Jean-Claude Lefort dit sur Facebook : · Gilles Clavreul démission !!!

Le soutien antisémite de l’ex- convaincu d’entreprise terroriste Salah Amouri met en doute la nouvelle définition de l’antisémitisme, à laquelle il aura beaucoup de compte à rendre, portée par Gilles Clavreul et désormais adoptée par la majorité des pays civilisés, à propos de la « critique excessive de l’Etat d’Israël », dont il est un surconsommateur opiomane. La désintoxication sera un chemin périlleux et incertain, mais pour des gens qui mettraient bien tous les sionistes à Tuol Sleng (« Colline empoisonnée », camp de rééducation khmère rouge), ce sera un jeu d’enfants. 

Gilles Clavreul démission !

En charge de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, Gilles Clavreul, délégué interministériel nommé par M. Valls, vient – au nom de la France – de promouvoir et défendre à Bucarest (tendre pour les Roms !) un texte où il est indiqué que la critique « excessive » d’Israël relève de « l’antisémitisme. » Après le « fameux » antisionisme est synonyme d’antisémitisme, voilà un degré de plus de franchi dans l’absurde mais aussi le dangereux. Cet homme nommé qui n’a de compte à rendre à personne va trop loin. Danger public. Démission s’impose !

 


L’ancien député Jean-Claude Lefort devrait se renseigner un peu mieux avant de demander ma démission. La définition de travail sur l’antisémitisme à déjà été adoptée par l’International Holocaust Remembrance Alliance (Ihra) le 26 mai à Bucarest. Rappelons que l’Ihra compte 31 pays membres dont la France. En voici le texte, dont on pourra constater le caractère précis et équilibré.

https://www.holocaustremembrance.com/…/press_release_docume…

Ce dont il était question à Berlin (et non à Bucarest) la semaine dernière est l’adoption de cette définition dans le cadre de l’Osce. Le texte y a été particulièrement bien accueilli par la quasi totalité des nations membres. Je suggère à M.Lefort de demander des explications à la Turquie, qui n’a pas émis d’observations, et à la Russie et l’Azerbaidjian, qui ont approuvé le texte en séance.
En somme il existe un consensus très large autour de ce texte, et c’est heureux. Libre à chacun, bien sûr, de le critiquer tout de même. Encore faut-il user d’arguments précis et documentés, sauf à desservir la cause qu’on prétend défendre



Lire aussi l’article : En deux images, le communiste Jean-Claude Lefort avoue qu’il est raciste et antisémite

mercredi 29 juin 2016

desinfos.com


 

Adoption d’une nouvelle définition de l’antisémitisme ©

Les militants des droits de l’homme considèrent l’adoption, par 31 pays, d’une nouvelle définition de travail caractérisant l’antisémitisme, comme une étape importante pour la lutte contre la résurgence du phénomène.

Mark Weitzman, directeur du Centre Simon Wiesenthal – qui a proposé l’adoption de cette définition ; Ben Cohen, auteur de « Certains de mes meilleurs amis » : « A Journey Through Twenty-First Century Antisemitism » [Voyage au bout de l’Antisémitisme du 21ème Siècle »] ; Kenneth Marcus, président et avocat général du Centre Brandeis Louis D.  pour les droits de l’homme selon la loi ; et Manfred Gerstenfeld, fondateur du Programme pour l’étude de « l’Antisémitisme après- la Shoah, au Centre de Jérusalem pour des affaires publiques [et contributeur régulier de JForum.fr], tous conviennent que l’adoption de la définition par l’IHRA (Alliance Internationale pour la Mémoire de la Shoah), en séance Plénière, est un événement historique qui va maintenant permettre aux leaders de ces pays de faire face à cette menace grandissante.

D’après la définition de l’IHRA :

L’antisémitisme est une certaine perception des Juifs qui conduit à des manifestations de haine envers les Juifs. Ces manifestations rhétoriques et/ou physiques de l’antisémitisme sont dirigées vers des individus, juifs ou non-juifs et / ou leurs biens, et envers leurs institutions communautaires et installations religieuses juives.

A noter que le texte s’accompagne d’«exemples contemporains» d’expression de l’antisémitisme et comprend une mention spécifique qui concerne Israël. Parmi ces exemples on peut citer :

Ces ‘manifestations’ qui ciblent l’Etat d’Israël en tant que collectivité juive. Cependant, la (simple) critique de la politique israélienne est semblable à celle exprimée envers n’importe quel autre pays et ne peut pas être considérée comme antisémite. Est en revanche considéré comme « antisémite » : 

Accuser les Juifs en tant que peuple, ou Israël en tant qu’Etat, d’inventer ou d’exagérer la Shoah.

Accuser les citoyens juifs d’être plus loyaux envers Israël, ou accuser les Juifs à travers le monde de privilégier leurs intérêts communautaires avant les intérêts de leurs propres nations.

Nier au peuple juif le droit à l’autodétermination, par exemple, en prétendant que l’existence de l’Etat d’Israël est une entreprise raciste.

L’application de normes à double standard qui exigent d’Israël un comportement qui n’est pas celui que l’on attend ou que l’on exige de toute autre nation démocratique.

L’utilisation de symboles et images associées à l’antisémitisme classique (par exemple, que les Juifs ont tué Jésus ou les accusations de crimes rituels) pour caractériser Israël ou les Israéliens.

Les dessins qui comparent la politique israélienne contemporaine à celle des nazis.

