Nir Barkat ne se représentera pas aux élections municipales d’octobre et se présentera aux primaires du Likoud pour la 21e Knesset. Le maire de Jérusalem, Nir Barkat, a posté sur sa page Facebook un clip vidéo disant qu’il ne se représenterait pas à la mairie lors des prochaines élections municipales du 30 octobre 2018.

Barkat terminera, en octobre, ses 10 ans en tant que maire. Il a déclaré dans son annonce: « Il y a 16 ans, j’ai quitté toutes mes affaires et je me suis consacré à sauver Jérusalem, la ville où j’ai grandi et élevé ma famille, avec un salaire annuel de 1 NIS. Avec l’aide de nombreux partenaires, en particulier le Premier ministre Benjamin Netanyahu, nous avons  opéré un revirement historique et remis Jérusalem sur la voie de la croissance, avec le plus gros budget de l’histoire de la ville.

« Maintenant que Jérusalem est de retour sur la bonne voie, je ne serai pas candidat à un troisième mandat en tant que maire, je quitterai la mairie à la fin de mon mandat, mais je ne quitterai jamais Jérusalem. » Barkat a ajouté qu’il avait décidé de renforcer le Likoud et de demander le soutien de ses membres lors des prochaines élections.

Lors des élections les plus récentes, Barkat s’est opposé à l’ancien directeur général du bureau du Premier ministre Moshe Lion, soutenu par Yisrael Beitenu. La faction du Lion n’a obtenu qu’un seul siège au conseil municipal, le sien, et n’a été membre du conseil municipal depuis.

Lion a annoncé aujourd’hui qu’il se présenterait à la mairie aux prochaines élections municipales, après avoir été sévèrement critiqué lors de la dernière campagne pour ne pas être un résident de la ville, et pour ne pas être familier avec ses complexités.

Depuis, il a déménagé à Jérusalem et vit à Rehavia depuis cinq ans. «Il y a cinq ans, j’ai décidé de mettre de côté ma vie antérieure et j’ai consacré tous mes efforts, mes capacités et mes talents au profit de Jérusalem», dit Lion.

« J’ai mis tout ce que j’avais pour le bien de la capitale en tant que membre du conseil municipal et j’ai intensifié mon implication dans la gestion de la ville.

J’ai travaillé ces dernières années du côté du maire Barkat, et je le remercie pour la période où nous avons travaillé et fait avancer la ville ensemble, j’ai beaucoup contribué au développement de la ville et je suis maintenant plus que jamais disposé à faire avancer les progrès de la capitale israélienne. Ce mardi , Lion devrait lancer sa campagne électorale lors d’un événement au Jerusalem Crown Plaza Hotel.

Parmi les autres candidats figurent Ofer Berkovitch, président du mouvement Hitorerut B’Yerushalayim, qui compte quatre membres du conseil municipal. Berkovitch se hâta d’accueillir la décision de Barkat. « Le moment est venu de s’unir autour de Hitorerut, le seul mouvement sioniste à Jérusalem, qui représente tous les secteurs de la ville, et Ofer Berkovitch, le principal candidat à la mairie », a écrit Berkovitch.

L’ancien conseiller juridique de la municipalité de Jérusalem, Yossi Havilio, qui a reçu le Prix pour la qualité du gouvernement du Mouvement du gouvernement de qualité pour ses actions contre la corruption dans la municipalité, est également candidat à la mairie.

Havilio, le leader du mouvement Saving Jerusalem, a déclaré: «Nir Barkat a perdu son intérêt pour Jérusalem il y a longtemps, et aujourd’hui nous n’avons reçu confirmation officielle de ce que nous savions tous il y a longtemps: Jérusalem a décliné sous Barkat, mais il ne l’a pas fait seul, il l’a fait avec Lion, Berkovitch et d’autres qui étaient constamment à ses côtés, il est maintenant temps pour une direction différent guidé par quelqu’un qui a réussi à arrêter une partie des dégâts causés par Barkat, et qui sera, en tant que maire, travailler au nom des intérêts des résidents, pas d’intérêts politiques.  »

 

Source : www.globes.co.il/

 

 

Les élections municipales sont dans 6 mois, mais déjà la fébrilité de la campagne se ressent à Jérusalem. Cela fait plusieurs mois qu’Avi Salman a annoncé sa candidature. Entre temps, l’adjoint au maire Meïr Turgeman a dû renoncer à se présenter suite à son implication supposée dans une affaire de corruption; Nir Barkat quant à lui, n’a pas encore fait de déclaration officielle, mais il semblerait qu’il renonce à convoiter un troisième mandat. Pour l’heure, Avi Salman fait figure de candidat bien placé.

LPH l’a rencontré.

