Des inquiétudes en Israël que des masses de réfugiés de la Ghouta orientale affluent vers la frontière du Golan

 

La promesse russe, lundi 26 février, de mettre sur pied une route d’évacuation pour les civils afin qu’ils puissent quitter la Ghouta orientale assiégée a suscité de profondes préoccupations en Israël. Cette promesse, accompagnée de l’annonce, par le Ministre russe de la Défense Sergeï Shoïgu, que le Président Vladimir Poutine a ordonné une « trêve humanitaire » quotidienne de 5 heures, au beau milieu des combats, qui ont déjà fait plusieurs centaines de morts.

On estime en Israël, qu’entre 50.000 et un quart de million d’habitants de cette enclave assiégée près de Damas, puissent se diriger à travers cette route d’évacuation vers Quneitra, juste en face du Golan israélien.

Les autorités israéliennes sont inquiètes sur deux points : dans l’absence d’installations syriennes, Israël sera confronté à la brusque responsabilité de devoir les approvisionner en produits de base, en matière de nourriture,d’eau, de médicaments et d’abris (tentes). Mais, plus que tout, les inquiète la certitude que des entités hostiles vont exploiter cet exode de masse pour masquer l’infiltration de réseaux terroristes juste au seuil de l’arrière-cour d’Israël. La Turquie, le Liban et la Jordanie sont déjà confrontés à ces menaces à leur sécurité sur leurs territoires respectifs.

La route d’évacuation russe servira, d’abord, à apporter des services d’urgence,comme de la nourriture et de l’assistance médicale aux 400.000 habitants de la Ghouta orientale, qui sont assiégés depuis des semaines par les bombardements sauvages du régime syrien, de l’Iran et du Hezbollah. Mais cette évacuation va surtout servir au régime Assad à mettre à distance une vaste population sunnite et à l’éloigner au maximum de Damas. Et ainsi, plutôt que de permettre aux réfugiés de se replier sur des centres de populations comme Homs ou Hama, il ne leur sera permis de ne sortir qu’à travers une seule et unique porte, celle menant vers le sud de Quneitra.

Les services de renseignements militaires révèlent que l’initiative russe de trêve et d’évacuation de civils a été provoquée par bien plus que le simple souci humanitaire. Elle se fonde sur le point de départ positif des négociations secrètes entamées par le régime Assad avec les principaux groupes islamistes rebrelles qui combattent dans la Ghouta Orientale.

Il s’agit de l’organisation Faylaq al-Rahman, qui est liée aux Frères Musulmans syriens et du Jaish al-Islam, un assemblage hétéroclite d’extrémistes salafistes et de Musulmans sunnites. Ces deux groupes se sont engagés à évincer de l’enclave les djihadistes du Saryat al-Tahrir, dont la plupart des membres appartiennent à Al Qaïda.

Cela dit, vu d’Israël, la conséquence immédiate d’une trêve de ce genre garantie par la Russie sera d’ouvrir toutes grandes les vannes à un nouveau péril qui va atteindre sa frontière nord. Comme les choses se présentent actuellement, il n’y a rien de plus qu’Israël puisse faire que d’attendre et espérer au mieux.

  

Concern in Israel that masses of E. Ghouta refugees will stream to its Golan border

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Tamara

Un calcul digne de dictatures. Israel ne doit pas se laisser faire et gérer au mieux cette Invasion organisée par ses ennemis. Tres inquiétant

[…] La promesse russe, lundi 26 février, de mettre sur pied une route d’évacuation pour les civils afin qu’ils puissent quitter la Ghouta orientale assiégée a suscité de profondes préoccupations en Israël. Cette promesse, accompagnée de l’annonce, par le Ministre russe de la Défense Sergeï Shoïgu, que le Président Vladimir Poutine a ordonné une “trêve humanitaire” quotidienne de 5 heures, au beau milieu des combats, qui ont déjà fait plusieurs centaines de morts.Lire la suite sur jforum.fr […]