L’agence de surveillance américaine, la NSA et son homologue britannique le GCHQ (Government Communications Headquarters) ont espionné de manière généralisée de nombreuses sociétés israéliennes liées à l’industrie de la Défense, révèlent entres autres le quotidien Le Monde, selon des documents fournis par Edward Snowden.
Les diplomates israéliens ont également été surveillés de près par les agences, d’après LeMonde, citant notamment le numéro deux du ministère israélien des Affaires étrangères.
Les Britanniques visaient « aussi bien des sociétés privées du secteur de la Défense, des organismes d’Etat chargés de la coopération internationale ou encore des centres universitaires connus pour leur très haut niveau scientifique », indique encore LeMonde.
« Edward Snowden, pictured on September 14, 2016, speaks via video link during a news conference for the launch of the campaign that calls for President Obama to pardon him »
L’Autorité palestinienne fait aussi partie des cibles des agences de surveillance puisque les documents révèlent que fin 2008 et en 2009, le GCHQ a mis sur écoute les « communications du cabinet du secrétaire général de l’OLP et celles d’un grand nombre de délégations palestiniennes dans le monde. »
Fin décembre 2015, le Wall Street Journal avait déjà révélé que les États-Unis ont surveillé les communications du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou malgré leur promesse de limiter l’espionnage de leurs alliés après le scandale de la NSA.
« Décider de ne plus surveiller Bibi (surnom de Netanyahou, ndlr) ? Évidemment que nous n’allions pas faire ça », avait alors déclaré un haut responsable américain au Wall Street Journal, sous couvert de l’anonymat.
Edward Snowden, actuellement réfugié en Russie a été inculpé d’espionnage après avoir révélé en 2013 l’ampleur du système de surveillance mondiale des communications et d’internet par les Etats-Unis.
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