Une version antérieure de cette définition a été formulée il y a environ 10 ans et diffusée par l’Union européenne Monitoring Center (EUMC), la branche des droits de l’homme de l’Union européenne. Bien que la définition n’ait jamais été adoptée officiellement, elle figurait sur le site de l’EUMC. Mais suite à des critiques, l’EUMC a finalement été contrainte de la retirer.

Weitzman – qui préside le Comité des IHRA sur l’antisémitisme et le négationnisme,  travaillait depuis plusieurs années pour la faire adopter par l’IHRA.

« Nous avons décidé il y a quelques années que l’IHRA était l’instance idéale pour mettre au point et adopter cette définition. L’idée a été proposée à mon comité, qui l’a recommandé à la plénière de l’IHRA et il a fallu deux ans pour mettre au point cette définition, ce qui est remarquablement rapide pour l’IHRA « , a-t-il dit, si on compare aux cinq ans qu’il a fallu pour mettre au point la définition de la « distorsion de la Shoah ».

Weitzman a déclaré à l’Algemeiner qu’il pensait que l’adoption de cette définition risque d’être controversée et qu’elle poserait davantage de problèmes [parce qu’explicite sur l’antisionisme]. Il faut mettre au crédit de l’actuel président de l’IHRA, le diplomate et Ambassadeur roumain, Mihnea Constantinescu, – d’avoir considéré  » cette question comme étant une priorité, partie intégrante des objectifs de son pays et d’avoir mis tout son poids politique pour l’appuyer. Cela a eu un impact énorme et signalé au membre de l’IHRA que l’adoption de cette définition était une priorité claire « .

Ben Cohen, Auteur et rédacteur en chef de ‘Tower Magazine’ et directeur des programmes pour The Israel Project, décrit cette décision de l’IHRA comme une «grande réussite. »

«Nous avons maintenant une organisation internationale respectée qui fait le lien entre antisémitisme et anti-sionisme, » a-t-il déclaré à l’Algemeiner, faisant référence à la décision de l’IHRA d’inclure antisémite et anti-sionisme dans les exemples cités d’expressions de l’antisémitisme.

« Il existe de nombreuses organisations qui pourraient bénéficier de l’aide qu’apporte cette définition,   comme l’ONU par exemple », a souligné Cohen.

Marcus a dit au Algemeiner que la définition de l’IHRA « est excellente, et qu’il est important qu’elle reflète de si étroites similitudes avec à la fois la définition du Département d’État des États-Unis et la définition de l’EUMC. » Son importance majeure, a-t-il dit, réside dans le fait que « dans ce domaine , l’uniformité est essentielle, car elle facilite la coopération et la comparaison des données entre les pays sur la scène internationale. « 

Qualifiant la définition de l’IHRA de « bien équilibrée, ni trop précise ni trop vague, » Marcus en a souligné deux points. « Tout d’abord, la définition souligne l’importance de voir tout incident remis dans son « contexte global ». À cet égard, elle permet à bon escient de déterminer les dérives au cas par cas.Deuxièmement, la définition de l’IHRA, comme d’autres outils similaires, précise que «la critique d’Israël semblable à celle de tout autre pays [ou reposant sur les mêmes critères] ne peut pas être considérée comme de l’antisémitisme. C’est de loin la plus ouverte des définitions », a-t-il dit.

Alors que les définitions de l’IHRA et du Département d’État de l’antisémitisme ne sont pas juridiquement contraignantes, Marcus a dit : «Adopter de telles définitions a de l’influence, même si elles ne sont que symboliques, parce qu’elles changent la façon dont nous parlons et pensons la haine et les préjugés ; elles changent la perception que les gens ont de la relation entre l’anti-israélisme et l’antisémitisme. Ceci est un processus par étape qui peut éventuellement conduire à ce que les  politiques agissent et légifèrent. Mais cela prendra un certain temps « .

Gerstenfeld a dit au Algemeiner que si la définition elle-même est «très bonne», il en conteste tout de même un mot dans l’un des exemples d’antisémitisme proposé par l’IHRA: « L’application des normes à double standard qui exigent d’Israël un comportement qui n’est pas exigé de tout autre nation démocratique. « 

«Le mot« démocratique » est en trop» dit-il. « Selon la Déclaration universelle des droits de l’homme, dans le premier paragraphe, il est clairement implicite que chaque être humain est responsable de ses propres actions. Ceci est crucial parce que, par exemple, ce n’est pas possible que quelqu’un dise : «Je suis un Palestinien et j’admire meurtriers. Et au motif que je suis un Palestinien, j’en serais par conséquent exempté.Le mot «démocratique» ne devrait pas être là. Au lieu de cela, on aurait dû avoir «de toute autre nation. » C’est ma seule critique. « 

L’IHRA en séance plénière à Bucarest a officiellement adopté la définition de travail de l’antisémitisme, le 30 mai, à la suite d’une réunion de quatre jours de 200 experts et décideurs venus du monde entier pour discuter de l’Holocauste comme un problème politique contemporain majeur. Sur les 31 pays membres de l’IHRA, 24 appartiennent à l’UE, les autres comprennent les États-Unis, au Royaume-Uni, le Canada et Israël.

 

Lea Speyer

Algemeiner

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Paul

Encore des propos abjects des staliniens incurables et indécrotables. L’extrême gauche française surfe souvent sur la haine d’israel et des Juifs… Et les municipalités rouges deviennent souvent brunes, comme quoi les deux extrêmes se rejoignent.