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ROZENBLUM MICHEL

J’ai remarqué que vous éditiez parfois de petites nouvelles dans votre journal. Je vous propose celle-ci, à l’heure du déconfinement, en espérant qu’elle vous plaira:
DINER AU RESTAURANT
EN PERIODE DE DECONFINEMENT

Le gouvernement, prenant acte de la baisse continue des hospitalisations de personnes infectées par l’épidémie, publia une ordonnance engageant les Français dans un déconfinement progressif.
Désormais, les restaurants pouvaient ouvrir leurs portes, mais en respectant des règles strictes de protection.
Mon épouse me proposa de fêter cet évènement dans un restaurant fort bien noté dans le guide gastronomique Meaux et Grillot. Nous nous retrouvâmes au jour dit devant le fameux restaurant, équipés comme il se doit, d’un masque et de gants de protection.
Pour nous accueillir à l’extérieur du restaurant, le commerçant avait délégué l’un de ses plongeurs, revêtu comme il se doit d’un équipement d’homme grenouille. Il refusa de nous laisser entrer dans notre équipement. « Vous devez revêtir un casque de protection règlementaire ». Et il nous tendit un masque de plongée avec tuba que nous fixâmes sur nos têtes à la place de notre masque.
« Retournez-vous s’il vous plait », nous intima-t’il.
Surpris, nous obtempérèrent. Il fixa sur notre dos avec des bretelles des bombonnes à oxygène et nous obligea a ajuster des sur-chaussures à nos chaussures pour éviter la contamination du sol de l’établissement.
Puis il nous autorisa à entrer dans le restaurant. Un serveur en combinaison de cosmonaute nous fit signe de le suivre ou nous plaça à deux tables différentes, situées à deux tables différentes. Puis il nous apporta les menus et la carte des vins. Quelques minutes plus tard, le maître d’hôtel s’approcha de moi. Il portait aussi un scaphandre, mais d’une élégance supérieure signe de son rang. Je voulus lui exprimer mon choix, mais ma voix était inaudible à cause du masque. Il me fit comprendre que je devais simplement lui indiquer les plats sur la carte avec mon doigt. J’acceptai de commander le vin qu’il me conseilla. « Boirez-vous de l’eau ? » me demanda-t-il.
Je désignai une eau gazeuse. Il me fit un signe négatif du doigt : « Désolé Monsieur, ce n’est pas possible à cause du risque d’embolie ! »
Je ne restai pas longtemps plongé dans la stupeur. Une serveuse s’approcha de moi, tirant une table roulante sur laquelle trônaient plusieurs machines reliées entre elles par des câbles. Une perche regroupait d’autres tubes se balançaient dans les airs pendant qu’elle traînait son curieux attirail.
La serveuse infirmière installa un garrot en haut de mon bras gauche, mais ne le serra pas complètement. Puis elle inséra une première aiguille dans mes veines, suivi d’une deuxième aiguille reliée à deux tuyaux.
J’étais tellement surpris de cette opération, fort inhabituelle vous l’avouerez dans un restaurant, que je ne réagis pas.
Quand l’infirmière se fut éloignée, le maître d’hôtel m’expliqua le fonctionnement du casque dont on m’avait équipé. « Cher Monsieur, ce casque est équipé d’un talkie-walkie fonctionnant sur une distance très courte et apparié avec celui de votre ami. Quand vous souhaiterez lui parler, il suffira d’appuyer sur ce bouton. Pour nous demander un service ou commander un plat ou du vin, faites-nous simplement signe, nous sommes formés à comprendre rapidement vos demandes. Puis il se dirigea vers mon ami pour lui apporter les mêmes explications. Nous nous regardâmes un instant après que le maître d’hôtel l’eut quitté pour s’occuper d’un autre convive, à six mètres de nous. Mon épouse avait l’air d’être tout à fait à l’aise avec son casque et ses bouteilles d’oxygène. Je lui fis un sourire de connivence, ne voulant pas paraître bégueule, alors que la bouteille m’empêchait de m’appuyer et de m’enfoncer correctement contre le siège, risquant à tout moment de tomber par terre.
Le sommelier m’apporta la bouteille de vin et la bouteille d’eau minérale et les posa sur la table.
Je voulus me verser un verre de vin mais il n’y en avait pas sur la table. L’attention attirée par mon geste, un serveur s’approcha et d’un geste adroit, malgré sa combinaison de cosmonaute, il relia la bouteille de vin à un embout. Il fit de même pour l’eau minérale et me montra quel bouton actionner pour appeler dans mes veines le breuvage que je souhaitai absorber. Il s’éloigna et m’apporta mon hors-d’œuvre. Je coupai un morceau d’œuf mayonnaise et tentai de le porter à ma bouche mais ma fourchette entra en collision avec la vitre de mon masque de plongée. Le serveur affolé accourut, faisant de grands gestes pour me signaler d’arrêter ma manœuvre. Trop tard pour ne pas salir mon costume, ma cravate et ma chemise. Il saisit l’assiette, la vida dans l’une des machines du chariot. Un bruit de mixage retentit. Je vis le « bouillon » passer du broyeur à une autre machine et un liquide rouge en sortir pour pénétrer dans mes veines. Le maître d’hôtel, arrivé entretemps, m’expliqua : « les plats que vous avez choisis, Monsieur, sont d’abord broyés, puis transformés pour être incorporés à votre sang. »
Pendant qu’il m’expliquait le processus, un autre serveur vint nettoyer mes vêtements avec un linge humide. Je lançai un regard désespéré vers mon ami, mais son regard hilare me dissuada de me plaindre auprès de lui.
Le plat de résistance subit le même traitement. Pour me consoler, j’appuyai plus fréquemment sur la touche « vin » que sur la touche « eau minérale ». L’état légèrement éthylique où me mit ce choix, me rendit plus loquace et j’échangeai quelques mots avec mon ami.
Quand le maître d’hôtel vint avec le menu pour les fromages, puis les desserts, la vision de mon épouse qui regardait goulument la carte et passait sa commande avec une évidente délectation, me fit renoncer à ma première idée : renoncer à poursuivre mon « repas ». Il ne fallait surtout pas perdre la face.
Vint le moment le plus émouvant du dîner : l’arrivée du personnel avec un gâteau d’anniversaire surmonté de bougies. Mon épouse tenta de les éteindre mais ne réussit qu’à faire de la buée sur son casque de protection. Le maître d’hôtel et les serveurs tentèrent à leur tour d’éteindre les bougies, avec le même résultat.
Totalement désemparé, le personnel de salle tournait en rond, échangeant les idée pour procéder à l’extinction, jusqu’à ce qu’un serveur prenne l’initiative d’éteindre chaque bougie en étouffant les flammes entre deux doigts. Il reçut une « standing ovation » de toute la salle mais, s’avisant que la flamme avait brûlé sa combinaison, il s’enfuit en courant en hurlant « je suis contaminé, je suis contaminé ! » ce qui nuit fortement à l’aura qu’il avait acquise par son heureuse initiative.
Après de dessert, le maître d’hôtel nous proposa café et pousse-café, ce que mon ami accepta avec enthousiasme, me contraignant à l’imiter.
Une fois le café transféré dans mes veines, je dus me servir d’un stylo pour faire le code avec ma carte de crédit, mes gants m’empêchant de ne presser qu’une touche à la fois.
En sortant du restaurant, une fois libérés de notre masque de plongée, mon épouse me déclara, les yeux brillants : « fantastique expérience, n’est-ce pas ? On devrait remettre ça rapidement avant le déconfinement complet… »
Je fis mine d’acquiescer.
Je ne remis jamais les pieds dans ce restaurant.