 Le P’tit Hebdo: Vous êtes relativement peu connu. Pouvez-vous nous résumer votre parcours?

Avi Salman: Je suis né à Jérusalem à Armon Hanatsiv où je vis jusqu’à aujourd’hui. Jérusalem m’est très chère, je la connais parfaitement. C’est la raison pour laquelle je me présente au poste de maire. Depuis que j’ai quitté l’armée je sers ma ville. J’ai travaillé auprès de Nir Barkat déjà avant sa première élection. Puis j’ai occupé différentes responsabilités au sein de la mairie: responsable du département des Affaires et des entreprises et conseiller juridique. Mon expérience couvre tous les domaines et me permet d’avoir une bonne vision globale de ce qui fait défaut à Jérusalem. Nous devons remercier Nir Barkat pour le travail accompli mais force est de constater que ces derniers temps, il n’était plus maire à plein temps. Par ailleurs, sa politique avait des lacunes que je souhaite combler.
Lph: Vous êtes le premier à avoir déclaré votre candidature et vous apparaissez très sûr de vous. Pourquoi?

A.S.: Je ne me préoccupe absolument pas de qui pourrait se présenter en face de moi. Je me suis présenté le premier, sans me préoccuper de ceux qui se présenteraient en face. Il y a déjà sept mois, lorsque j’ai annoncé ma candidature, je savais que je serai celui qui pourrait apporter le changement nécessaire. Aucun candidat potentiel ou déclaré ne connait la ville et la municipalité comme moi. Les habitants de Jérusalem le comprennent parce que ce qui leur importe c’est que le Maire soit un des leurs.

Lph: Quels sont les points essentiels de votre programme?

A.S.: En premier lieu: le logement. Il est très difficile d’acheter et même de louer à Jérusalem. Malgré le nombre important de constructions, les jeunes ne sont pas attirés par la ville. Les festivals, les activités culturelles de ces dix dernières années ont permis de créer une bonne ambiance, certes. Mais ce n’est pas suffisant pour que les jeunes restent. Nous devons leur garantir un logement, un emploi.

Je veux construire 100000 unités de logement, et j’ai pour cela un plan économique précis qui inclut les principaux acteurs du terrain. Des milliers seront déjà construites dans les premières années de mon mandat.

Nous devons encourager les nouveaux entrepreneurs à s’installer et soutenir ceux qui sont déjà là. La mairie peut les aider sur beaucoup de plans, et en premier lieu celui de la bureaucratie municipale. Nous devons l’alléger au maximum. Je sais très bien sur quoi nous pouvons agir dans ce sens. La mairie peut aussi les aider sur le plan marketing, en encourageant la consommation.

Je veux ajouter des locaux de services publics, comme par exemple des centres pour les olim, pour les adolescents, pour les retraités.

L’éducation est une priorité, surtout au regard des olim hadashim. Je vois les difficultés auxquelles les jeunes de cette population sont confrontés. Nous devons tout mettre en œuvre pour les intégrer dans la société, et j’ai aussi un plan d’action précis pour cela.

Lph: Vous promettez aussi la suppression des PV. Est-ce réaliste?

A.S.: L’objectif des contaventions est de maintenir l’ordre public. Ces dernières années, elles sont devenues un moyen de faire rentrer de l’argent dans les caisses de la municipalité. Les PV de stationnement créent beaucoup de tensions. Je ferai un changement important dans ce domaine pour que l’objectif premier des contraventions soit respecté.

Lph: Toutes ces idées sont onéreuses. N’allez-vous pas vider les caisses de la municipalité?

A.S.: Il y a beaucoup d’argent disponible auprès de sources de financement extérieures, comme les assurances, les marchés financiers. J’ai déjà bâti tous mes plans et je ne m’appuierai sur des sources sûres.

Lph: Quel est votre message aux olim francophones?

A.S.: Les francophones sont très importants à mes yeux. Mon directeur de campagne est un francophone, Haïm Belichat. D’autres francophones se sont ralliés à moi. Je compte investir beaucoup dans l’éducation, dans l’accompagnement pour l’emploi et les autoentrepreneurs. Un département dédié aux Francophones sera mis sur pied à la mairie. Je veux qu’ils soient heureux de vivre à Jérusalem et qu’ils incitent leurs frères de France à les y rejoindre.

 

Propos recueillis par Avraham Azoulay

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MAGUID

Je ne comprends absolument pas cette frénésie en faveur de la langue française. Y-a-t-il de la réciprocité en France? Pourquoi transformer l’ETAT JUIF en tour de Babel? Comme l’a si bien dit un Député Français (son nom m’échappe pour le moment, je m’en excuse): # LA LANGUE EST LE SOCLE DE LA NATION.