La police italienne a annoncé avoir démantelé un groupuscule ouvertement pro-nazi et antisémite. Des perquisitions dans plusieurs villes d’Italie ont permis de saisir une grande quantité d’armes.

La police a organisé jeudi une grande opération visant à rassembler des preuves pour enquêter sur un groupe d’extrémistes d’extrême droite qui aurait prétendu fonder un nouveau parti nazi en Italie.

Les maisons de 19 extrémistes d’extrême droite présumés dans diverses régions d’Italie ont été fouillées.

Les suspects auraient voulu créer un groupe antisémite ouvertement pro-nazi, xénophobe, appelé « Partito Nazionalsocialista Italiano dei Lavoratori » – le Parti ouvrier national-socialiste italien.

Certains des suspects auraient eu accès à des armes et à des explosifs et auraient mené des activités de recrutement sur les médias sociaux.

Parmi les personnes impliquées dans l’enquête, il y a un ex-détenu considéré comme un haut responsable de la «mafia Ndrangheta», basée en Calabre.

Cette personne est un ancien témoin et un ancien membre du groupe d’extrême droite Forza Nuova, ont déclaré des sources.

Les suspects auraient mis en place un groupe de discussion pour l’entraînement militaire de militants et auraient pris contact avec d’autres groupes néonazis en dehors de l’Italie, notamment la « Aryan White Machine – C18 » et le « Nova Ordem Social » du Portugal.

Une femme de 50 ans basée à Padoue, qui travaille dans l’administration et qui n’a pas de casier judiciaire, aurait été un membre éminent du groupe.

Elle se serait vue appeler « le sergent-major de Hitler » et les enquêteurs auraient retrouvé des croix gammées, des drapeaux nazis et des documents antisémites à son domicile.

Un autre suspect est une femme de Sicile âgée de 26 ans qui a remporté un concours de beauté en ligne appelé « Miss Hitler » et qui a pris la parole lors d’une conférence d’extrême droite à Lisbonne en août.

Source: www.ansa.it