre que sa «sécurité» est menacée par le «PKK» et qu’elle peut envahir l’Arménie. La Turquie a utilisé cette excuse pour bombarder et envahir le nord de l’Irak et de la Syrie, affirmant toujours qu’il y a des «terroristes» qu’elle «neutralise».
La Turquie n’a présenté aucune preuve d’attaques terroristes de la Syrie pour justifier son invasion et son occupation illégale. Cependant, il a obtenu de l’OTAN, dont il est membre, le droit de garantir sa sécurité. Il n’y a aucune preuve de présence du «PKK» en Arménie, mais la Turquie a inventé cette affirmation pour justifier son propre transfert de milices.
Un surcroît de preuves que la Turquie tente d’utiliser des Syriens pour une nouvelle mission ont émergé vendredi alors que les sources ont fourni des noms et des images de «soldats de l’ASL -Armée Syrienne Libre-» entraînés pour être envoyés combattre l’Arménie. Les utilisateurs des réseaux sociaux qui suivent la Syrie ont également tweeté au sujet des «informations confirmées sur le premier groupe des combattants de l’opposition syrienne» qui étaient arrivés mercredi. On ne sait pas à quel endroit ils sont arrivés.
La tonalité de ces tweets a été démentie, certains affirmant que ces récits étaient de la «propagande russe» et qu’il y avait peu de preuves de ces transferts. Cependant, d’autres ont mentionné une photo d’un drapeau rebelle syrien flottant dans une région montagneuse comme «preuve» que les hommes étaient envoyés à l’est, loin de la Syrie et vers le Caucase.
Les rumeurs d’une implication accrue de la Turquie dans les tensions entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan pourraient être un moyen pour la Turquie de détourner l’attention des problèmes économiques dans son pays et un moyen de recruter davantage de réfugiés syriens appauvris sous la bannière d’un conflit religieux contre les «terroristes» pour attiser les flammes du nationalisme et l’extrémisme sur lequel prospère le parti au pouvoir en Turquie.
Un problème pour la Turquie est que plus elle bombarde, menace et envahit de pays, plus elle crée un bloc qui s’oppose à l’agression, aux crises et aux menaces sans fin. Par exemple, en Méditerranée, les menaces d’Ankara ont poussé la Grèce, Chypre, Israël, l’Égypte, la France et les Émirats arabes unis à travailler plus étroitement ensemble. L’invasion et le nettoyage ethnique à Afrin ont conduit certains à affirmer qu’Ankara était une menace aussi grande qu’Assad et a renforcé le régime d’Assad soutenu par la Russie et l’Iran. On ne sait pas si une décision d’Ankara de s’impliquer dans le Caucase alimenterait de la même manière de nouvelles alliances.
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Des combats éclatent le long de la frontière entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie sur des terres contestées

L’Arménie a déclaré la loi martiale et a ordonné la mobilisation totale de son armée

L'artillerie arménienne est vue près de la frontière du Haut-Karabakh, le 8 avril 2016 (crédit photo: REUTERS)
On aperçoit l’artillerie arménienne près de la frontière du Haut-Karabakh, le 8 avril 2016
(crédit photo: REUTERS)

Des combats ont éclaté aux premières heures de dimanche entre le Karabakh sous contrôle arménien et l’Azerbaïdjan, l’Arménie déclarant la loi martiale et la mobilisation totale de ses militaires.

Les rapports de dimanche matin n’étaient pas clairs sur la façon dont les combats ont commencé, mais ils font suite à des mois de tensions après les affrontements de juillet. Ces dernières semaines, la Turquie a exprimé son soutien à l’Azerbaïdjan et des rumeurs ont émergé concernant des vols militaires turcs et le recrutement de milices rebelles syriennes pour lutter contre l’Arménie.

À 10 heures du matin, des informations en provenance du Karabakh indiquaient des combats le long de la «ligne de contact» avec l’Azerbaïdjan. Le Haut-Karabakh est une zone contrôlée par l’Arménie mais revendiquée par l’Azerbaïdjan. C’est l’une des nombreuses zones de ce type qui résultent des changements de territoire au cours du siècle dernier, et l’une des nombreuses zones controversées du Caucase post-soviétique. Il a sa propre République d’Artsakh autoproclamée, qui est arménienne. 

Le chef de l’Artsakh a déclaré à la presse qu’il y avait eu une attaque de l’Azerbaïdjan dimanche matin. Des rapports ont indiqué que des bombardements et des missiles avaient atterri près de la ville de Stepankert; un véhicule blindé azerbaïdjanais en feu a été photographié. Le chef de l’Artsakh, Arayik Harutyunan, est apparu vêtu en treillis, selon des informations. Selon les mêmes reportages sur les réseaux sociaux d’Emil Sanamyan, le ministère arménien de la Défense a déclaré que des drones ont été impliqués dans une attaque contre sa province de Tavush. Les médias turcs ont affirmé que l’Arménie avait mené «des attaques contre l’Azerbaïdjan».

S’adressant au Jerusalem Post, l’ambassadeur d’Azerbaïdjan aux États-Unis, Elin Suleymanov Eminoglu, a mis en garde contre le fait de prendre la parole de l’Arménie pour argent comptant.

