La France rejette le « déplacement forcé » des habitants de Gaza vers le Sinaï sous pression de la guerre

En plein cœur de négociations intensives visant à instaurer une nouvelle trêve, le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjournet, a exprimé son rejet catégorique du « déplacement forcé » des habitants de la bande de Gaza vers la péninsule du Sinaï, sous la pression du conflit entre Israël et le mouvement Hamas.

Lors d’une conférence de presse conjointe au Caire avec son homologue égyptien Sameh Shoukry, Séjournet a déclaré que la France comprenait les préoccupations de l’Égypte concernant ce déplacement potentiel et que sa position sur la question était ferme. Il a condamné toute mesure allant dans ce sens et a souligné que la France appelait à un cessez-le-feu tout en préparant le terrain pour le retour de l’Autorité palestinienne à Gaza avec un nouveau système de gouvernement.

La visite de Séjournet en Égypte s’inscrit dans le cadre de sa première tournée régionale depuis sa prise de fonctions, comprenant également la Jordanie, Israël, les territoires palestiniens et le Liban.

Interrogé sur la reconnaissance de l’État de Palestine, Séjournet a estimé que cela représenterait « la touche finale au processus politique ». Il a souligné que le moment et les circonstances de cette reconnaissance devaient être déterminés, tout en plaidant en faveur d’une solution à deux États.

Cette déclaration intervient au milieu d’intenses négociations entre les États-Unis, l’Égypte, Israël et le Qatar en vue d’une nouvelle trêve. La guerre en cours a débuté avec une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, entraînant des pertes importantes, principalement parmi les civils. La France s’engage à trouver une solution pacifique tout en rejetant fermement toute mesure de déplacement forcé des habitants de Gaza.

Il semble que l’Égypte s’inquiète d’un double déplacement de population palestinienne : d’une part, les 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza vers l’Égypte, et d’autre part, des habitants de la Judée-Samarie vers la Jordanie. Il reste à déterminer l’origine de cette idée. Se pourrait-il que la création d’un État palestinien dans le désert du Sinaï soit éventuellement une bonne solution, permettant de réunir les populations de Gaza et de la Judée-Samarie ?

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Adam

Stéphane Séjourné hérite d’un portefeuille pour lequel il n’a aucune compétence, il n’en sait que ce qu’il a pu lire ou entendre rapporté par l’AFP et les médias tous propalestiniens. Il se limite donc à ressasser des propos sans consistance tels que « solution à 2 états » sans dire où, quand, comment, avec qui, sur quelles frontières, etc. Faciel d’être ministre dans ces conditions, mais il sera aussi inutile que l’a été son prédécesseur Mme Colona, et les autres avant cette dernière.

Au demeurant il ne connaît même pas l’histoire lorsqu’il déclare que « Gaza est une terre palestinienne ». Pour son information, la bande de Gaza était sous domination turque jusqu’en 1918, faisait partie de la Palestine mandataire britannique, puis fut attribuée aux juifs par la SDN en 1947. Ce n’est qu’en 1948 suite à la guerre d’indépendance que ce territoire fut conquis par l’Egypte qui le garda jusqu’en 1967. Pour l’histoire, Menahem Begin proposa à Anouar El Sadate en 1978 de reprendre le contrôle de Gaza, mais Sadate refusa catégoriquement.

Evidemment, avec 2 millions d’habitants, ce territoire ne peut pas rejoindre l’Etat d’Israel et devra d’une manière ou une autre être administré par d’autres qu’Israel, sous une formule qui reste à inventer.

Pauliltique

La France a contribué à un état palestinien terroriste puissant. La France a systématiquement condamné l’ Etat d’ Israel â l’ onu. Comment accorder à ce gouvernement Macron la moindre confiance ?

Alain

Il se demande sans doute ce qu’il pourra bien faire des millions d’euros avec lesquels la France finance le terrorisme, quand celui-ci sera enfin détruit…

Charles DALGER

Voilà des regrets qui nous font vraiment très plaisirs. On souhaite les mêmes plus souvent, pour d’aussi bonnes raisons ! On espère même des torrents de pleurs, quand le fumiers dans lequel poussent les déchets nazislamistes toxiques sanguinaires, sera massivement détruit. Les antijuifs appellent ce fumier « civils »

Asher Cohen

Ce que pensent les gaulois, on s’en torche le cul. Quelle crédibilité pourrait avoir un pays de pervers et de corrompus merdeux pour prétendre donner des leçons de morale et faire la loi dans le Monde ? Ils feraient bien mieux de la boucler et dévouer leur énergie de ratés à s’occuper de leur pays qui coule, au lieu de faire du caca verbal avec la langue et se mêler des affaires des youpins. Les Juifs n’ont pas à se justifier de voir leur intérêt en premier, et c’est d’expulser par la force les squatters arabes de la Terre Juive, vers l’Égypte et la Transjordanie, et ainsi tout le Monde sera content. Déjà, le drapeau des youpins flotte partout à Gaza. Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées. Je n’entends pas les israéliens prôner une solution à 2 états pour le problème des squatters arabes de la Gaule, qui, elle, ne manque jamais une occasion d’appliquer aux petits youpins sa législation raciale qui fait toute son originalité.

Alain

Ne vous inquiétez pas. Les arabes sont comme le chevalier noir dans « Monty Pithon sacré Graal » : il se fait littéralement taillé en pièces, mais il continue à vouloir se battre. Jusqu’à sa mort.