Dans une déclaration publiée sur Twitter, Hikmet Hajiyev, assistant du président azéri et chef du département des affaires étrangères de l’administration présidentielle, a déclaré que les forces arméniennes avaient violé un cessez-le-feu et frappé des zones civiles densément peuplées avec une forte puissance de feu dans un attaque ciblée. Le communiqué mentionnait en outre qu’il y avait eu plusieurs victimes parmi les civils et le personnel militaire, ainsi que de lourds dommages portés aux infrastructures.

Hajiyev a critiqué l’Arménie pour sa « violation flagrante du droit international humanitaire, y compris la Convention de Genève » et son « mépris flagrant du droit international, de la charte des Nations Unies et de la communauté internationale ».

Il a ajouté que l’Azerbaïdjan répondrait par des contre-mesures en réponse, et a averti que « la responsabilité de la situation actuelle et des développements futurs incombe entièrement au leadership militaro-politique de l’Arménie ».

Hajiyev a également téléchargé des photos de la région, montrant des infrastructures endommagées et des civils blessés.

Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a en outre déclaré qu’il avait lancé une opération militaire le long de la « ligne de contact », un no man’s land lourdement miné qui sépare les forces soutenues par l’Arménie des troupes azéries dans la région, ont rapporté les agences de presse russes.

Le ministère a déclaré qu’un hélicoptère azerbaïdjanais avait été abattu mais que son équipage avait survécu.

En réponse aux attaques, l’Arménie a déclaré la loi martiale, et a ordonné la mobilisation totale de ses militaires, selon un communiqué obtenu par Reuters. L’Azerbaïdjan, cependant, a déclaré qu’il n’était pas nécessaire pour eux de mobiliser pleinement son armée, car son armée est entièrement dotée.

La situation débouchant sur les affrontements comprenait des jours de rumeurs selon lesquelles la Turquie incitait l’Azerbaïdjan à faire plus. Ankara a promis un soutien militaire à Bakou. En outre, l’ambassade des États-Unis en Azerbaïdjan a émis un avertissement contre les déplacements à proximité de la zone frontalière avec l’Arménie.

Les premiers rapports de combats sont apparus entre 6h00 et 7h00 du matin. Celles-ci comprenaient des rapports d’attaques de drones et de missiles en provenance d’Azerbaïdjan, ainsi que des rapports sur des tirs de mortier et d’artillerie arméniens. Les combats auraient été les plus intenses depuis les années 1990 dans de nombreuses régions. Des sources arméniennes ont affirmé avoir abattu des hélicoptères et des drones.

L’Azerbaïdjan dispose d’un large éventail de drones, y compris de nombreux drones kamikazes qui agissent comme des missiles de croisière, qu’il a utilisés efficacement dans le passé. Le fait qu’ils puissent être abattus n’est pas une grande perte car ils sont destinés à être détruits au contact des adversaires.

Dans le même temps, le TRT turc a également diffusé en direct depuis l’Azerbaïdjan, indiquant que le radiodiffuseur d’État du pays peut avoir été averti à l’avance des affrontements.Le service Internet a également été restreint en Azerbaïdjan dans un effort apparent pour empêcher la diffusion de fausses nouvelles ou de nouvelles qui pourraient montrer des pertes au front.

On ne sait pas si les attaques sont un assaut bien planifié conçu pour reprendre des parties du Haut-Karabakh sous le contrôle arménien ou si elles sont plus limitées.

Les rumeurs de transports militaires turcs au cours des 48 dernières heures à destination de l’Azerbaïdjan indiqueraient que la Turquie veut jouer un rôle plus important. Le ministre turc de la Défense et le président ont cherché à indiquer ces dernières semaines qu’ils aimeraient soutenir l’Azerbaïdjan contre l’Arménie. Ils ont qualifié les soldats azéris de martyrs, ont parlé en termes religieux et nationalistes du soutien qu’Ankara pourrait apporter et ont également averti l’Arménie de ne pas «jouer avec le feu».

Les médias turcs ont tracé dimanche leur ligne d’extrême droite habituelle, celle de nationalistes extrémistes, pour condamner l’Arménie. Le conseiller présidentiel turc Ibrahim Kalin a condamné l’Arménie. Cela semble montrer l’implication potentielle de la Turquie.

Reuters a contribué à ce rapport.

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Bonaparte

L’Arménie doit faire face à un autre conflit……. celui avec l’Azerbaidjian .

Trés gênant pour Israël et les Juifs du monde entier .

Car

D’un côté on doit reconnaitre le génocide arménien par les turcs et de l’autre nous avons des liens trés étroits avec l’Azerbaidjian , surtout dans le contexte actuel .

En effet Israël dans le cadre de ses accords bénéficie de facilités de l’utilisation de bases en cas de conflit avec l’Iran .

Par ailleurs une petite communauté Juive vit à Bakou sans être inquiétée avec une totale liberté religieuse et qui n’hésite pas à exprimer ses sentiments pour Israël .

 » Jamais autant de drapeaux et d’emblèmes nationaux et israéliens sont mis cote à cote dans les bureaux des dirigeants ou des secrétaires communautaires  »
( lu dans le magazine Shalom ).

Je profite de cette occasion pour exprimer ma fierté qu’Israël est le seul pays à avoir reconnu le Kurdistan .

Un petit pays courageux au grand coeur qui n’oublie jamais d’où il vient .

Bonaparte

@  » Un petit pays courageux au grand coeur qui n’oublie jamais d’où il vient « .

Je parle d’Israël bien sûr .